Le coût de la vie en hausse pour les familles ! 📈 Entre juin 2021 et juin 2024, le coût de la vie mensuelle s'est envolé pour les familles, selon les calculs de l'Unaf. 👉 Pour une famille monoparentale avec un adolescent, les dépenses ont augmenté de 332€ par mois. Pour un couple avec deux enfants de 6 à 14 ans et deux adolescents, l'augmentation atteint 694€ par mois, soit près d'un demi-SMIC actuel ! À titre de comparaison, les allocations familiales pour cette dernière configuration n'ont augmenté que de 75€ sur la même période. 🛑 L'essentiel de ces hausses concerne l'alimentation, le logement et les transports. Ces chiffres sont un rappel clair : à revenu égal, l'inflation pèse plus lourdement sur les ménages avec enfants que sur ceux sans enfants. Le rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge souligne également une réalité dure à ignorer : les parents n'ont d'autre choix que de subvenir aux besoins de leurs enfants, malgré l'inflation. Rappel : ces budgets types ne reflètent pas les dépenses réelles des familles, mais les dépenses estimées nécessaires pour vivre décemment sans privation.
Post de Udaf 60 - Union Départementale des Associations Familiales de l'Oise
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🚩 Inflation : double peine pour les familles, répercutions sur le taux de fécondité 📈 Alimentation, logement et transport… Selon l'Unaf - Union Nationale des Associations Familiales, le budget type nécessaire à un mois de vie décente en France a considérablement augmenté entre 2021 et 2024. Le lien est dans le premier commentaire. 🚼 Un chiffre particulièrement important alors 28% des parents ayant renoncé à avoir le nombre d’enfants qu’ils auraient souhaité explique leur situation par le coût financier d’élever un enfant de plus. 🚸 Dans un contexte de vieillissement de la population, alors que le nombre souhaité d’enfants est beaucoup plus élevé que la fécondité observée, il apparait essentiel de soutenir davantage les familles pour qui la vie coûte davantage. Un partage Familles Durables (Abonnez-vous ! 💌 )
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[Actualités #Unaf] Entre 2021 et 2024, le coût d’un mois de vie décente d’une famille avec enfant(s) s’est parfois accru d’un demi-smic... Selon les budgets types calculés par l’#Unaf, en trois ans, le budget nécessaire pour vivre décemment pour une famille avec enfant (s) s’est accru de 332€ par mois pour une famille monoparentale d’un enfant à un demi-smic pour un couple avec quatre enfants. L’essentiel de ces augmentations provient des budgets alimentation, logement et transport.
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👥 𝐑𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐝'𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐃𝐫𝐞𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐦𝐚𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 📒 Extrait de l'article " 𝑀𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 : 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 ? " de la revue Actualités Sociales Hebdomadaires paru le 24.10.2024 et écrit par Anne-Sophie Hache " 𝐋𝐚 𝐃𝐫𝐞𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐞́𝐭𝐚𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞́ 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐧𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐫𝐞𝐯𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐝𝐢𝐬𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧. 𝐀 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐭𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐥𝐥𝐨𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐝𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞́𝐞𝐬 𝐨𝐮 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞. [...] Parmi les principaux enseignements de cette étude : 𝐇𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐥𝐥𝐨𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐝𝐮𝐥𝐭𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩𝐞́𝐬 (𝐀𝐀𝐇). C’est sa plus forte croissance depuis 12 ans, grâce à la déconjugalisation qui permet l’entrée dans la prestation de personnes en couple, autrefois inéligibles du fait du revenu de leur conjoint. La Cnaf estime que 22300 personnes ont ainsi commencé à en bénéficier en octobre 2023. 𝐁𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐫𝐞𝐯𝐞𝐧𝐮 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 (𝐑𝐒𝐀). Ils ont diminué de 2% en 2023, au même rythme que l’année précédente, pour atteindre l’effectif de 1,85 million de personnes. 𝐋𝐞́𝐠𝐞̀𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝’𝐚𝐥𝐥𝐨𝐜𝐚𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐦𝐚 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐮𝐱. Après une forte hausse en 2020 (crise sanitaire), le contingent des bénéficiaires de ces prestations est à nouveau en légère hausse de 0,4% en 2022 et de 0,5% en 2023. Ils étaient 4,36 millions à la fin de l’année dernière. 𝐔𝐧 𝐫𝐞𝐯𝐞𝐧𝐮 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐞́𝐥𝐞𝐯𝐞́ 𝐞𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐒𝐦𝐢𝐜 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫. Par exemple, le revenu d’une famille monoparentale avec deux enfants est de 1658 euros sans revenu d’activité et de 2457 euros avec un emploi payé au Smic. 𝐋𝐚 𝐫𝐞𝐝𝐢𝐬𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐢𝐦𝐢𝐧𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐮𝐯𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬. Jointes à la fiscalité directe, les prestations sociales non contributives ont diminué, en 2021, le taux de pauvreté de près de 7%. Un phénomène particulièrement prégnant pour les familles monoparentales, pour les familles nombreuses et pour les jeunes âgés de moins de 20 ans. Lien de l'article et du rapport de la Drees en commentaires ⬇️
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ASH Minima sociaux et prestations : quels sont les grandes tendances ? extrait Hausse du nombre de bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH). C’est sa plus forte croissance depuis 12 ans, grâce à la déconjugalisation qui permet l’entrée dans la prestation de personnes en couple, autrefois inéligibles du fait du revenu de leur conjoint. La Cnaf estime que 22300 personnes ont ainsi commencé à en bénéficier en octobre 2023. Baisse du nombre de bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA). Ils ont diminué de 2% en 2023, au même rythme que l’année précédente, pour atteindre l’effectif de 1,85 million de personnes. Légère augmentation du nombre d’allocataires de minima sociaux. Après une forte hausse en 2020 (crise sanitaire), le contingent des bénéficiaires de ces prestations est à nouveau en légère hausse de 0,4% en 2022 et de 0,5% en 2023. Ils étaient 4,36 millions à la fin de l’année dernière https://lnkd.in/epcpjEQp
Minima sociaux et prestations : quels sont les grandes tendances ?
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Que retenir du nouveau rapport parlementaire sur les familles monoparentales ? 👩👦 📓Lundi 30 septembre 2024, le sénateur Xavier Iacovelli a publié un rapport ayant pour objectif de renforcer la reconnaissance des familles monoparentales. Selon l'INSEE, en 2020, 25% des familles étaient des familles monoparentales, ayant à leur tête une femme pour la grande majorité. 🙍♀️ Il apparaît donc essentiel de se pencher sur leur situation afin de répondre à leurs besoins spécifiques. A ce titre, le rapport parlementaire envisage principalement 3 mesures : 1. La création d'une carte dématérialisée "monofamille" ouvrant de nouveaux droits pour les familles monoparentales et facilitant leurs démarches. 🪪 2. Faire de la garde alternée un principe avant toute autre solution, dans l'intérêt de l'enfant. 👩👦👨👦 Ce mode de garde ne devrait être écarté qu’en cas d’accord consensuel des deux parents, d’éloignement géographique ou de comportements violents avérés sur le conjoint ou l’enfant. 3. La création d'un barème unique et opposable minimal pour les pensions alimentaires. Ce barème serait généralisé même aux parents modestes et titulaires de minima sociaux. 💵 Le rapport parlementaire prévoit également de poursuivre la lutte contre les pensions alimentaires impayées. En conclusion, même s'il convient de poursuivre la discussion sur ces différents points, ce rapport a le mérite d'interroger la situation particulière des familles monoparentales et notamment leur situation économique. En effet, toujours selon l'INSEE, en 2018, 41 % des enfants mineurs vivant en famille monoparentale vivent au-dessous du seuil de pauvreté monétaire et sont donc pauvres, contre 21 % de l’ensemble des enfants !
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Quelle trajectoire ont connu les personnes à très bas revenu sur les vingt dernières années ? Un dossier publié par l’Insee hier apporte des éléments de réponse à cette question. Dans cette étude, Mathias ANDRÉ et Tristan Loisel exploitent une base de données très récente, qui permet de suivre les revenus déclarés par les ménages français sur vingt ans, de 2003 à 2021. Les auteurs s’intéressent aux passages par le bas de la distribution : qui sont les 10% des déclarants dont les revenus avant redistribution sont les plus bas, s’agit-il d’une situation transitoire ou persistante, quels sont les facteurs de risques de connaître cette situation (et de chances d’en sortir) ? Très concrètement, le premier dixième de revenu fiscal par unité de consommation correspond par exemple aux célibataires sans enfants qui perçoivent moins de 5059 euros par an pour un célibataire sans enfant, ou aux couples avec deux enfants qui perçoivent moins de 10 118 euros par an. Plusieurs résultats : - une forte persistance dans la situation de très bas revenus : 1/3 des personnes à très bas revenus en 2003 le sont encore en 2021. Sur un horizon plus court, 2/3 des personnes qui sont passées par une situation de très bas revenus est encore dans cette situation trois ans après. - sur l’ensemble des contribuables qui ont déclaré un revenu entre 2003 et 2021, 23 millions sont passés au moins une fois par cette situation de très bas revenus (soit 1/3 des déclarants). - la proportion de très bas revenu est deux fois plus importante dans les départements d’outre-mer et celui de Seine-Saint-Denis. - les événements de vie sont des facteurs importants de passage par une situation de très bas revenus : si en 2003 sur l’ensemble des déclarants seulement 2 % sont à très bas revenus l’année suivante, ce risque est multiplié par 5 pour ceux qui ont perdu un emploi, par 3,5 pour les personnes qui ont connu une rupture d’union. - les jeunes de moins de 25 ans ont un risque plus élevé de passer par une situation de très bas revenu, mais elle est en général transitoire. Le lien vers le dossier : https://lnkd.in/e72YuX6j Et beaucoup d'autres résultats intéressants dans l'ensemble de l'ouvrage, l'Insee Références sur les patrimoines et les revenus des ménages!
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Quelle trajectoire ont connu les personnes à très bas revenu sur les vingt dernières années ? Un dossier publié par l’Insee hier apporte des éléments de réponse à cette question. Dans cette étude, Mathias ANDRÉ et Tristan Loisel exploitent une base de données très récente, qui permet de suivre les revenus déclarés par les ménages français sur vingt ans, de 2003 à 2021. Les auteurs s’intéressent aux passages par le bas de la distribution : qui sont les 10% des déclarants dont les revenus avant redistribution sont les plus bas, s’agit-il d’une situation transitoire ou persistante, quels sont les facteurs de risques de connaître cette situation (et de chances d’en sortir) ? Très concrètement, le premier dixième de revenu fiscal par unité de consommation correspond par exemple aux célibataires sans enfants qui perçoivent moins de 5059 euros par an pour un célibataire sans enfant, ou aux couples avec deux enfants qui perçoivent moins de 10 118 euros par an. Plusieurs résultats : - une forte persistance dans la situation de très bas revenus : 1/3 des personnes à très bas revenus en 2003 le sont encore en 2021. Sur un horizon plus court, 2/3 des personnes qui sont passées par une situation de très bas revenus est encore dans cette situation trois ans après. - sur l’ensemble des contribuables qui ont déclaré un revenu entre 2003 et 2021, 23 millions sont passés au moins une fois par cette situation de très bas revenus (soit 1/3 des déclarants). - la proportion de très bas revenu est deux fois plus importante dans les départements d’outre-mer et celui de Seine-Saint-Denis. - les événements de vie sont des facteurs importants de passage par une situation de très bas revenus : si en 2003 sur l’ensemble des déclarants seulement 2 % sont à très bas revenus l’année suivante, ce risque est multiplié par 5 pour ceux qui ont perdu un emploi, par 3,5 pour les personnes qui ont connu une rupture d’union. - les jeunes de moins de 25 ans ont un risque plus élevé de passer par une situation de très bas revenu, mais elle est en général transitoire. Le lien vers le dossier : https://lnkd.in/e72YuX6j Et beaucoup d'autres résultats intéressants dans l'ensemble de l'ouvrage, l'Insee Références sur les patrimoines et les revenus des ménages!
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Démagogie de la défiscalisation des pensions alimentaires. Le post ci-joint de WOMEN FIRST montre un raccourci de la pensée qui révèle plus un esprit de vengeance que de justice. L’Assemblée Nationale vient de voter la défiscalisation des pensions alimentaires pour celles en majorité et ceux qui ont la garde des enfants. En réalité cette disposition ne concerne que les revenus relativement élevés donc très peu de cas. Moins de 45 % des Français paient l'impôt sur le revenu. La proportion des familles monoparentales est sous-représentée dans cette dernière catégorie. En 2024, le niveau au delà duquel le revenu est imposable, se situe : Dans le cas moyen : 2 parts c’est à dire un parent avec 2 enfants le revenu net imposable commence au delà de 28 438 € annuel soit 2370 € par mois, chaque euro supplémentaires sera taxé à 11% pour la première tranche. (En 2021, selon l'Insee, le salaire médian est de 2 100 euros nets par mois en équivalent temps plein.) Le membre du couple qui a la garde des enfants (en majorité de femmes) bénéficie du quotient familial qui dans la très grande majorité des cas le fait sortir de l’IR et heureusement. A noter que les parents isolés, qu’ils soient divorcés ou veufs bénéficient d’une part de quotient familial en tant que personne seule, à la condition de ne pas vivre en concubinage Donc une personne veuve avec deux enfants qui touche 3000€ de revenus par son salaire, payera 832€ d’impôt annuel alors qu’une personne séparée touchant 2100€ de salaire avec 900 € de pension alimentaire ne payera rien avec cette nouvelle disposition : gain 70€ par mois. Par ailleurs, la seconde pourra avoir droit à des aides auxquelles la première ne pourra pas prétendre. Pour celui ou celle qui paye la pension : si son revenu est de 4000€ mensuel son impôt en tant que célibataire s’élèvera à 7828 € annuel alors qu’il ne payait jusqu’alors 4289€ en déduisant les 900€. La perte sera de 295€ pour le parent n’ayant pas la garde. Il serait donc préférable d’augmenter la pension d’un montant égal au surplus d’impôt du parent ayant la garde ou d’accepter plus facilement les gardes partagées. https://lnkd.in/ewq6zsPC Cette mesure est en effet rentable pour les finances publiques, est-elle équitable ? Elle ne rapportera rien d’autre que la satisfaction de voir l’ex-conjoint payer plus d’impôt sur le revenu et donc de diminuer son pouvoir d’achat ce qui impactera les enfants. Certains pourront se réjouir de voir l’ex-conjoint payer plus d’impôt mais ce ne sera pas à son profit. En réalité si cette mesure passe il est fort probable que le niveau des pensions baisses puisque le revenu disponible du parent qui paye la pension, diminuera. A noter que la CSG est déjà payée à partir du revenu avant toute déduction. Celui ou celle qui paye l’impôt sur le revenu est celui ou celle qui dispose du revenu pas qui le perçoit. Je précise que je ne suis pas divorcé.
Victoire pour les familles monoparentales ! L’Assemblée Nationale approuve la défiscalisation des pensions alimentaires. ⬇️ La pension alimentaire reçue par le parent ayant la garde de l’enfant pourra ainsi être défiscalisée. Cette mesure, largement soutenue par les associations, répond enfin à une demande pressante des familles monoparentales. Actuellement, le conjoint qui verse la pension alimentaire peut la déduire de ses revenus, réduisant ainsi son impôt, tandis que celui qui la reçoit doit l'ajouter à ses revenus imposables. 🙃 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 : Un foyer sur quatre ne compte qu'un seul parent ! Les mères seules représentent 82% des familles monoparentales en France, avec leurs enfants suite à une séparation ou un divorce. Avec une pension moyenne de 190€ par enfant, ces mères dépensent pourtant environ 750€ par mois pour subvenir aux besoins de leurs enfants. Pour 32% d’entre elles, cela signifie vivre sous le seuil de pauvreté. 𝗟'𝗮𝗺𝗲𝗻𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗹'𝗔𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲́𝗲 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 : Il a été adopté par 50 voix contre 46 marque un pas vers l’égalité et le soutien aux familles les plus vulnérables. Le député Philippe Brun s'est félicité de cette « victoire pour les familles monoparentales », et Cyrielle Chatelain a rappelé l'urgence de soutenir ces mères isolées qui sont souvent les premières victimes de la précarité. Cependant, tout n'est pas encore joué. Bien que cet amendement soit une avancée, il n’est pas encore certain qu’il figurera dans la version finale du budget 2025. Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a exprimé des réticences, évoquant le bénéfice du quotient familial pour les personnes ayant la garde des enfants. Par ailleurs, certains députés craignent que la mesure ne profite également aux ménages aisés. Ce débat parlementaire souligne les inégalités persistantes auxquelles font face les familles monoparentales en France. Il rappelle également l'importance de construire un système fiscal qui tient compte des réalités économiques des parents isolés, principalement des femmes, pour qui chaque aide peut faire la différence. ________ 𝐴𝑖𝑑𝑒𝑧 𝑊𝑜𝑚𝑒𝑛 𝐹𝑖𝑟𝑠𝑡 𝑎̀ 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑔𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒𝑠 📢 💡 Ce post peut intéresser une personne de votre réseau ? 👉 Mentionnez la en commentaire ! 🙋🏻♀️ Vous découvrez Women First ? 👉 Suivez Women First sur LinkedIn
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Augmentation de l’Allocation canadienne pour enfants! Depuis le mois de juillet 2024, l’Allocation canadienne pour enfants est augmentée de 4.7%. La contribution maximale est donc passée à 7 787$ par an pour les enfants âgés de moins de 6 ans et à 6 570 $ pour les enfants âgés de 6 à 17 ans. L’Allocation canadienne pour enfants est une allocation mensuelle non imposable versée par le gouvernement fédéral pour soutenir financièrement les familles et les aider à subvenir aux besoins de leurs enfants de moins de 18 ans. Elle peut être demandée par les parents dès la naissance de leur enfant. Le montant auquel vous auriez droit est calculé en fonction de certains facteurs, tel que le nombre d’enfants que vous avez à votre charge et leur âge, la situation de famille des parents et leurs revenus nets. Ainsi, le 1er juillet de chaque année, l’Agence de revenu du Canada recalcule le montant auquel les parents ont droit en fonction de leurs revenus de l’année précédente et de l’indexation correspondant à l’indice d’inflation annuel. En cas de séparation des parents, le montant que chacun pourra recevoir dépend du type de garde instauré à l’égard de leurs enfants mineurs. Si un des parents exerce la garde exclusive des enfants (plus de 60% du temps), alors il est seul admissible à réclamer l’allocation. Si les parents sont en garde partagée (chacun exerce entre 40% et 60% du temps), alors chacun peut recevoir 50% du montant qu’il aurait reçu s’il avait la garde exclusive. Il est donc important d’informer l’Agence du revenu du Canada de tout changement dans vos modalités de garde! Pour formuler une demande, vous pouvez consulter le site web du Gouvernement du Canada: https://lnkd.in/ex96Zmyp Ceci vous interpelle? Vous aimeriez en savoir davantage sur vos droits et obligations ? L’équipe de Schirm & Tremblay Avocats se fera un plaisir de vous aider : 450-241-0121 / info@schirmtremblay.com
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Voici un exemple relayé par la presse d'une #famille avec des revenus confortables #asphyxiée par les charges fixes (Crèche, LAMal, Impôts, loyer, ...). Que fait-elle ? 💥 diminution du taux d'activité pour économiser un jour de crèche 💥 augmentation des #subsides LAMal. Cela aggrave la #pénurie de main-d'oeuvre alors que ces personnes aiment leur travail. Comment est-il devenu #financièrement #désavantageux de travailler ? https://lnkd.in/eyCkFy6G
Désormais, la précarité touche aussi les classes moyennes et aisées!
blick.ch
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