Engagé pour la défense d’une université publique au service de sa jeunesse et de son territoire, l’université Sorbonne Paris Nord soutient pleinement l’action inédite initiée par France Universités auprès du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce jeudi 21 novembre 2024, les Présidentes et Présidents ont en effet alerté le Ministre sur la situation financière intenable des universités, conséquence des mesures nationales prises par l’État sans qu’elles ne soient compensées. Ils lui ont exprimé tout à la fois leur crainte et leur colère. Ainsi, pour l’université Sorbonne Paris Nord, les mesures salariales ont représenté une charge supplémentaire de 2 millions d’euros pour la seule année 2024 et sont estimées à 8,4 millions pour 2025. Le Ministre s’est engagé, devant les Présidentes et Présidents, à renoncer à prélever 1 % supplémentaire sur les budgets des établissements pour créer un fonds de solidarité. Mais si le Gouvernement confirmait son intention d’augmenter, sans compensation, le Compte d’Affectation Spéciale pension (CAS) – destiné au recouvrement et à la gestion financière du régime des retraites de l’État –, c’est un nouveau surcoût estimé à 1,9 millions d’euros qu’il va prélever sur le budget 2025 de l’université Sorbonne Paris Nord. ➡️ https://lnkd.in/ef73xj8g
Post de Université Sorbonne Paris Nord
Plus de posts pertinents
-
L'Institut Galilée Sorbonne Paris Nord s'associe pleinement à cette démarche de France Universités soutenue par notre université Université Sorbonne Paris Nord. La situation alarmante du budget associé à l'enseignement supérieur et à la recherche est une menace réelle pour la capacité d'innovation et de leadership technologique de notre pays et notre territoire. Ce sous-investissement, devenu chronique, met en péril la formation et le renouvellement des cadres dans les domaines scientifiques indispensables à notre économie, qui est la mission première de notre institut et de son école d'ingénieurs Sup Galilée. Il est également un frein majeur au sein des unités de recherche associées à notre institut (le Laboratoire d'Analyse, Géométrie et Applications (LAGA), le LIPN, le Laboratoire de Physique des Lasers, le LSPM-CNRS, le L2TI - Institut Galilée, le LVTS - Laboratory for Vascular Translational Science et le CB3S) pour l'émergence de nouvelles technologies et de percées scientifiques, indispensables aux évolutions futures de notre société. Plaine Commune PLAINE COMMUNE PROMOTION CY Transfer CDEFI - Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs Commission des titres d'ingénieur CNRS Inserm
Engagé pour la défense d’une université publique au service de sa jeunesse et de son territoire, l’université Sorbonne Paris Nord soutient pleinement l’action inédite initiée par France Universités auprès du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce jeudi 21 novembre 2024, les Présidentes et Présidents ont en effet alerté le Ministre sur la situation financière intenable des universités, conséquence des mesures nationales prises par l’État sans qu’elles ne soient compensées. Ils lui ont exprimé tout à la fois leur crainte et leur colère. Ainsi, pour l’université Sorbonne Paris Nord, les mesures salariales ont représenté une charge supplémentaire de 2 millions d’euros pour la seule année 2024 et sont estimées à 8,4 millions pour 2025. Le Ministre s’est engagé, devant les Présidentes et Présidents, à renoncer à prélever 1 % supplémentaire sur les budgets des établissements pour créer un fonds de solidarité. Mais si le Gouvernement confirmait son intention d’augmenter, sans compensation, le Compte d’Affectation Spéciale pension (CAS) – destiné au recouvrement et à la gestion financière du régime des retraites de l’État –, c’est un nouveau surcoût estimé à 1,9 millions d’euros qu’il va prélever sur le budget 2025 de l’université Sorbonne Paris Nord. ➡️ https://lnkd.in/ef73xj8g
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
⚡ Engagé pour la défense d’une université publique au service de sa jeunesse et de son territoire, le Président de l’Université Rennes 2, Vincent Gouëset, soutient pleinement l’action inédite initiée par France Universités auprès du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Jeudi 21 novembre, les Présidentes et Présidents d’université ont alerté le Ministre sur la situation financière intenable de leurs établissements, conséquence des mesures prises par l’État sans compensation. Reçus en urgence, ils ont exprimé leur crainte et leur colère et le Ministre s’est engagé à renoncer au prélèvement supplémentaire de 1 % sur les budgets des établissements pour créer un fonds de solidarité. À l’Université Rennes 2, les mesures salariales imposées par le Ministère sans compensation financière représentent une charge supplémentaire de 1,73 millions d’euros en 2024. Si le Gouvernement confirme son intention d’augmenter en plus - toujours sans compensation financière - le Compte d’Affectation Spéciale pension (CAS), destiné au recouvrement et à la gestion financière du régime des retraites de l’État, c’est un nouveau surcoût estimé à 1,5 millions d’euros qu’il va prélever sur le budget 2025 de l’Université Rennes 2. 👉 https://lnkd.in/eni73E_f
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Le jeudi 21 novembre 2024, les présidentes et présidents ont alerté le Ministre sur la situation financière intenable des universités, conséquence des mesures nationales prises par l’État sans qu’elles ne soient compensées. Ils lui ont exprimé tout à la fois leur crainte et leur colère. Ainsi, pour l’Université de Strasbourg, le défaut de financement global depuis 2022 et jusqu’à 2025 inclus est de 18,5 millions d’euros. Le ministre s’est engagé, devant les présidentes et présidents, à renoncer à prélever 1 % supplémentaire sur les budgets des établissements pour créer un fonds de solidarité. Mais si le gouvernement confirmait son intention d’augmenter, sans compensation, le Compte d’Affectation Spéciale pension (CAS) – destiné au recouvrement et à la gestion financière du régime des retraites de l’État –, c’est un nouveau surcoût estimé à presque 5 491 194 € millions d’euros qu’il devrait prélever sur le budget 2025 de l’Université de Strasbourg. Les présidentes et présidents ont prévenu le ministre : le Gouvernement doit aujourd’hui assumer les décisions qu’il prend. Les universités ne pourront plus les absorber et seront pour certaines en incapacité de payer les salaires de leurs personnels. Si leurs revendications n’étaient pas prises en compte, l’État prendrait la responsabilité de contraindre l’Université de Strasbourg à n’avoir d’autres choix que de : - Baisser les capacités d’accueil sur Parcoursup et donc le nombre de places pour les futurs bacheliers ; - Fermer des sites universitaires délocalisés, ou ne pas répondre aux demandes des collectivités territoriales d’ouverture de sites ; - Réduire son offre de formations ; - Revoir à la baisse voire stopper la rénovation de son patrimoine immobilier. Université de valeurs, l’Université de Strasbourg regretterait d’être condamnée à dégrader la qualité de ses formations et de sa recherche, au détriment de l’avenir de sa jeunesse. France Universités
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Félicitations aux Présidentes et Présidents d'Université qui se sont associé.es à cette démarche ! Quelques craintes que ces menaces ne soient pas suivies d'effet tant les gouvernements successifs s'échinent à dégrader les services publics en prétendant les réformer ; tant aussi, les agents des services publics répugnent le plus souvent à faire peser sur les usagers de telles décisions. Car les services publics ne sont pas un luxe ou des dépenses somptuaires et les agents de ces services, qu'ils soient fonctionnaires de l'une des trois fonctions publiques ou déjà passés sous régime de droit privé, vivent au quotidien cette réalité banale : la dégradation des services publics, ce sont les usagers qui en payent le prix les premiers et ce sont les plus démunis pour qui ce prix est le plus fort ; à la différence de leurs ministres, les agents, eux, le savent, le vivent et le subissent également. Donc félicitations, à nouveau, d'avoir enfin affirmé cette évidence : moins de budget, c'est moins de service. Si le(s) gouvernement(s) l'impose(nt), qu'il l'assume ; sans faire peser la responsabilité sur les services et les agents qui, eux, font de leur mieux. Et pour conclure, j'aurais bien ajouté une mention spéciale pour le Ministre de la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l'action publique. Mais je crains qu'il n'y ait quelques mots superflus dans sa titulature et qu'il ne soit au fond ministre que de la simplification, grossière. #fonctionpublique, #servicepublic, #esr, #egalite, #droits Collectif Nos Services Publics ; Le Sens du Service public
📣 [communiqué] ‼️ Engagé pour la défense d’une université publique au service de sa jeunesse et de son territoire, je soutiens pleinement l’action inédite initiée par France Universités auprès du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce jeudi 21 novembre 2024, les Présidentes et Présidents ont en effet alerté le Ministre sur la situation financière intenable des universités, conséquence des mesures nationales prises par l’État sans qu’elles ne soient compensées. Ils lui ont exprimé tout à la fois leur crainte et leur colère. Ainsi, pour l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) , les mesures salariales ont représenté une charge supplémentaire de 3,6 millions d’euros depuis 2023. Le Ministre s’est engagé, devant les Présidentes et Présidents, à renoncer à prélever 1 % supplémentaire sur les budgets des établissements pour créer un fonds de solidarité. Mais si le Gouvernement confirmait son intention d’augmenter, sans compensation, le Compte d’Affectation Spéciale pension (CAS) - destiné au recouvrement et à la gestion financière du régime des retraites de l’État -, c’est un nouveau surcoût estimé à presque 3,2 millions d’euros qu’il va prélever sur le budget 2025 de l’Université Paris-Est Créteil. Les Présidentes et Présidents ont prévenu le Ministre : le Gouvernement doit aujourd’hui assumer les décisions qu’il prend. Les universités ne pourront plus les absorber et seront pour certaines en incapacité de payer les salaires de leurs personnels. Si leurs revendications n’étaient pas prises en compte, l’État prendrait la responsabilité de contraindre les universités à n’avoir d’autres choix que de : ♦️Baisser les capacités d’accueil sur ParcourSup et donc le nombre de places pour les futurs bacheliers, ♦️ Fermer des sites universitaires délocalisés, ♦️ Réduire son offre de formations, ♦️ Revoir à la baisse voire stopper la rénovation de son patrimoine immobilier, ♦️ Réduire le niveau de service, par exemple le nombre de bibliothèques universitaires, ♦️ Basculer une partie des enseignements à distance pendant la période hivernale, Université de valeurs, l’Université Paris-Est Créteil regretterait d’être condamnée à dégrader la qualité de ses formations et de sa recherche, au détriment de l’avenir de sa jeunesse. https://lnkd.in/et9qQKRz
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
📣 [communiqué] ‼️ Engagé pour la défense d’une université publique au service de sa jeunesse et de son territoire, je soutiens pleinement l’action inédite initiée par France Universités auprès du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce jeudi 21 novembre 2024, les Présidentes et Présidents ont en effet alerté le Ministre sur la situation financière intenable des universités, conséquence des mesures nationales prises par l’État sans qu’elles ne soient compensées. Ils lui ont exprimé tout à la fois leur crainte et leur colère. Ainsi, pour l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) , les mesures salariales ont représenté une charge supplémentaire de 3,6 millions d’euros depuis 2023. Le Ministre s’est engagé, devant les Présidentes et Présidents, à renoncer à prélever 1 % supplémentaire sur les budgets des établissements pour créer un fonds de solidarité. Mais si le Gouvernement confirmait son intention d’augmenter, sans compensation, le Compte d’Affectation Spéciale pension (CAS) - destiné au recouvrement et à la gestion financière du régime des retraites de l’État -, c’est un nouveau surcoût estimé à presque 3,2 millions d’euros qu’il va prélever sur le budget 2025 de l’Université Paris-Est Créteil. Les Présidentes et Présidents ont prévenu le Ministre : le Gouvernement doit aujourd’hui assumer les décisions qu’il prend. Les universités ne pourront plus les absorber et seront pour certaines en incapacité de payer les salaires de leurs personnels. Si leurs revendications n’étaient pas prises en compte, l’État prendrait la responsabilité de contraindre les universités à n’avoir d’autres choix que de : ♦️Baisser les capacités d’accueil sur ParcourSup et donc le nombre de places pour les futurs bacheliers, ♦️ Fermer des sites universitaires délocalisés, ♦️ Réduire son offre de formations, ♦️ Revoir à la baisse voire stopper la rénovation de son patrimoine immobilier, ♦️ Réduire le niveau de service, par exemple le nombre de bibliothèques universitaires, ♦️ Basculer une partie des enseignements à distance pendant la période hivernale, Université de valeurs, l’Université Paris-Est Créteil regretterait d’être condamnée à dégrader la qualité de ses formations et de sa recherche, au détriment de l’avenir de sa jeunesse. https://lnkd.in/et9qQKRz
Universités : attention danger !
u-pec.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Budget 2025 : universités en danger Les universités françaises connaissent une situation financière difficile avec, depuis plusieurs années, des efforts importants demandés aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et notamment des mesures catégorielles [1], décidées par l’État, sans augmentation par ailleurs des dotations accordées. L’Université Paris-Saclay a pu absorber ces dépenses supplémentaires au prix d’une dégradation de ses marges de manœuvre au cours des dernières années. Cette logique se poursuit et s’amplifie pour 2025. Une augmentation substantielle de charges, due notamment à l’augmentation de la Cotisation obligatoire des universités pour les retraites des fonctionnaires (CAS pension), non compensée, fera peser sur l’Université Paris-Saclay une charge supplémentaire de l’ordre de plusieurs millions d’euros et aura nécessairement un impact sur nos capacités budgétaires à court et long-terme. L’Université Paris-Saclay dispose certes de ressources sur appel à projet, qui ne sauraient en aucune façon être détournées de leur usage et utilisées pour combler des mesures décidées par le gouvernement. Camille Galap, président de l’Université Paris-Saclay, et les président·es d’universités, fortement mobilisé·es sur ce sujet depuis plusieurs semaines, n’ont pour le moment pas obtenu de réponse satisfaisante du gouvernement et continuent à s’impliquer avec vigueur pour défendre nos établissements. Camille Galap, participera demain, mardi 3 décembre à 14h, à une conférence de presse, organisée par les présidentes et présidents d’universités franciliennes, destinée à alerter sur la situation financière critique des universités et la nécessité de disposer de moyens en adéquation avec nos missions. [1] Par exemple revalorisation du point d’indice – tout à fait légitime – mais non compensée par l’État
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Pour l’année 2025, le budget global du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est préservé et même en légère augmentation. Toutefois, dans le cadre d’un effort de solidarité nationale demandé à l’ensemble des opérateurs publics dans un contexte budgétaire particulièrement tendu, un effort budgétaire de l’ordre de 350 millions d’euros a été demandé aux établissements d’enseignement supérieur. Cette somme, représentant environ 3% du budget cumulé des universités, découle principalement de mesures salariales et de la prise en charge des pensions de retraite. Avec une trésorerie globale des universités estimée à 4,8 milliards d’euros selon l’analyse de l’exécution budgétaire 2023 de la Cour des Comptes sur la mission « Recherche et enseignement supérieur » et réévaluée par les services du ministère sur la base des chiffres définitifs de 2023 à 5,7 milliards d’euros, le ministère considère que ces efforts budgétaires peuvent être absorbés en 2025 par une majorité des établissements. Une dizaine d’établissements pourraient, néanmoins, rencontrer des difficultés financières accrues en raison de leur vulnérabilité à des charges supplémentaires. La situation des établissements concernés par des difficultés sera examinée de manière détaillée. Le cas échéant, des interventions financières ciblées seront effectuées en temps utile. Cependant, il est important de souligner qu’aucune menace budgétaire globale ne pèse sur les universités. Dans un souci de transparence et pour favoriser un dialogue objectif sur le sujet, le ministère va rendre publics à cette occasion les chiffres relatifs à la situation financière des universités à fin 2024. https://lnkd.in/eQwHazz5
Situation financière des universités
enseignementsup-recherche.gouv.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Des campagnes d’emplois de fonctionnaires très réduites allant vers la suppression de postes permanents à terme, sans remplacement par des contractuels; La diminution en conséquence de la charge d’enseignement (réduction de l’offre de formation ainsi que de nos capacités d’accueil, Si les choix du gouvernement sont confirmés, ces mesures s’étaleront sur plusieurs années et produiront un effet décalé dans le temps. Il est donc probable que nous serons à nouveau amenée à réduire une nouvelle fois le programme d’investissement de l’établissement courant 2025. Autant de travaux qui ne seront pas réalisés pour l’entretien minimal des bâtiments, l’amélioration des conditions de travail et d’étude, la transition écologique. Nous avons des fonds disponibles dans nos fonds de roulement et nos trésoreries ». C’est exact en apparence les l’Université ces fonds sont intégralement gagés : ils sont constitués par des avances de financement de projets pour lesquels les dépenses sont à venir ou par des engagements pour de l’investissement immobilier ou des équipements. Combien d’entreprises de nos territoires peuvent défiscaliser à hauteur de 100 M€ de dépense de recherche ? Associé à une simplification des dossiers de demande de CIR, cette mesure donnerait un nouvel élan à l’innovation dans les petites et moyennes entreprises et permettrait en même temps de financer l’arrêt de la saignée des universités publiques et des organismes de recherche. Il est encore possible de choisir une voie plus équitable au bénéfice de nos territoires. Le gouvernement aurait pu encore faire d’autres choix, comme par exemple suivre les recommandations de la Cour des comptes qui propose de modifier le mécanisme du Crédit d’impôt recherche (CIR) : Actuellement : 30 % de crédit d’impôt est octroyé à hauteur de 100 M€ de dépenses de recherche, et 5 % de crédit d’impôt au-delà ;
Universités : attention danger !
u-pec.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
1 euro investi dans l’université génère 4 euros de richesse sur ses territoires. Affaiblir l’université, c’est réduire la force d’attractivité qui découlait de sa politique d’investissement ambitieuse et impacter négativement le tissu économique régional. La conséquence directe de tout cela, c’est la réduction des missions assurées par un opérateur public au plus près des citoyennes et citoyens de nos territoires. Des campagnes d’emplois de fonctionnaires très réduites allant vers la suppression de postes permanents à terme, sans remplacement par des contractuels; La diminution en conséquence de la charge d’enseignement (réduction de l’offre de formation ainsi que de nos capacités d’accueil,
Budget 2025 : universités en danger Les universités françaises connaissent une situation financière difficile avec, depuis plusieurs années, des efforts importants demandés aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et notamment des mesures catégorielles [1], décidées par l’État, sans augmentation par ailleurs des dotations accordées. L’Université Paris-Saclay a pu absorber ces dépenses supplémentaires au prix d’une dégradation de ses marges de manœuvre au cours des dernières années. Cette logique se poursuit et s’amplifie pour 2025. Une augmentation substantielle de charges, due notamment à l’augmentation de la Cotisation obligatoire des universités pour les retraites des fonctionnaires (CAS pension), non compensée, fera peser sur l’Université Paris-Saclay une charge supplémentaire de l’ordre de plusieurs millions d’euros et aura nécessairement un impact sur nos capacités budgétaires à court et long-terme. L’Université Paris-Saclay dispose certes de ressources sur appel à projet, qui ne sauraient en aucune façon être détournées de leur usage et utilisées pour combler des mesures décidées par le gouvernement. Camille Galap, président de l’Université Paris-Saclay, et les président·es d’universités, fortement mobilisé·es sur ce sujet depuis plusieurs semaines, n’ont pour le moment pas obtenu de réponse satisfaisante du gouvernement et continuent à s’impliquer avec vigueur pour défendre nos établissements. Camille Galap, participera demain, mardi 3 décembre à 14h, à une conférence de presse, organisée par les présidentes et présidents d’universités franciliennes, destinée à alerter sur la situation financière critique des universités et la nécessité de disposer de moyens en adéquation avec nos missions. [1] Par exemple revalorisation du point d’indice – tout à fait légitime – mais non compensée par l’État
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
La seule réponse du ministère se résume à renvoyer l’ensemble des universités à leur trésorerie cumulée (2,5Md€ à l’échelle du pays) dont on sait pertinemment que ce n’est pas de l’argent qui dort. En effet, la majeure partie de la trésorerie d’un établissement étant gagée sur des opérations ciblées et contractualisées, elle ne peut donc être réorientée sur des dépenses courantes telles que les factures d’électricité, les salaires des personnels des universités et encore moins les pensions. En l’absence de réponse concrète devant cette nouvelle marche infranchissable de dépenses non compensées, les universités ont décidé, à l’issue de l’assemblée générale de France Universités du 26 novembre, de déclarer la journée du 3 décembre journée de mobilisation « universités en danger ». https://lnkd.in/epBqgZxd
20251202_Mobilisation_budget.pdf
franceuniversites.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
90 605 abonnés
Secretaire Generale chez UNSA ITRF-BI-O
4 sem.je trouve vraiment dommage que les organisations syndicales représentatives au CNESER et au CSAMESR n'aient pas été associées à cette journée. Le budget des universités c'est aussi celui des personnels, des projets pédagogiques et de recherche