Dans le monde du vin, les femmes sont partout 💃 Depuis plus de 2 ans que j’arpente la filière vin, je croise beaucoup plus de femmes que d’hommes : dans la vigne, dans la distribution, dans les syndicats, dans les interpro… de plus en plus dans la Wine Tech et ne parlons pas des communicantes et des influenceuses qui nous rappellent tous les jours pourquoi il faut aimer cette filière. Mais, sont-elles au commandes ? Pas souvent ! Ont-elles des rôles de dirigeantes ? Rarement ! Bénéficient-elles des mêmes “traitements” que leurs homologues masculins ? Ben, non. Nous nous sommes intéressé aux données publiées par la MSA en 2024 (données 2022, base de 300 000 salariés, 45 000 chefs d’exploitations et collaborateurs d’exploitations) que nous vous livrons dans notre carrousel. Je vous livre quelques éléments : ✅ 37 % des emplois salariés sont des femmes ✅ 12% de femmes sont cheffe d’exploitation ✅ en CDI, les femmes gagnent 5,6 % de moins que les hommes (et 2% de moins en CDD) ✅ en CDI, le temps de travail des femmes est inférieur de 16 % Par ailleurs, on voit de plus en plus de femmes vigneronnes. Pour ce qui est des nouvelles installations en viticulture : les femmes étaient déjà légèrement plus nombreuses que les hommes en 2022 (9,4 % vs 8,8 %). En 2024, certains comportements ont la vie dure. Dans une étude récente publiée dans le Journal of Wine Economics, des hommes sont prêts à payer une bouteille plus chère si l’étiquette est classique et le vigneron un homme 🙁 Si l’étiquette est de facture moderne, alors ils sont prêts à payer plus cher si le vigneron est une vigneronne 🤔 Je n’en tire aucune conclusion, mais si des écarts de traitement et de statut restent significatifs, les choses bougent tous les jours. Une chose est sûre : les femmes s’imposent, peu à peu, dans la filière. Et tant mieux ❗ Bernard Magrez Start-Up Win La WineTech INNO'VIN
Post de vinotracker
Plus de posts pertinents
-
Dans le monde du vin, les femmes sont partout 💃 Depuis plus de 2 ans que j’arpente la filière vin, je croise beaucoup plus de femmes que d’hommes : dans la vigne, dans la distribution, dans les syndicats, dans les interpro… de plus en plus dans la Wine Tech et ne parlons pas des communicantes et des influenceuses qui nous rappellent tous les jours pourquoi il faut aimer cette filière. Mais, sont-elles au commandes ? Pas souvent ! Ont-elles des rôles de dirigeantes ? Rarement ! Bénéficient-elles des mêmes “traitements” que leurs homologues masculins ? Ben, non. Nous nous sommes intéressé aux données publiées par la MSA en 2024 (données 2022, base de 300 000 salariés, 45 000 chefs d’exploitations et collaborateurs d’exploitations) que nous vous livrons dans notre carrousel. Je vous livre quelques éléments : ✅ 37 % des emplois salariés sont des femmes ✅ 12% de femmes sont cheffe d’exploitation ✅ en CDI, les femmes gagnent 5,6 % de moins que les hommes (et 2% de moins en CDD) ✅ en CDI, le temps de travail des femmes est inférieur de 16 % Par ailleurs, on voit de plus en plus de femmes vigneronnes. Pour ce qui est des nouvelles installations en viticulture : les femmes étaient déjà légèrement plus nombreuses que les hommes en 2022 (9,4 % vs 8,8 %). En 2024, certains comportements ont la vie dure. Dans une étude récente publiée dans le Journal of Wine Economics, des hommes sont prêts à payer une bouteille plus chère si l’étiquette est classique et le vigneron un homme 🙁 Si l’étiquette est de facture moderne, alors ils sont prêts à payer plus cher si le vigneron est une vigneronne 🤔 Je n’en tire aucune conclusion, mais si des écarts de traitement et de statut restent significatifs, les choses bougent tous les jours. Une chose est sûre : les femmes s’imposent, peu à peu, dans la filière. Et tant mieux ❗ Bernard Magrez Start-Up Win La WineTech INNO'VIN
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐈𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐞 𝐟𝐫𝐨𝐦𝐚𝐠𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐧𝐞́ 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐨𝐢𝐫 ? Grâce à la nouvelle mini-série du jeudi :“𝐎𝐧 𝐯𝐞𝐮𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐮𝐟𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞” - Episode 1 Alors, dans le p'tit Carou, 🎁 Je te livre : ➡ 5 Bonnes pratiques actionnables ➡Une mine de chiffres à faire exploser la rétine de ma grand-mère (relax il y en que 4. Des chiffres, pas des rétines 😉 ) 💡 Le tout inspiré et synthétisé du “Guide des bonnes pratiques innovantes en matière d’égalité femmes hommes dans les entreprises” du 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐋’𝐈𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞 🛎 𝐀𝐛𝐨𝐧𝐧𝐞-𝐭𝐨𝐢 pour ne rien manquer de la mini-série du Jeudi --------------------------------------------------------------------- 🤗 Je suis Claire : J’aide les Industries à propulser leur attractivité. 👉 Mon approche : Aligner votre Marque Employeur et votre stratégie de recrutement à vos enjeux et vos ambitions de développement. 👀 Mon offre : Diagnostic, Conseil, Formation & Contenus rédactionnels 🤑 Ma promesse : (Re)Devenez l’Industrie qui fait Envie #Industrie #Recrutements #MarqueEmployeur #ExperienceCandidat
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Aujourd’hui nous célébrons comme chaque année la journée internationale des droits des femmes, qui vise à lutter contre les inégalités hommes/femmes. Tandis que dans bien des domaines les préjugés ont la vie dure, le monde du vin ne fait pas exception. N’avez-vous jamais entendu des phrases comme « le vin est une affaire d’hommes » ou « c’est un vin de femme » ? Eh bien, sachez que depuis quelques années, les choses changent dans la filière du vin et de la vigne. En effet, de nombreuses femmes de talent démontrent, chaque année un peu plus, que l’on peut être négociante, vigneronne, sommelière, maîtresse de chai ou caviste. Les métiers du vin ne sont désormais plus réservés aux hommes, et les femmes commencent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Cependant, bien que les mentalités changent, il y a encore du chemin à parcourir avant de pouvoir parler d’égalité… Si le monde du vin était jadis réservé aux hommes, les titres de « négociant », « sommelier », « maître de chai » et « vigneron » s’accordent aujourd’hui au féminin ! Depuis les années 1970, les femmes sortent de l’ombre de leur père ou mari respectif et haussent la voix pour être reconnues comme des actrices indiscutables de la filière du vin. Fini les panneaux « interdits aux dames » à l’entrée de certains domaines ! À ce jour encore, le secteur du vin continue d’évoluer, et de plus en plus de femmes se distinguent par leur talent. C’est notamment le cas de Pascaline Lepeltier, désignée « Meilleur Sommelier de France » - un titre dont le prestige ne manque que d’un accord grammatical. Parallèlement, elle fut aussi nommée personnalité de l’année par La Revue du vin de France en 2019 - première femme à obtenir cette distinction - et candidate française au prochain concours de meilleur sommelier du monde de février 2023 (après avoir remporté l’épreuve face à cinq autres candidats). Si les femmes restent encore minoritaires dans les métiers du vin (elles ne représentent qu’un oenologue sur 4, et 31 % des exploitants ou co-exploitants viticoles), un changement essentiel est déjà en cours : les femmes représentent désormais 50 à 60 % des nouvelles promues en oenologie ; et se lancent de plus en plus dans l’aventure viticole. En tant que consommatrices, elles ne sont pas non plus en reste car, contrairement aux idées reçues, les femmes sont les plus grandes consommatrices de vin en France avec près de 65 % des bouteilles de vin achetées ! Et cela ne concerne pas uniquement la grande distribution puisque, selon une étude du syndicat des cavistes, les femmes représentent aujourd’hui 50,8 % des acheteurs. Alors, vous pensez toujours que le vin est une affaire d’hommes ? Source : https://lnkd.in/eryfuQT6 #journeeinternationaledesdroitsdelafemme #femme #sommeliere #vignerone #viticultrice
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
En moyenne, nous sommes prêts à dépenser 5 à 10% de moins pour un vin s’il est fait par une vigneronne plutôt que par un vigneron. Marie-Eve Lacasse relaie dans Libération le constat fait par Alicia Gallais et Florine Livat-Pécheux. Dans une étude, ces deux chercheuses de la KEDGE Business School demandent à un panel francophone combien ils sont prêts à payer un vin en fonction de la présentation d’étiquettes qu’elles ont inventées. Georges Cadieux paraît plus de confiance que Nathalie Panetier dans leur étude, alors que ce sont tous les deux des vignerons qu’elles ont sortis de leur imagination. Mon constat empirique est que le différentiel est peut être encore plus important. Je suis allée à une foire au vins de femmes l’année dernière : les bouteilles étaient entre 6 et 45€. Dans une foire aux vins classique, les bouteille sont entre 12 et 300€. Dans les deux cas, il s’agit de Côte du Rhône. Je veux bien croire que les vigneronnes, étant, pour la plupart, nouvelles sur le marché, ne pouvaient pas bénéficier de l’effet de marque de certaines maisons mais je ne comprends pas ce qui justifie des prix aussi bas pour les vins de femmes. Cet exemple du vin montre à quel point les femmes hésitent à se faire payer le juste prix pour leurs produits ou leurs services. En tant que femme, je vois régulièrement ce biais à l’action. Le pompon revient à certains de mes anciens managers, que j’ai l’amabilité de ne pas citer. Lorsque je leur demandais une augmentation, ils me faisaient comprendre que c’était très peu féminin de formuler ce genre de demande, voire jugeaient bon de parler du salaire de mon mari. Est-ce qu’on demande à un homme combien gagne sa femme avant de l’augmenter ? Qu’en pensez-vous ? Quels seraient à votre avis les mesures à prendre pour aider les femmes à demander le même prix que les hommes pour le même produit ou service ? #womanempowerment #égalitéhommefemme #girlpower #vin #wine
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
[Au ❤ de l’emploi et des compétences] Consultez notre newsletter du mois d’août. Actualité oblige, focus ce mois-ci sur les difficultés du secteur de la viticulture et sur les pratiques des entreprises en matière d’inclusion (livre blanc KYU réalisé avec Learning Boost ). 📢 Et plein d’autres actualités en lien avec l'#emploi, les #compétences et la #formationprofessionnelle https://lnkd.in/ecJUXPUK
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
une chaîne de valeur pure
Ingénieur en développement durable |PDG de Récolte Numérique Solidaire | Ambassadeur Food System, représentant du Sénégal 🇸🇳 | Président FAN | Acteur de l’économie sociale et solidaire en France🇫🇷
Reportage au marché de légumes : Opportunités et défis des femmes commerçantes Introduction Le marché de légumes est un lieu vibrant et dynamique où se croisent des dizaines de commerçantes chaque jour. Ces femmes, véritables piliers de l'économie locale, y jouent un rôle crucial dans la chaîne de distribution alimentaire. Ce reportage met en lumière les opportunités et les défis qu'elles rencontrent dans leur activité quotidienne. Opportunités 1. Autonomisation économique : Pour beaucoup de femmes, le commerce de légumes représente une source essentielle de revenus. Cela leur permet de subvenir aux besoins de leurs familles et de gagner en indépendance financière. 2. Développement de compétences entrepreneuriales : Les femmes commerçantes acquièrent des compétences précieuses en gestion des stocks, négociation, et relation clientèle. Ces compétences sont transférables et peuvent ouvrir d'autres opportunités professionnelles. 3. Réseautage et solidarité : Le marché est un lieu de rencontres et d'échanges où les femmes tissent des liens de solidarité et de soutien mutuel. Ces réseaux informels sont cruciaux pour le partage d'informations et l'entraide. 4. Contribution à la sécurité alimentaire : En commercialisant des légumes frais, les femmes contribuent à l'approvisionnement en produits alimentaires sains et accessibles pour la communauté locale. Défis 1. Accès limité aux ressources financières : Beaucoup de femmes commerçantes ont du mal à obtenir des crédits ou des financements pour développer leur activité. Les institutions financières sont souvent réticentes à prêter à des petites entrepreneuses sans garanties suffisantes. 2. Conditions de travail difficiles : Les infrastructures du marché sont souvent inadéquates, avec un accès limité à l'eau potable, à l'électricité, et à des installations sanitaires appropriées. Cela rend les conditions de travail particulièrement ardues. 3. Concurrence et fluctuations des prix : Les fluctuations des prix des légumes, dues à des facteurs saisonniers ou à des variations de l'offre et de la demande, peuvent affecter les revenus des commerçantes. De plus, la concurrence intense au sein du marché peut réduire leurs marges bénéficiaires. 4. Charge de travail et responsabilités familiales : En plus de leur activité commerciale, les femmes doivent souvent gérer les tâches domestiques et les responsabilités familiales. Cette double charge peut entraîner une fatigue excessive et un stress accru. Conclusion Ce marché de légumes est un reflet vibrant de l'économie locale et de la résilience des femmes commerçantes. Malgré les défis qu'elles rencontrent, ces femmes continuent de jouer un rôle indispensable dans la société. Pour maximiser les opportunités et surmonter les obstacles, des politiques de soutien adaptées, telles que l'amélioration des infrastructures de marché et l'accès facilité aux crédits, sont essentielles. #afrifoodlinks #senegal #systeme_alimentaire Tashi Piprek
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
“La coopération crée, la compétition trie”, rappelait le botaniste Jean-Marie Pelt. Puisqu’on penche davantage sur la première option, voici 5 structures qui ont choisi la coopération pour transformer leur secteur. 🌼 Fleurs d'Ici / wetradelocal.io (ici en photo) Afin de redévelopper la filière horticole en France, les fondatrices ont développé un logiciel permettant d’associer les producteurs locaux de fleurs, les artisans fleuristes, les livreurs locaux et les acheteurs. En connectant ces différents acteurs à l’échelle locale, Fleurs d’ici permet de passer d’une logique de chaîne de valeur à une logique d’écosystème gagnant-gagnant. On leur jette des fleurs ? 👗 En Mode Climat Ce mouvement d’acteurs de la mode durable a pour objectif de faire changer les lois pour réduire l’empreinte du secteur textile sur la planète. Ils sont désormais plus de 700 organisations à porter ce plaidoyer commun sur la régulation de la mode éthique. Les géants de la fast fashion n’ont qu’à aller se rhabiller. 🥕 Yuka Grâce à sa solution participative, Yuka a très rapidement rassemblé une communauté d’utilisateur·ices extrêmement actifs. En 2023, les 46 millions d’utilisateurs de Yuka ont scanné en moyenne 42 produits par seconde. Cette force de frappe permet d’influencer l’industrie agro-alimentaire qui modifie aujourd’hui ses recettes pour être “Yuka compatible” (hello les nitrites dans la charcuterie). 🍲 Les Petites Cantines Ce réseau non lucratif de cantines de quartier en alimentation durable s’organise comme une fédération d’associations qui forme une communauté apprenante. Elles partagent une marque commune ainsi qu’une charte ADN. Elles accompagnent aussi des projets qui ne deviendront pas des Petites cantines, mais qui contribuent à nourrir cet objectif de création de liens. Car tout le monde mérite sa place autour de la table. 😌 Alenvi L’entreprise qui revalorise le métier d’auxiliaire de vie a monté, avec 4 partenaires, une coalition d’acteurs appelée l’”Humain d’abord”. Objectif : porter les mêmes messages pour transformer les pratiques du secteur. Ce mouvement a notamment permis de créer un indice d’alignement humain qui mesure l’alignement du cadre de travail des auxiliaires de vie avec la nature humaine de leur métier. Classe. Pour en apprendre plus sur l’importance et la beauté de la coopération, télécharge notre livre blanc “Entreprendre 100% vivant” ! Lien en commentaires. Mélanie Dinane Mathilde Thorel Coralie Gaudoux Anatole Botter Anne Gerset Marion Schuppe Margaux Bussière de Nercy Mélodie Gautrot ⏚ Loan · Cong Tiphaine LEGER Clémence de Bayser Stanislas Camus Romane Chesnin Marion Galin Paloma Baumgartner
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
[PORTRAIT DE FEMME] De la banque à la terre 🌱 Il y a peu, Rozenn était banquière. En 2013, son mari Grégory reprend l’exploitation sur laquelle il était salarié depuis 4 ans. Comme tant d’autres femmes de producteurs, Rozenn, bien que salariée à temps plein à l’extérieur, aide à la vie de la ferme, et cela lui plaît. Alors, en 2020, elle décide de quitter son poste de directrice d’agence bancaire, pour rejoindre son mari sur l’exploitation. « C’est un choix familial. La vie de famille tourne autour de la ferme. J’y passe beaucoup de temps, mais je suis plus libre qu’avant. » Avec la rotation des cultures, la production maraîchère bio implique de travailler un grand nombre de variétés de légumes. Sur la ferme, ils en cultivent plus d’une dizaine : échalotes, artichauts, choux-fleurs, brocolis d’automne, pois, fenouil, pommes de terre ou encore différentes variétés de courges. Pour Rozenn, c’est un atout. « Cela me plaît de cultiver plusieurs légumes, c’est très enrichissant. On a un métier très technique qui demande beaucoup d’interventions mécaniques et manuelles. On consacre aussi beaucoup de temps à l’observation des cultures. Il faut faire preuve d’anticipation. On travaille sans cesse avec la météo, on est fier de notre production." Pour Rozenn et Grégory, travailler en bio était une évidence. « On travaille avec la nature et en fonction des saisons. On nourrit la terre, et la terre nourrit la plante. » Avant de travailler sur l’exploitation, Rozenn était déjà impliquée dans la vie de la coopérative Les Maraîchers d'Armor en étant, depuis plus de 10 ans, un membre actif du « groupe recettes ». Depuis 1 an, elle est également présidente de la commission communication. Si le métier reste encore très masculin avec « des à priori qui persistent notamment sur la capacité physique des femmes, leur fragilité et leur polyvalence », Rozenn constate qu’il y a une grande diversité au sein de Prince de Bretagne. Elle aimerait que les femmes osent plus, sans écouter les remarques. « C’est un métier accessible, qui peut s’apprendre sur le terrain et qui est de plus en plus féminisé. Il faut croire en soi, oser et aller jusqu’au bout ! ». 💪 Le portrait complet par ici ➡️ https://lnkd.in/ebAk6M-H @loeildepaco #portraitfemme #femmeagricultrice #maraichage #maraichagebio #princedebretagnebio #agriculturebio #agriculturebiologique #metierfemme #nosproducteursontdutalent #nosmaraîchersontdutalent
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Quand prendrons-nous nos responsabilités chacun à notre échelle ? Tous et chacun pour la pérennité de nos sociétés en France 🇫🇷 Nos sociétés s’arrêtent, nos savoir-faire disparaissent, nos villages perdent leur âme. (réflexions ci-après) A Villebarou, cela faisait plus d’un siècle que ça sentait le chocolat. Imaginez la fierté de ces familles qui, au quotidien, nous permettaient de nous régaler. 📻 Un goût d’enfance qui disparaît : « il fallait mettre doucement le lait pour ne pas avoir de grumeaux » dixit un témoignage d’un gourmand à la radio. Bilan non exhaustif et sans aucune logique de classement, puisque tout a une répercussion : sur une famille, sur un territoire, sur un écosystème (client, fournisseurs), sur des savoir-faire : ⚙️ 109 salariés, si on extrapole à une famille : 109 x 3 = 327 personnes, des épouses, des maris, des enfants, qui partagent l’incertitude et la tristesse de cette situation. ⚙️ Un écosystème : fournisseurs (matière, packaging, industriel), des clients (vous, nous tous !). ⚙️ Des savoir-faire spécifiques liés au cacao : pressage, écabossage, fermentation… ⚙️ Une marque française menacée : Poulain. ⚙️ Un village qui perd en attractivité ⚙️ ... ⚙️ ... ⚙️ ... tout ce qui ne va pas se voir de suite. Que pouvons-nous faire à différentes échelles ? Réflexions… 1. En tant que consommateur : privilégions nos marques historiques, nos produits français . 2. Des politiques de soutien aux entreprises françaises. 3. Des plans quant à l’innovation-la modernisation : renforcer la compétitivité, adopter des pratiques ou diversifier les produits. C’était depuis 1848. Et en 2024, dorénavant nos bambins ne pourront plus l’inscrire dans leurs souvenirs d’enfance. #PME #souveraineté #Histoire #gastronomie #France
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Reportage au marché de légumes : Opportunités et défis des femmes commerçantes Introduction Le marché de légumes est un lieu vibrant et dynamique où se croisent des dizaines de commerçantes chaque jour. Ces femmes, véritables piliers de l'économie locale, y jouent un rôle crucial dans la chaîne de distribution alimentaire. Ce reportage met en lumière les opportunités et les défis qu'elles rencontrent dans leur activité quotidienne. Opportunités 1. Autonomisation économique : Pour beaucoup de femmes, le commerce de légumes représente une source essentielle de revenus. Cela leur permet de subvenir aux besoins de leurs familles et de gagner en indépendance financière. 2. Développement de compétences entrepreneuriales : Les femmes commerçantes acquièrent des compétences précieuses en gestion des stocks, négociation, et relation clientèle. Ces compétences sont transférables et peuvent ouvrir d'autres opportunités professionnelles. 3. Réseautage et solidarité : Le marché est un lieu de rencontres et d'échanges où les femmes tissent des liens de solidarité et de soutien mutuel. Ces réseaux informels sont cruciaux pour le partage d'informations et l'entraide. 4. Contribution à la sécurité alimentaire : En commercialisant des légumes frais, les femmes contribuent à l'approvisionnement en produits alimentaires sains et accessibles pour la communauté locale. Défis 1. Accès limité aux ressources financières : Beaucoup de femmes commerçantes ont du mal à obtenir des crédits ou des financements pour développer leur activité. Les institutions financières sont souvent réticentes à prêter à des petites entrepreneuses sans garanties suffisantes. 2. Conditions de travail difficiles : Les infrastructures du marché sont souvent inadéquates, avec un accès limité à l'eau potable, à l'électricité, et à des installations sanitaires appropriées. Cela rend les conditions de travail particulièrement ardues. 3. Concurrence et fluctuations des prix : Les fluctuations des prix des légumes, dues à des facteurs saisonniers ou à des variations de l'offre et de la demande, peuvent affecter les revenus des commerçantes. De plus, la concurrence intense au sein du marché peut réduire leurs marges bénéficiaires. 4. Charge de travail et responsabilités familiales : En plus de leur activité commerciale, les femmes doivent souvent gérer les tâches domestiques et les responsabilités familiales. Cette double charge peut entraîner une fatigue excessive et un stress accru. Conclusion Ce marché de légumes est un reflet vibrant de l'économie locale et de la résilience des femmes commerçantes. Malgré les défis qu'elles rencontrent, ces femmes continuent de jouer un rôle indispensable dans la société. Pour maximiser les opportunités et surmonter les obstacles, des politiques de soutien adaptées, telles que l'amélioration des infrastructures de marché et l'accès facilité aux crédits, sont essentielles. #afrifoodlinks #senegal #systeme_alimentaire Tashi Piprek
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
110 abonnés