C’est une méthode de dératisation pour le moins originale que Marseille a décidé d’adopter. La cité phocéenne fait à nouveau appel à des chasseurs un peu particuliers pour traquer les rats qui pullulent dans ses espaces verts : des furets. Après une première expérimentation concluante en 2022, la ville du sud mise sur ces mustélidés, prédateurs naturels des rongeurs, pour mener une lutte “douce et écologique” contre ses 1,5 million de rats. Les furets, des chasseurs de rats redoutables Dans le square Paul Mélizan, Nuit et Mûre sont à pied d’œuvre. Ces deux furets, spécialement dressés pour la traque aux rats, explorent les moindres recoins et galeries où se terrent leurs proies. Véritables spécialistes de la lutte anti-nuisibles, ils débusquent les rongeurs et les poussent droit dans les mailles des filets posés par les agents de la ville. En une demi-heure seulement, ce duo de choc peut capturer une trentaine de rats. Une efficacité redoutable. Une méthode de “prédation écologique” ancestrale Mais le recours aux furets pour chasser les rats est loin d’être une nouveauté. Comme le souligne Alexandre Raynal, l’éleveur et dresseur des mustélidés, cette technique remonte en réalité au Moyen-Âge. À l’époque déjà, on exploitait l’instinct de prédation naturel de ces petits mammifères carnivores pour lutter contre la prolifération des rongeurs dans les villes et les campagnes. Cette méthode fait disparaître au minimum 90% de la population de rats dans un secteur précis. Alexandre Raynal, éleveur de furets Une initiative saluée par les Marseillais Pour les habitants, c’est un véritable soulagement. Agnès, une retraitée de 78 ans, ne cache pas sa satisfaction. Dans son quartier, impossible de se rendre à la boulangerie sans croiser des rats qui se faufilent entre les jambes des passants. Un spectacle dont elle se passerait bien. Comme beaucoup de Marseillais, elle applaudit l’initiative de la mairie qui a décidé de faire appel à des moyens de dératisation innovants. Un fléau à éradiquer Car les rats représentent un véritable fléau pour la cité phocéenne. Selon les estimations, Marseille compterait pas moins de 1,5 million de ces rongeurs, nichés dans les égouts, les sous-sols ou même en surface. Un chiffre alarmant quand on sait qu’une seule femelle peut donner naissance à 2500 congénères au cours de sa vie. Pour endiguer cette prolifération galopante, la ville a donc décidé de miser sur des solutions alternatives aux méthodes de dératisation classiques. Une expérimentation prometteuse Après une première expérience réussie en 2022, qui avait permis d’éliminer entre 100 et 150 rats dans 4 parcs, la municipalité a donc renouvelé sa confiance aux furets chasseurs. Une nouvelle campagne est actuellement en cours dans 2 jardins particulièrement infestés. Si les résultats sont là, la ville envisage de pérenniser le dispositif dès l’été 2025 en lançant un appel d’offres. Une solution écologique plébiscitée L’objectif : développer...
Post de Maelien Goarin
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🐾 Le retour des grands #carnivores est la réponse de la #nature à la hausse des populations de cervidés et sangliers en #France et en #Europe, et une partie de la solution. Ce retour réussi est aussi le résultat d'interventions courageuses visant à rétablir les espèces qui avaient été éradiquées... et à (ré)apprendre à vivre avec. 🐻 La population des #ours qui avait pratiquement disparue a été renforcée par des lâchers successifs initiés il y a un peu moins de 30 ans. On compte aujourd'hui près d'une centaine d'ours dans les #Pyrénées: https://lnkd.in/dyfCSqNT 🎉 🐈 Le #lynx avait disparu depuis des siècles. L’espèce est revenue en France à la suite de réintroductions, les premières réalisées en Suisse, il y a environ 50 ans, et plus récemment depuis l'Allemagne. Le #Jura constitue le cœur de la population française, qui essaime vers les #Alpes, les #Vosges, et le massif central. Pour fêter cette réussite, rejoignez le Pôle Grands Prédateurs les 9 et 10 novembre à Lons-le-Saunier (39): https://lnkd.in/dcg4Sa2C 🍻 🐺 Les derniers #loups de France vivaient dans les plaines du sud-ouest dans les années 1930. Ils sont revenus, il y a un peu plus de 30 ans par les Alpes, depuis l'Italie où l'espèce n'avait pas été éradiquée. Leur retour a transformé les systèmes d'élevage, souvent dans la douleur, et avec des répercussions multiples sur les territoires. La réputation de l'espèce en a fait un totem autour duquel s'organisent des conflits politiques toxiques: https://lnkd.in/deJ-dY_a 📅 Pour en savoir plus sur ce sujet, rejoignez Vincent Vignon (Alkïos) la semaine prochaine pour un #webinaire sur le retour de ces espèces clé de voûte. C'est le 12 novembre, de 12h30 à 13h30: https://lnkd.in/gfMdrAgZ. #Rewilding #Réensauvagement #Renaturation #Prédateurs #Coexistence #Cohabitation Société Française pour l'Étude et la Protection des Mammifères (SFEPM) | Association Pays de l'Ours - Adet | Observatoire des Carnivores Sauvages | Observatoire des Carnivores Alpins (OCA) | LPO France | France Nature Environnement | Rewilding Europe | Office français de la biodiversité | French National Parks | Fédération des Parcs naturels régionaux de France | Réserves naturelles de France
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▶️ Le quotidien de l’action de l’État à travers les yeux d’une Dir Cab 👁️👁️ #ExpérienceNature #BrameDuCerf #Cerfs #Automne #Forêt #environnement #biodiversité À l'écoute du brame du cerf 🦌 … et des stratégies silencieuses des biches ! Durant l’ensemble de la période de brame, l’OFB organise des missions de surveillance pour protéger les sites où se joue cette parade amoureuse. ➡️ Cette semaine nous étions plusieurs de Préfecture et du Parquet à les accompagner et vivre cette expérience unique. 🎥 Observer le brame, c’est entrer dans la vie intime de ces majestueux cervidés. Le cri guttural des mâles résonne parfois jusqu’à des kilomètres à la ronde. Ils attirent les femelles, se défient et marquent leur territoire. 🤔 Et les biches dans tout ça..? Ne trouvez-vous pas que l’on ne raconte qu’une partie de l’histoire du brame : le brame du point de vue du cerf 🦌 ➡️ En réalité, les biches sont loin de n’être que spectatrices et passives. Elles décident de se laisser approcher ou se sauvent ce qui peut épuiser leurs prétendants, qui, lorsqu’ils se rencontrent se lancent dans de violents combats. De sorte que même silencieuses, ce sont les biches les véritables actrices de la période du brame. ⚠️ Le saviez vous ? Les bois des cerfs tombent et repoussent chaque année pour atteindre leur plein développement durant la période de brame. La croissance des nouvelles pousses sera ensuite de 1cm par jour ! ⛔️ Les cerfs peuvent se montrer très agressifs et vous prendre pour un rival. Alors ne les approchez pas et ne les éclairez pas la nuit. Si vous avez la chance de les observer, faites vous le plus discret possible et profitez du spectacle. 📷 Merci à l’OFB70 pour ces clichés haut-saônois Et l’actualité en continu sur Préfet de la Haute-Saône 🇫🇷 Ministère de l'Intérieur Romain ROYET Ministère de l'Environnement et de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher Office français de la biodiversité ONF (Office National des Forêts)
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La pépite du lundi pour bien débuter la semaine avec le paradoxe du lapin.🐰 Paradoxe, à la vue de la considération et traitement de ce lagomorphe (et oui le lapin n’est pas un rongeur, qu’on se le dise. #dédicace Johanna Schraffl-Grelier 🤩 ) Imaginez une entité extraterrestre qui arrive sur terre.🌍 Elle regarde les interactions entre les êtres vivants. 👨👨👧👧🐌🦆🐼 1er constat : une espèce s’autoproclame APEX, un prédateur sans prédateur au sommet de la biologie, de la pyramide de la dominance de toutes les autres. Droit de vie ou de mort sur l’ensemble du vivant…🤔 2e constat : Cette espèce dominante, détermine quel animal est là pour sa propre nourriture, lequel est là pour l’accompagner l’aider musculairement, lequel est là pour les loisirs et la compagnie. Cela avec un périmètre culturel et géographique. 3e constat : des paradoxes dans les critères du choix, avec mélange des usages : exemple du lapin. 🐇 Ce dernier rentre dans la case, loisir. Disponible à la vente dans les animaleries, il est un doux animal de compagnie avec une protection législative qui le protège contre toute maltraitance. L’article 521-1 du code pénal dit « Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. » Coté droit de l’image, vous en retrouvez les plus gros cliché avec cette fameuse carotte qui forme ce binôme mythique et qui pourtant est totalement faux. Pour comprendre, lisez le superbe livre de Hugo Clément ‘ les lapins ne mangent pas de carotte ‘ https://lnkd.in/eE2T_mb9 MAIS, il est aussi source de nourriture. À travers une industrie au doux nom de CUNICULTURE. Élevé de façon intensive dans sa grande majorité, ces lapins sont entassés dans des cages sans voir la lumière du soleil ou alors juste dans le transport vers l’abattoir. https://lnkd.in/e97t-bPN L214 À voir absolument le récit avec beaucoup de recul dans le superbe film Animal de #cyril Dion et Walter Bouvais https://lnkd.in/e2J9rHSm Comment expliquer à cet invité de l’espace qu’un humain peut le matin acheter un lapin en barquette pour le déjeuner et l’après-midi en acheté un en animalerie pour le pouponner ? Si vous avez la méthodo…. 🤨 #ESRS E4 #Biodiversité #RSE #ESG #ANIMAL
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𝐋𝐞𝐬 𝐛𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 ! 🦡 C’était le 15 mai dernier, mais on ne parle jamais assez du Blaireau ! 🌄 🌃 Crépusculaire et nocturne, ce mustélidé omnivore vit généralement en clans familiaux autour de grands terriers sans cesse aménagés. Ses mœurs sédentaires font de lui une espèce très routinière, qu’il est relativement facile de pister - quand on sait repérer ses empreintes, qui ressemblent à celles d'un petit ours ! 🌳🏔 Bien qu'il occupe des milieux très variés incluant bocages, landes et prairies, le Blaireau privilégie les zones boisées, jusqu'à 2 000 m d'altitude. Dans le Massif des Bauges, l’espèce est discrète, comme partout ailleurs, mais les appareils photographiques automatiques (ou « pièges photo ») permettent de le détecter à coup sûr. 🏡 Très sociable au sein de son groupe, il peut à l'occasion tolérer d'autres espèces de mammifères, qu'il accepte comme colocataires. Bref, on a sans doute beaucoup à apprendre du Blaireau... 😉 🗡 Pourtant, le déterrage - une pratique de vénerie sous terre consistant à massacrer des familles entières de blaireaux, adultes et jeunes, directement au terrier - est toujours légal en France. Si la dynamique de l’espèce est mal connue à l'échelle française en l'absence de protocole de recensement validé, d’autres menaces pèsent sur ses populations, sensibles notamment aux collisions routières et à la chasse. 🍃 Chez 𝐄𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞, on aime tous les Mustélidés – surtout ceux qui sont mal-aimés ! Nous pensons que mieux faire connaître les espèces permet de changer le regard parfois négatif que l'on porte sur certaines d'entre elles, et donc de mieux les protéger. Vous souhaitez communiquer sur des espèces injustement méconnues ? Nous sommes là pour vous aider ! 🦡 Pour en savoir plus sur la Journée mondiale de l'ASPAS : https://lnkd.in/e4zrueFV #blaireau #bauges #piègephoto #biodiversité ----- 👋 Moi c'est Nathalie, co-fondatrice d'Ermine, aux côtés de Guillemette. Notre mission ? 🎯Aider les structures qui possèdent des données naturalistes à les valoriser. 🎯 Que ce soit pour répondre à une question scientifique, écrire des rapports techniques, des articles scientifiques, des supports vulgarisés ou élaborer des projets de conservation, nous sommes là pour vous accompagner !
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https://lnkd.in/gPcdJq43 Une étude intéressante sur la gestion des tâches prioritaires par la Reine Fourmi. 2 priorités : gérer sa fourmilière et pondre des œufs pour augmenter sa population. Si les ouvrières sont présentes pour s'occuper de la fourmilière, la Reine ne fait que pondre, sinon elle s'occupe de la fourmilière. Elle fera les deux en fonction du nombres d'ouvrières présentes. c'est toujours des règles simples qui témoignent de résultats complexes. Rappelons nous, les cimetières des fourmis n'existent que grâce à un ordre très simple : stocker les fourmis mortes dans le tas le plus volumineux. A ne pas en douter, toutes ces études vont améliorer la sociabilité des robots humanoïdes.
Non, la reine fourmi n’est pas qu’une machine à pondre !
lejournal.cnrs.fr
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[Centre de soin] 🦊 La semaine dernière, une jeune renarde, saisie après avoir été détenue illégalement pendant plusieurs mois, a retrouvé sa liberté dans un environnement sécurisé, juste avant la période des amours. ❣️ Cette issue favorable est le fruit d’une prise en charge complète : 🧑🏻⚕️ soins vétérinaires tels que traitement des parasites et alimentation adaptée. Bien qu’en bonne santé à son arrivée, cette renarde présentait une imprégnation à l’humain, une conséquence directe de sa captivité. Un phénomène qui constituait un obstacle majeur à sa réintroduction en milieu naturel, mettant en lumière les effets néfastes d’une détention, même motivée par de bonnes intentions. Heureusement, grâce à des précautions rigoureuses et des interactions limitées à l’essentiel, comme le nettoyage de sa volière et sa nourriture, la renarde a retrouvé une méfiance naturelle envers l’humain et s’est pleinement ré-ensauvagée, maximisant ainsi ses chances de survie en milieu naturel. ‼️Rappelons-le : la détention d’animaux sauvages est strictement interdite ! Au-delà des sanctions pénales encourues 🧑🏼⚖️, ces actes nuisent à la survie des animaux et perturbent les équilibres fragiles de nos écosystèmes. Chacun de nous porte une responsabilité envers la faune sauvage. Ces animaux ne sont ni des compagnons ni des curiosités : leur place est dans la nature. Protéger leur liberté, c’est agir pour la biodiversité. Réfléchissons ensemble aux conséquences de nos actes, et engageons-nous à respecter la vie sauvage car leur avenir comme le nôtre en dépend.
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Les #hirondelles & #martinets sont de retour ! 🌎 Qu'en est-il de leur présence sur le Pays de Pouzauges ❓ 👉 Voici le bilan des observations de 37 vigies qui ont participé l'an dernier au programme de comptage de nids d'hirondelles "Pas de printemps sans ailes", dix ans après les premiers inventaires réalisés à l'échelle de la Région Pays de la Loire. L'objectif était d'évaluer le niveau de leur présence comparativement aux résultats d'il y a dix ans et alors que les indicateurs nous alertent sur leur déclin au niveau national ↘ Voici la synthèse des résultats 👇 Pas de printemps sans ailes est un inventaire qui s’inscrit dans le cadre des actions portées par la Communauté de communes du Pays de Pouzauges et de son label Territoire Engagé pour la Nature (TEN). https://lnkd.in/eyq95UeT
Hirondelles : le bilan des observations
cpie-sevre-bocage.com
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Pour cette seconde #illustration de ma série sur les interactions entre les anémones et les autres résidants des fonds marins, j’aimerais vous présenter le cas des crabes boxeur. Bien que les crabes boxeur puissent provenir de différentes espèces, ils appartiennent tous à la même sous-famille ( les Polydectinae) et surtout ils partagent tous de minuscules pinces ne servant qu’à une seule chose : saisir des anémones. En effet, afin de survivre dans leur environnement, les crabes boxeurs créent une relation avec diverses espèces d’anémones, qu’ils vont tenir dans leur paire de pinces, et utiliser comme outils afin de remplir diverses actions vitales. Principalement, les crabes boxeurs vont à utiliser leurs anémones (et surtout le venin qu’elles injectent à ce qu’elles touchent) pour paralyser de petites proies avant de les dévorer. Cette venimosité joue aussi un rôle dans la défense des crabes face à leur prédateur ( comme sur l'illustration accompagnant ce texte). Quand ils se sentent en danger, les crabes boxeur vont commencer à agiter leur bras en l’air afin d’exposer leurs anémones clairement à la vue de tous. Et si jamais un prédateur tente malgré tout sa chance et s’approche un peu trop prêt, le crabe va frapper son assaillant avec son anémone, provoquant ainsi la fuite du prédateur. Les crabes boxeurs étant incapables entre autres) de se nourrir et de se défendre efficacement sans une paire d’anémones, on peut affirmer qu’au-delà de bénéficier de cette relation, ces crabes en sont dépendants. Mais l’inverse est-il vrai ? En matière d’accès à la nourriture, on estime que les anémones portées par ces crabes, même si elles servent à capturer des proies, mangent jusqu’à 8 fois moins par rapport à si elles avaient vécu une vie classique fixée au sol. Cela vient du fait que les crabes boxeurs ont pour habitude de voler à leurs anémones autant de nourriture que possible. Cette sous-nutrition provoque entre autres chez ces anémones un arrêt de la croissance. Il est donc assez évident que les anémones prises dans des relations avec des crabes boxeur souffrent plus qu’elles ne bénéficient de la situation. Sans parler du fait que le mode de vie qu’imposent ces crabes aux anémones les empêche de se reproduire sexuellement. Ainsi là ou à première vue on aurait pu penser à une relation mutualiste, comme celle qui lie les poissons-clown avec leurs anémones, on a en fait à faire à tout autre chose. Les crabes boxeurs exploitent sans contre partie les anémones qu’ils capturent et ont même rendu leur mode de vie dépendant de cette exploitation. Nous avons donc ici à faire à un étonnant cas de parasitisme. #vulgarisation #communication #médiation #scicom Source : Schnytzer, Y., Achituv, Y., Fiedler, G. C., & Karplus, I. (2022). The intimate relationship between boxer crabs and sea anemones: what is known and what is not. Oceanography and Marine Biology, 495-531.
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Le Sonneur à ventre jaune - Bombina variegata Petit crapaud de 3 à 5 cm reconnaissable à sa robe pustuleuse marron, sa pupille en forme de coeur et son ventre jaune parsemé de tâches noires à grises, le sonneur à ventre jaune est une espèce présente dans une grande partie de l’Europe, de la France à la Roumanie. Au sein de l'hexagone les populations les plus importantes se trouvent dans le nord-est, les Alpes et le Massif central, avec quelques populations résiduelles dans l’ouest. Dans notre région Provence-Alpes-Côte d'Azur ce dernier a disparu de nombreux départements comme le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône ou bien encore les Alpes-Maritimes au cours du XXe siècle. Les principales raisons de sa disparition sont la destruction de ses habitats de prédilections que sont les zones humides temporaires. Ce dernier n'est à l'heure actuelle présent en PACA que dans les Hautes-Alpes et quelques stations éparses dans le nord des Alpes-de-Haute-Provence. Individu observé au cours d'une prospection ciblée sur cette espèce dans le cadre d'un suivi par photo-ID/CMR. Plusieurs individus furent observés ce jour-ci soit relativement tôt en saison puisqu'au début du mois d'Avril. Les températures clémentes et chaudes des premières semaines du printemps ont réveillé les sonneurs... PHOTO : (c) Antoine Coquis SOURCE : PNA/PRA Sonneur à ventre jaune
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🐸 Inventaire du Sonneur à ventre jaune !🐸 ▪️ Le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) est une espèce précieuse mais fragile ! Cet amphibien, inscrit comme vulnérable sur la Liste rouge nationale, peuple nos mares et ornières. C’est une espèce majoritairement forestière dans le Grand-Est qui est sa principale aire de répartition en France. Sa particularité réside dans son ventre jaune tâché de noir, unique à chaque individu, et ses pupilles en forme de cœur 💚. ▪️ Pourquoi le Sonneur à ventre jaune est-il en danger ? 🔍 Sensible au dérangement, notamment par les véhicules motorisés, il souffre de la destruction de son habitat. 🌍 Les épisodes climatiques extrêmes, tels que les sécheresses ou les pluies torrentielles, menacent sa survie et sa reproduction. 📉 Son déclin est alarmant : les effectifs diminuent, mettant en péril la pérennité de ses populations. ▪️ L'action du Parc : 📅 Depuis 2021, nous surveillons attentivement les populations de Sonneurs à ventre jaune. Nous avons mis en place un protocole de suivi inspiré du Plan National d'Actions pour le Sonneur. En 2021, le Parc et le CPIE Champagne Sud ont prospecté les sites Natura 2000 à la recherche de points d’eau favorables aux sonneurs. En 2022, Gautier de l'équipe du Parc a testé le protocole et en 2023 Léa a réalisé la première année de suivi. Cette année, Vivien s'occupe de la deuxième année de suivi. L’année prochaine sera la dernière année de suivi. Le but du suivi est d’évaluer les effectifs présents sur les sites et de réfléchir à leur gestion pour pérenniser les populations de Sonneur. ▪️ Le cas de "Fred" ! 🔍 Nous avons fait la connaissance de "Fred", un Sonneur mâle résidant à Trépail, que nous avons rencontré en 2022, 2023 et 2024 et qui a droit à un petit prénom 😄 ! La première fois qu’on l’a capturé, il faisait 0,95 g pour 2,6 cm. Maintenant il en est à 5,5 g pour 4,2 cm ! Une belle évolution ! ⚠Nous vous rappelons que l'espèce est protégée donc interdiction de la capturer ou la toucher sans dérogation spéciale. ------------------ L’ingénierie, les actions ainsi que l’« Animation 2023-2025 des sites Natura 2000 FR2100271 et FR2100312» sont cofinancées par la Région Grand Est et l’Union européenne avec le Fonds Européen de Développement Régional. Eva Poilvé Gautier Duchenet Vivien Schils Fanny Bourgoin Alexis Bourgeois Alexandra Pinelle Léa JOLY
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