Post de Wise Women

✨ Découvrez l'univers d'Hervé GRANSART et son roman poignant "Bats-toi" ! 👉 Hervé GRANSART est un auteur engagé et bénévole depuis plus de 20 ans dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Dans cette interview exclusive, il vous livre ses réflexions profondes. Il y dévoile les motivations derrière "Bats-toi", un roman inspiré de faits réels, où il explore la mécanique de l'emprise dans les relations toxiques et la longue reconstruction des victimes. 💬 Dans cette interview, Hervé GRANSART aborde : ✅ Son choix audacieux de ne pas nommer les personnages, permettant une identification universelle aux victimes de violences conjugales. ✅ La complexité de la psychologie de l'agresseur et de la victime, en montrant comment l'amour initial se transforme en un cycle destructeur de manipulation et de violence. ✅ La difficulté de la reconstruction pour ces femmes, un processus souvent long et semé d'embûches. 📚 "Bats-toi" est un cri du coeur. A travers ce récit, Hervé GRANSART met en lumière les réalités encore trop souvent invisibles des violences conjugales. Ce roman est bien plus qu'un simple témoignage. C'est un hommage à toutes celles qui luttent chaque jour pour se reconstruire. Loin des clichés et des fins trop idéalisées, "Bats-toi" vous rappelle la complexité de la résilience. Une lecture qui bouscule, interroge et fait réfléchir. 💪 Pourquoi lire "Bats-toi" ? ✅ Découvrir un récit authentique et puissant sur un sujet de société important. ✅ Comprendre les ressorts psychologiques de l'emprise et de la violence. ✅ Soutenir la cause des femmes victimes et contribuer à la sensibilisation contre les violences encore trop fréquentes. 👉 Découvrez l'interview complète d'Hervé GRANSART ici : https://lnkd.in/eQwaxAK3 👉 Découvrez l'article promotionnel du livre "Bats-toi" : https://lnkd.in/epkN4wz7 🌟 N'attendez pas qu'il soit trop tard pour agir. La sensibilisation passe aussi par l'achat du livre et la lecture. #interview #violencesconjugales #resiliences #femmes #bloglitteraire

LECTURE : DOMPTER LES VAGUES DE VIOLENCE DE L'ADOLESCENCE Ce roman explore la représentation des conflits et des défis que rencontrent les adolescents à travers la lentille de la fiction. Il met en lumière la complexité des émotions et des situations avec lesquelles les adolescents sont confrontés, soulignant la pertinence de ces représentations dans la compréhension de la jeunesse actuelle. Ce récit capte la fragilité de l'adolescence tout en mettant en lumière sa force et sa résilience. En examinant ces différentes perspectives, ce roman invite à une réflexion plus profonde sur la manière dont la société perçoit et traite les problèmes auxquels les jeunes sont confrontés. En explorant la manière dont la fiction peut être un miroir de la réalité adolescente, il souligne l'importance de donner la parole aux jeunes et de reconnaître la validité de leurs expériences. Il met en lumière le pouvoir des récits fictionnels à susciter l'empathie et la compréhension, incitant les lecteurs et spectateurs à réfléchir sur leur propre relation à la violence et à l'adolescence. Le Devoir, 06-07-2024 #ViolenceAdolescente #Fiction #Jeunesse #Identité #Résilience #Littérature #Cinéma #Émotions #Adolescents

Écouter jusqu'au bout en ce dernier jour de l'année, comme pour bien marquer ce qui doit être arrêté et que personne désormais, grace à l'immense courage des victimes de violences sexistes et sexuelles, très majoritairement masculines, ne peut plus ignorer : la culture du viol en France, le système anti victimaire protecteur des auteurs et qui minimise leurs faits de violence. Cette omerta sur une idéologie sexiste étouffante, des pratiques banales dans un mensonge permanent, un mépris total des victimes, par les auteurs, impunis, mais aussi sociétal. Des victimes qui paient toujours et durablement leur immense courage de dire, de lutter, toujours pour les Autres, pour "plus jamais ça", quand on leur prête des intentions vengeresses et vénales, alors qu'elles perdent tout. Ou presque. Sauf notre gigantesque considération à nous qui savons, qui comprenons, qui voulons la même chose : éradiquer la domination masculine, transformer la masculinité, éliminer celle, hégémonique pour éliminer le sexisme, le prévenir, l'empêcher, créer enfin des conditions égalitaires entre les genres et faire cesser la violence misogyne, comme celle, raciste, celle, éducationnelle et à l'encontre des enfants, comme toutes les autres. 2024 est l'année du Courage des Victimes, des Femmes victimes, des Féministes. À travers le monde. Et de penser à toutes celles assassinées par les hommes dans des guerres stupides, atroces, dévastées par le viol de guerre. L'urgence est la transformation des hommes, de la masculinité. Pour des femmes libres, une société résiliente, il faut des hommes, des vrais : des hommes justes. YADUTAF. MERCI #JudithGodreche #adelehaenel #giselepelicot et merci à chaque Survivante de violence masculine qui parle et à toute qui parle en silence, à tout·es les Survivant·es de violence sexiste et sexuelle, aux Féministes qui travaillent d'arrache pied, sans moyen et contre la puissante résistance patriarcale incluant nombre de femmes qui en profitent au détriment des autres, sciemment et inconsciemment. Une chose est certaine : oui, ça ne sera jamais plus comme avant.

Livres : Hommes battus Cet ouvrage propose un renversement de perspective, utilisant la lorgnette de l'Histoire pour lever un persistant tabou : les situations de domination subies par certains hommes en raison des mauvais traitements de violentes femmes, voire "extrêmement violentes", rompant le silence sur ces "cas" par l'exploitation d'archives judiciaires tant séculières ("factums", procédures d'instruction criminelle des bailliages et de la Cour souveraine de Lorraine et de Barrois...) qu'ecclésiastiques (demandes de séparation de corps et d'annulation de mariage déposées à l'officialité de Toul...). Il en ressort l'édifiant récit de quelques affaires lorraines se déroulant au cours du XVIIIe siècle, plusieurs cas de figure émergeant, de la réactionnelle violence défensive face à une masculine agression à l'oppressive violence de véritables matricides maltraitant leur conjoint jusqu'à ce que mort s'ensuive. Une façon de rappeler que la violence reste une construction sociale et culturelle s'inscrivant en la complexe dynamique des relations et des assignations de genre, mais aussi une façon d'identifier les singuliers traits de cette violence spécifiquement féminine, souvent psychologique, intime et symbolique, ne se comprenant que réinscrite en une "histoire conjointe" des violences des 2 sexes et incitant les historiens à porter à nouvel examen la force du "sexe faible"... https://lnkd.in/e7m9mjPB

Du 24 au 26 mars, c'est le Printemps du #Cinéma : 5€ la séance. Vous ne savez pas quoi aller voir ? Voici une sélection de 8 #films qui ont attiré notre attention et que nous irons certainement voir. 👉 Article complet à lire ici : https://lnkd.in/eH99eaG5 🎟️ Mémoire et exil dans "Bye Bye Tibériade", un voyage documentaire à travers quatre générations de femmes palestiniennes audacieuses. 🎟️ Le plus gros succès de l'année 2023 au box-office italien : "Il reste encore demain" qui traite des violences conjugales. 🎟️ Violence ordinaire et institutionnelle en Iran. "Chroniques de Téhéran" montre comment les régimes totalitaires contrôlent les aspects intimes de la vie des individus, tels que le corps, la sexualité, l’identité. 🎟️ 25 ans après la parution de "L'Inceste", Christine Angot prend la caméra pour traiter le sujet sous format d'un documentaire dans "Une famille". Un sujet très difficile mais essentiel : rappelons qu'au moins 6,7 millions de personnes ont été victimes d'inceste en France. 🎟️ Dans le thriller "Inchallah un fils", le réalisateur jordanien Amjad Al Rasheed pose une vision sans concession de la société patriarcale. 🎟️ Comment les agressions sexuelles viennent perturber la construction de l'identité des jeunes françaises aujourd'hui, leur vision du monde et leurs relations ? La réalisatrice Nora El Hourch en propose une interprétation possible dans "HLM Pussy". 🎟️ "La Nouvelle femme" : le travail de Maria Montessori et la sororité entre deux femmes qui veulent s’émanciper du regard, du rejet de la société. 🎟️ Et enfin, évidemment, l'incontournable "La Zone d'intérêt", primé à Cannes et aux Oscars. Brûlant d’actualité, ce film est un miroir sur nos sociétés. Et vous : Quels films vous donnent envie ? En avez-vous déjà vu certains ? #culture

La CIASE ce samedi: « Les évêques informés et les responsables d’Emmaüs ont étouffé les affaires. L’occultation créait un secret partagé, au détriment des agressées, jamais prises en compte. » Deux jours plus tard, Martin Hirsch: « Pendant 50 ans, Emmaüs a pensé que ces comportements étaient de l’histoire ancienne. » 50 ans de silence et/ou de déni. Mais 48 heures à peine entre ces deux tribunes. De la confusion à tous les étages. Des témoignages cachés à l’époque et qui sont exposés aujourd’hui dans le moindre détail, jusque dans leurs contradictions (qui « ne sont pas de nature à saper irrémédiablement [mais un peu quand même?] la fiabilité de ce qui est rapporté »…mais alors quel est l’intérêt de rendre désormais publiques ces contradictions quand on sait que la parole est déjà si fragile?). Une tribune qui contredit l’autre. On savait? On ne savait pas? Mystère. Il est important de rappeler, au regard de leur parcours ultérieur, que certains avaient probablement énormément à perdre s’ils avaient cherché à savoir, ou parlé. C’est peut-être sur cela que se base le plus l’omerta: savoir quand il est opportun de ne pas parler - et donc quand il est opportun de se mettre à parler. Tant que cette culture-ci existera, tant qu’elle imprègnera les âmes, il sera plus désavantageux - voire plus dangereux - de parler que de se taire. Il faut donner le moyen à tous ceux qui auraient la possibilité de parler de le faire.

Comment penser l'impensable? Cette femme ne pouvait même pas concevoir cette réalité étant donné le décalage entre ce qu’elle apprend avoir vécu et la manière dont se présente son mari au quotidien, avec les autres. Il est facile et rassurant de penser que c’ est un homme particulier. Ou sa femme. Ou ce couple. Ou cette famille ... Mais le décalage entre ce qu'on dit et ce qu'on fait n'est-il pas courant? Comme le décalage entre ce qu'on fait et ce qu'on pense? Que s'est-il passé? que se passe-t-il? QUI SUIS-JE? Derrière le masque ? derrière la fonction ? derrière le rôle que j’endosse ? Pour moi, cette question est une clé de compréhension. Nous pouvons continuer à avancer, en endossant différents rôles, sans nous poser de question... mais à quel prix? Nous pouvons nous inspirer de ce qui est là, de la nature et des enfants, et voir la vie comme un cheminement où on évolue, sans cesse, on tombe … on se relève … sans savoir de quoi demain sera fait. Et cette incertitude fait partie de la vie et doit être acceptée comme telle. Comme notre imperfection et notre humanité. La question contient la réponse si on a conscience qu'on ne sait pas, que nous changeons en permanence, que nous sommes reliés aux autres et à l'environnement, dont nous dépendons. Il est important de comprendre d'où on vient, comment on fonctionne et d'avoir un cadre clair: un cap, des valeurs et des clés de décryptage de nous-mêmes et des autres. Les révélations récentes sur l’abbé Pierre nous enseignent ça : on est capable de grandes choses comme du contraire

Un séisme traverse la France alors que l’Abbé Pierre, figure emblématique de la charité et fondateur du mouvement Emmaüs, est visé par une vague d’accusations de violences sexuelles. Face à l’ampleur du scandale, une commission d’experts indépendants vient d’être mise en place pour tenter de démêler le vrai du faux dans cette sombre affaire qui ébranle tout un pays. Les accusations qui font vaciller une icône Depuis juillet dernier, les langues se délient et les témoignages accablants se multiplient à l’encontre de l’Abbé Pierre. Plusieurs femmes affirment avoir été victimes d’agressions sexuelles, parfois lorsqu’elles étaient mineures, de la part de celui qui incarnait la générosité. Des faits qui se seraient déroulés sur une période s’étalant des années 1950 aux années 2000, et dont la gravité pourrait relever du viol dans certains cas. Face à ces révélations, c’est tout un pays qui se retrouve sous le choc. Comment un homme aussi respecté et admiré a-t-il pu se livrer à de tels actes ? Et surtout, comment a-t-il pu agir en toute impunité pendant si longtemps ? Autant de questions qui taraudent l’opinion publique et auxquelles la commission d’enquête va tenter de répondre. Une commission pour “mettre au jour la vérité” Mise en place conjointement par Emmaüs France et Emmaüs International, cette commission d’experts indépendants sera présidée par Céline Béraud, directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Sa mission : analyser les dysfonctionnements qui ont permis à l’Abbé Pierre “de ne pas être inquiété” malgré les actes dont il est accusé. Un travail de longue haleine qui devrait durer deux ans. L’une des gageures sera de saisir et d’analyser les mécanismes qui ont permis de produire du silence durant plusieurs décennies autour de ces faits très graves. Céline Béraud, présidente de la commission Pour mener à bien ses investigations, la commission aura un “accès complet” aux archives de l’Abbé Pierre et d’Emmaüs International. Elle pourra également procéder à “l’audition des personnes de son choix, témoins, expertes, proches ou membres de la famille” du religieux. Un travail d’ampleur pour tenter de comprendre comment de tels actes ont pu rester impunis aussi longtemps. Le soutien de l’Église dans la quête de vérité Dans cette douloureuse affaire, l’Église catholique se veut pleinement coopérative. La Conférence des évêques de France a ainsi réaffirmé “la disponibilité de l’Église catholique en France pour contribuer à faire toute la lumière”. Une position saluée par de nombreux observateurs, alors que la question d’une potentielle omerta interne plane sur l’institution religieuse. Selon des sources proches de l’Église, des éléments troublants concernant l’Abbé Pierre seraient en effet présents dans les archives ecclésiastiques depuis des décennies. Certains évoquent même des mentions de “grand malade mental” pour qualifier le fondateur d’Emmaüs dès les années 1950. Des pièces cruciales pour la...

Nous assistons à une montée de la violence dans toutes les sphères de notre société. Boris Cyrulnik nous explique ici ses mécanismes: "il y aurait 2 origines à la violence humaine: 1️⃣ l'une enracinée dans la biologie, une carence affective au cours du développement de l'enfant qui altére son cerveau, 2️⃣ l'autre dans la culture qui réduit la conscience en voulant imposer une seule vérité" Il est clair que nous souffrons des deux. Un livre qu'il faut lire à tout prix pour comprendre l'amertume de notre époque 😶

Nouvel entretien sur Zone Critique, sous la plume attentive de Benoit Landon. « J’ai l’impression qu’il s’agit du roman le plus politique que j’aie écrit. Dans les précédents, mes idées sont plus en arrière-plan, moins définies même pour moi. Alors que dans ce roman, je savais en partie ce que je voulais dire. Il y a une critique des structures patriarcales, mais sans exclure les impacts subis par les hommes. Cet aspect est essentiel dans ma perspective du féminisme, c’est un enjeu qui affecte tout le monde et qui impose des manières de vivre et des contraintes de comportement à l’ensemble de la population. Il y a par ailleurs une dédramatisation de la sexualité et de la fonction sociale du travail du sexe qui me paraissait importante. Je pense que lorsqu’on apprend à se connaître, à perdre la fragilité de notre identité, on est plus capable d’accueillir l’identité des autres sans vouloir imposer notre vision des choses. La meilleure manière de vivre en société est d’être confiant par rapport à ce que l’on est et de réussir à accepter que l’autre ne soit pas comme nous. » À lire en entier en ligne.