💬 “Les JO ? C’était il y a des mois, vous vous souvenez encore de ça ?” Une question qui pique mais qui reflète une réalité bien française : l’enthousiasme post-olympique s’efface vite, et les bonnes résolutions pour intégrer davantage de sport à l’école semblent déjà vaciller.
Le sport ne devrait pas être une simple “option”, mais une composante essentielle de l’éducation. Au-delà des bénéfices physiques, il façonne l’esprit d’équipe, la persévérance et la discipline, des valeurs qui résonnent bien au-delà des terrains de jeu.
🤔 Alors pourquoi ce désamour si rapide ? Manque de vision à long terme ? Résistance au changement dans un système scolaire déjà surchargé ? Pourtant, avec la sédentarité qui explose et l’exposition aux écrans toujours croissante, offrir plus d’heures de sport en milieu scolaire aurait été une réponse proactive à des enjeux de santé publique.
Paris 2024 avait tout pour être le levier d’une transformation durable de nos pratiques. Ne laissons pas cette opportunité filer comme un sprint mal engagé.
📢 Il est temps de remettre le sport pour tous au cœur des priorités éducatives. Et vous, qu’en pensez-vous ? Le sport à l’école est-il une nécessité ou un luxe dont on peut se passer ?
#EducationNationale#Sport#SantéPublique#JO2024#HéritageOlympique#RéflexionCollective
Performance Coach for Athletes / 18 Years Expertise with Pro & National Teams & Pro Players NBA / EUROLEAGUE / EUROCUP / LNB
🏃♂️ Breaking News : La France confirme sa passion légendaire pour le sport !
Après avoir célébré l'annonce des deux heures de sport supplémentaires au collège comme LA solution miracle pour transformer nos ados en futurs champions olympiques, nous faisons marche arrière. Parce que bon, pourquoi s'embêter avec la pratique sportive quand on peut rester assis ? 🪑
"Les JO ? C'était il y a des mois, vous vous souvenez encore de ça ?" 🤔
Apparemment, l'héritage olympique a une date de péremption plus courte qu'un yaourt. On pensait naïvement que Paris 2024 allait bouleverser notre rapport au sport... mais la French Touch, c'est plutôt "touche pas à mes heures de cours traditionnelles" !
Pendant ce temps-là :
- La sédentarité continue son sprint 🏃♂️
- Les écrans remportent la médaille d'or de l'occupation des jeunes 🥇
- Le "sport à l'école" reste au stade de vœu pieux 🏆
#EducationNationale#Sport#JO2024#HeritageParis2024#Innovation#ChangementDeDirection#FrenchParadox
Qu'en pensez-vous ? L'éducation au sport mérite-t-elle vraiment d'être reléguée au banc de touche ? 🤔
Enseignant en STAPS, Agrégé d’EPS, Université Paris-Est Créteil, Auteur « Une histoire politique de l’EPS » et « Les Jeunes et le Sport. Penser la société de demain ».
#Paris2024 Jour J !
Et une question récurrente, la France, pays de sport ?
Le sport qui se regarde (le spectacle sportif offert durant 2 semaines) n’est pas une condition suffisante pour passer d’un pays de sportifs (un sport qui se pratique) à un pays culturellement sportif (un sport qui s’apprend et se transmet).
L’enjeu c’est donc l’après, l’héritage immatériel et social laissé au plus grand nombre (prioritairement celles et ceux éloignés de la culture sportive).
Cela passera nécessairement par une meilleure reconnaissance de la culture du sport dans notre pays, ainsi qu’à l’école.
Conseil de lecture pour faire du sport autrement et entre les lignes 😉
De Boeck Supérieur
🇫🇷📚⤵️
Plus de 1500 athlètes et entrepreneurs accompagnés avec l’Académie de la Haute Performance | Conférencier | Auteur de 3 livres sur la gagne | Développement international
🎁 𝐉'𝐨𝐟𝐟𝐫𝐞 𝟓 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐈𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐭𝐞́ 𝐆𝐚𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐚̀ 𝟓 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐞𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟒
😰 Une récente étude a mis en lumière une vérité troublante :
𝟏 𝐚𝐭𝐡𝐥𝐞̀𝐭𝐞 𝐨𝐥𝐲𝐦𝐩𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝟒 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐭𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐩𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐬𝐢𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞.
🥇 C’est cette réalité qui m’a inspiré à offrir 5 programmes Identité Gagnante à 5 athlètes qualifiables pour ls Jeux Olympiques.
Pourquoi cela compte-t-il tant pour moi ?
Car je sais ce que c’est que de 𝐬’𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢̂𝐧𝐞𝐫 𝐝’𝐚𝐫𝐫𝐚𝐜𝐡𝐞 𝐩𝐢𝐞𝐝 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐬𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐞𝐫𝐫𝐞𝐮𝐫, 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐬𝐞 𝐛𝐚𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐮𝐥 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐩𝐚𝐫𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞…
🦾 Je sais ce que c’est que de 𝐬𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐫 𝐬𝐞𝐮𝐥 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐭, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐚𝐜𝐡𝐢𝐧𝐞, 𝐨𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐜𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐥𝐚̀…
Je sais ce que c’est que de 𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐫𝐨𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐟𝐢𝐧𝐢𝐫 𝐟𝐫𝐮𝐬𝐭𝐫𝐞́ 𝐝𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐬𝐮 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐨𝐧 𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐬𝐢 𝐟𝐚𝐜𝐢𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢̂𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭.
⭐️ Alors quand pendant notre programme, je vois nos athlètes devenir sereins, confiants, transcender la peur de l’échec et performer dans le bien être, ça n’a pas de prix pour moi !
✨ 𝐄𝐭 𝐚𝐮-𝐝𝐞𝐥𝐚̀ 𝐝𝐮 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭, 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐞̂𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐭𝐬, 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐮𝐱-𝐦𝐞̂𝐦𝐞𝐬, 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐦’𝐚𝐧𝐢𝐦𝐞 𝐚𝐮 𝐪𝐮𝐨𝐭𝐢𝐝𝐢𝐞𝐧.
🚀 Alors si aujourd’hui tu es en route pour Paris 2024, profite de cette occasion unique de transformation et rejoins les rangs des athlètes prêts à tout donner, sans regrets.
(80% de nos olympiens ont ramené une médaille sur les précédents JO)
👇 𝐓𝐮 𝐩𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞̀𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐯𝐢𝐚 𝐥𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐧 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬.
👉 Et si tu connais un athlète en route pour Paris 2024, partage lui ce post !
#paris2024#roadtoparis2024#jeuxolympiques#preparationmentale#depolarisation
Administrateur Comité Régional Olympique et Sportif Pays de la Loire, membre C.A Fédération Française 〽️ontagne/Escalade (2021-2024)
Volontaire JOP2024 🔵⚫🔴🟡🟢
Senior consultant engineer, telecom & IoT.
L'#eSport, "l'envers du décor ?"
Je sais par avance, que je vais relancer le débat !
Mais je profite de la consultation sur la #GCN2024 (*)
L’esport, révèle (il me semble) une réalité bien différente de l’image glamour souvent associée à ce domaine.
Des premiers pas des jeunes espoirs aux désillusions des anciens joueurs, la carrière des #esportifs n’a rien d’un long fleuve tranquille.
Voici quelques facettes de cet univers ⤵️
https://lnkd.in/eg69pgJG
En somme, derrière les paillettes et les stades remplis de fans, la vie d’esportif est loin d’être toute rose.
Voici ma proposition soumise à Make.orghttps://lnkd.in/dcgfGPiU
"Il faut mieux encadrer l'eSport : coachs, mentors ... et les organisations ayant un rôle crucial à jouer pour promouvoir des pratiques saines et soutenir le développement personnel et social des joueurs "
(*) La Grande Cause Nationale c'est :
▶️Valoriser la place du sport en France
▶️Inciter les français à la pratique sportive
▶️Mettre le sport au cœur des politiques publiques
https://lnkd.in/eGDm4cAM
🏆 En 2022, 70 % des adultes français déclarent pratiquer une activité sportive, de manière régulière ou occasionnelle.
Une part légèrement supérieure à la moyenne européenne, mais qui cache de grandes disparités.
Partagez avec nous vos solutions pour favoriser la pratique sportive de tous les Français, quel que soit leur âge, condition physique ou budget.
#GCN2024#APS#SédentaritéMinistère des Sports et des Jeux Olympiques et ParalympiquesComité Paralympique et Sportif FrançaisComité National Olympique et Sportif Français (CNOSF)Agence nationale du SportThink tank Sport et CitoyennetéTPS ConseilOlbia ConseilJulian JAPPERTJean-Luc SadikBenjamin Carlier
🥇 🥇 JO 2024: coup de projecteur sur une valeur étouffée: la méritocratie!
On ne va pas se mentir, cette année 2024 avait assez mal commencé à l'image de son mois de juillet particulièrement délicat et je ne parle pas de météo (si seulement)!
Puis, viennent les JO à la fois tant attendus et tant redoutés, marqués par un nombre de doutes et de polémiques qui auraient pu justifier un podium dédié.
Entre nous, j'espère vraiment que cette pluie de médailles françaises fera taire les détracteurs les plus avertis au moins l'espace d'un temps.
En parlant de médailles, j'aimerai profiter de ce bel espace médiatique que nous offre LinkedIn pour en décerner une à Julia de Funès et sa dernière chronique qui lie notre actualité olympique à une analyse sociétale intéressante. 📃
Si l'Express était un Tatami, Julia de Funès y serait sûrement notre Teddy Riner du verbe; une experte pour coucher le bon mot; un poids "plume" dans la catégorie poids lourd; une ceinture noire qui marque un Ippon à une forme de bien-pensance. 💪
Elle décrit l'écart croissant entre les valeurs dans le Sport, tant convoitées, et leur transposition malheureusement très dégradée dans ce nouveau monde davantage façonné par des sources de distraction intarissables.
Elle pointe également du doigt le fait que poursuivre une première place pour se différencier de ses adversaires en étant le meilleur soit totalement admis et revendiqué lors d'épreuves sportives tandis que dans le monde "non-sportif", notamment en entreprise, il est plutôt question de faire taire tout lien à la méritocratie...
Ce n'est pas vrai partout ni pour tout le monde (et je sais de quoi je parle, œuvrant dans un cabinet de conseil depuis presque 20 ans 😉), il ne s'agit pour le moment que d'une tendance. Le reste à découvrir dans l'article dont je vous partage le lien plus bas 🙂.
Merci en tout cas pour cette nouvelle médaille d'Or Mme de Funes :-) 🏅
N'hésitez pas à me partager vos avis constructifs 😇
PS: aucun de mes post ne résulte de ChatGP ou autre IA du genre (ça devient important de le préciser).
#JO2024#Olympisme#Méritocratie#ViveLeSport#ViveNosMédaillés#ViveLaFrancehttps://lnkd.in/eKgwrvns
Clap de fin pour #Paris2024 🥲👋
Au delà de l’événement collectif, est-ce que ça aura fait bouger les lignes du sport et de l’activité physique en France ? 👇
Pendant tout l’été on a encouragé, fêté, et pleuré aussi, pour tous ces athlètes qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes et nous ont rendu si fiers 👏
On devra maintenant attendre 4 longues années avant de revoir l’incroyable Équipe de France de Cécifoot remettre en jeu sa médaille d’or 🥇🇫🇷, et voir la persévérante Equipe de France de Handball se battre pour l’or qui leur a malheureusement échappé cette année. Et on sera encore à leurs côtés pour #LA2028 👊
Alors qu’en entreprise certains nous expliquaient il y a 6 mois que les gens en avaient déjà assez des JOP 2024 et que le sujet était galvaudé 🙄, pas besoin cette fois d'attendre 4 ans pour constater combien ces jeux ont déjà fait évoluer les mentalités :
👉 La performance était reine, l’inclusivité est aujourd’hui mise à l’honneur
👉 Le sport était vu comme réservé à certains, la joie et la générosité des athlètes l’a rendu accessible à tous
👉 L’excellence des athlètes pouvait sembler éloignée de nos réalités, elle inspire plus que jamais aujourd’hui !
Dans les esprits, au delà de la performance, le sport et l’activité physique sont devenus source de convivialité, de dépassement de soi, et bien sûr : de santé !
Et c'est je pense un des héritages fort de ces jeux 💪
En entreprise comme ailleurs il y aura un avant et un après #Paris2024, et fizYou sera évidemment au rendez-vous pour continuer à proposer des solutions pratiques et concrètes pour faire du #sportsanté une priorité 🚀
#sportech#innovationSporTech FrParis&CoLa Ruche®️Florian Patalagoity
Une journée du sport le 14 septembre : une fausse bonne idée !
Le Président Macron, soucieux de ne pas refermer trop vite une parenthèse olympique enchantée, a proposé du faire du 14 septembre une journée nationale du sport !
Notre pays aime dédier des journées à telle ou telle célébration mais celle-ci est -elle pertinente ?
Personnellement, je crois qu il serait plus pertinent de redonner au sport la place qui devrait être la sienne dans notre société au travers de notre éducation et notre formation .
Alain Bernard . double Champion olympique de natation à Pekin en 2008,disait à juste titre qu’il est regrettable qu’il faille partir aux États-Unis pour concilier sport de haut niveau et études supérieures comme le fait un certain Léon Marchand . Est- on prêt, par exemple, à investir dans nos Universités pour qu’elles disposent d’installations sportives de haut niveau ? En France seules des écoles telles Hec, l’Essec ou l’X disposent d’infrastructures de qualité mais elles ont rarement formé des sportifs de haut niveau….
Par ailleurs , pour donner une vraie impulsion au sport-handicaps , sommes-nous décidés à faire les mêmes investissements que les anglais et les hollandais qui ont dominé les paralympiques si on rapporte le nombre de médailles à la population (car une comparaison entre les Pays Bas et la Chine est un peu ridicule mes yeux !) ?
Et si le véritable héritage des JO était la ! Donner au sport la place qu’il mérite dans notre société et à l’école et que chacun et chacune puissent pratiquer la discipline de son choix quelque soit son handicap et son pouvoir d’achat !
Plus difficile à mettre en oeuvre que l’instauration d’une journée nationale. Mais cela nous amènerait à dire ,dans 20 ans, que les JO et les Paralympiques de 2024 ont été un électrochoc dans notre pays . Cela serait une immense avancée et une vraie fierté. Ainsi,2024 continuerait, pendant de longues années, à faire briller nos yeux.
Sommes-nous vraiment un pays de sport ? La réalité frappe durement. 😩
Je repense à cette phrase de #TeddyRiner : “La France n’est pas un pays de sport”.
Et aujourd’hui, en voyant la baisse de 174 millions d’euros dans le budget du sport pour 2025, je ne peux qu’y repenser.
(715 vs 889M€)
Après l’effervescence des #JeuxOlympiques de #Paris2024, on espérait tous que cet élan se poursuive… Pourtant, la réalité est tout autre.
Avec cette coupe, c’est tout l’écosystème sportif qui vacille : associations, clubs, et surtout l’accès au sport pour tous.
Comment assurer un avenir pour nos jeunes talents et maintenir les bénéfices du sport en termes d’inclusion et de bien-être ?
Le sport, ce n’est pas juste une question de médailles, c’est un moteur de cohésion sociale et de santé publique.
Alors, comment allons-nous continuer à faire vivre cet héritage après 2024 ?
L'EQUIPE
Désolé Fabrice Bonnifet , je ne vous suis pas dans cet élan si rapide pour briser l'élan olympique des JO 2024.
Certes, cette grosse machine événementielle, malgré ses efforts, reste d'un impact très problématique sur le climat.
Certes, les nations les plus riches montrent leur supériorité en gagnant plus de médailles que les moins bien loties.
Certes nous ne vivons, dans le plaisir possible à suivre ces JO, qu'une parenthèse par rapport aux enjeux du monde inquiétant qui est le nôtre.
Pour autant, mes penchants très spinozistes remarquent que nous avons eu droit à une énorme dose de joie qui peut, aussi, sans doute, renseigner beaucoup de celles et ceux qui baignent depuis des mois, des années, dans leurs passions tristes.
Nous ne savons pas ce que peut le corps, nous dit Spinoza, et une compétition sportive est une claire manifestation de cette réalité.
Nous pouvons aussi à cette occasion ressentir, intuition plus que raison, des moments intenses qui nous dépassent dans les effets positifs qu'ils peuvent avoir sur nous, un positif qui se traduit en joie, pas du tout malsaine, largement partagée, comme nous avons pu le constater à l'occasion de ces JO.
Il nous appartient sans doute de rebondir sur cette sensation étrange, positive, pour en faire une capacité, une puissance d'agir dans des domaines où la raison nous montre un chemin, exigeant, difficile, mais de ceux qui peuvent seuls nous éviter de perdre demain de ces capacités.
Que voulons nous vraiment vivre, a l'échelle de l'humanité, comment nous l'autoriser en étant lucides, réalistes si non raisonnables ?
Les sermons écologistes ont la très fâcheuse tendance à nous plonger dans des affects tristes, qui consomment, mobilisent de notre puissance d'agir. Les piqûres sont je pense nécéssaires mais attention à ce que le traitement n'arrive pas à contre temps, devenant plus néfaste qu'autre chose. Cela me semble être franchement le cas ici.
Il existe bien des domaines où l'on a des empreintes carbones, où les gros écrasent les petits - j'imagine que vous connaissez bien le sujet chez Bouygues - où les occidentaux, les grands pays, négligent l'intérêt du reste du monde.
Ces JO me semblent très clairement avoir eu un effet mondial positif en termes de joies collectives et personnelles générées, avec pour l'inclusion, le souci de la planète, du "un petit mieux" qu'avant.
Que peut on espérer de mieux aujourd'hui?
Plus rien des Cop climat en tout cas.
Il va falloir reconnaître ce qui participe ou pas de la joie, directement et indirectement, ne pas trop se tromper dans les préconisations car le monde réel ne nous offre ni plan ni autoroutes dans ce domaine.
Attention à ne pas basculer dans le camp de ces "prêtres", ou "tyrans", qui ne fonctionnent qu'en s'appuyant sur la tristesse dont les "esclaves" que nous restons trop souvent se nourrissent.
De la joie, svp, conatus, volonté de puissance, élan vital,... se remettre sans tarder à Spinoza, Nietzsche ou Bergson.
Directeur Développement Durable & Qualité, Sécurité, Environnement Groupe Bouygues
Snif les #JO2024 sont finis ! Pour beaucoup le retour à la vie réelle va être brutal. Au-delà des frissons procurés par les athlètes, aussi vite adulés qu’oubliés pour la plupart, ne perdons pas de vue que le sport business est aussi un moyen politique pour perpétuer un système économique obsolète, parce qu’incapable de préserver l’essentiel, c’est à dire les conditions d’habitabilité de la planète.
Certes le sport n’est qu’un vecteur parmi d’autres, mais l’immense caisse de résonance médiatique et le grand pouvoir émotionnel des JO impliquent de grandes responsabilités que le CIO n’assume pas à sa juste mesure.
Regardons objectivement le revers carboné des médailles. Une fois encore, dans le top 10 des nations, il y a les 8 pays avec les PIB les plus élevés et les 5 pays qui ont le plus contribué au réchauffement climatique. Rappelons que le PIB est directement corrélé aux émissions de CO2. Incontestablement, le premier dopage autorisé pour briller aux JO est la version revisitée de sa devise : Oilius, Gazius, Coalius. Car sans ce triptyque magique les pays les plus récompensés auraient notablement moins d'infrastructures, d'équipements et de moyens financiers pour assister les athlètes.
En effet, 10 nations seulement sur 206 ont glané 56% des médailles ! 94 sont bredouilles. Dis moi où tu es né et je te dirai si tu peux espérer devenir champion Olympique. Et ce n’est pas une question de démographie, l’Inde, toute l’Afrique, l’Amérique du Sud (hors Brésil) et l’Indonésie ont remporté moins de 20% des médailles, alors qu’ils représentent près de la moitié de la population mondiale (25% pour top 10) !
Ce qui relève de l’indécence, ce n'est pas l’empreinte carbone des JO en tant que tel, qui est anecdotique au regard de ce qu’il faudrait faire pour tenir la trajectoire de décarbonation, mais l’humiliation réitérée pour une écrasante majorité des populations du monde qui subissent à la fois les dérèglements climatiques et un sentiment de déclassement. Car si les records olympiques sont rares, ceux de chaleurs mortelles tombent désormais en permanence et concernent tous les continents.
Il serait temps de muer la grande kermesse commerciale des JO, non pas seulement comme une ode à la paix entre les nations, mais comme une incitation explicite à ralentir l’économie du non essentiel. En outre, les pays à haut revenu au titre de leur dette écologique devraient avoir la bonté de parrainer plus et mieux les athlètes du sud, sans chercher à les naturaliser pour augmenter leur quota de médailles.
Ce n’est plus la compétition exacerbée entre nantis qui fera progresser l’humanité, mais plutôt la collaboration entre les peuples dans un esprit d’équité carbone. Ainsi la célébration des victoires des champions devrait se faire en brandissant un nouvel étendard universel d’un Olympisme réinventé symbolisant la vie & la solidarité, avant les drapeaux dérisoires de l'égoïsme. Mais hélas tout cela n’est qu'utopie, car pour les cyniques : The CHAUD must go on !
Snif les #JO2024 sont finis ! Pour beaucoup le retour à la vie réelle va être brutal. Au-delà des frissons procurés par les athlètes, aussi vite adulés qu’oubliés pour la plupart, ne perdons pas de vue que le sport business est aussi un moyen politique pour perpétuer un système économique obsolète, parce qu’incapable de préserver l’essentiel, c’est à dire les conditions d’habitabilité de la planète.
Certes le sport n’est qu’un vecteur parmi d’autres, mais l’immense caisse de résonance médiatique et le grand pouvoir émotionnel des JO impliquent de grandes responsabilités que le CIO n’assume pas à sa juste mesure.
Regardons objectivement le revers carboné des médailles. Une fois encore, dans le top 10 des nations, il y a les 8 pays avec les PIB les plus élevés et les 5 pays qui ont le plus contribué au réchauffement climatique. Rappelons que le PIB est directement corrélé aux émissions de CO2. Incontestablement, le premier dopage autorisé pour briller aux JO est la version revisitée de sa devise : Oilius, Gazius, Coalius. Car sans ce triptyque magique les pays les plus récompensés auraient notablement moins d'infrastructures, d'équipements et de moyens financiers pour assister les athlètes.
En effet, 10 nations seulement sur 206 ont glané 56% des médailles ! 94 sont bredouilles. Dis moi où tu es né et je te dirai si tu peux espérer devenir champion Olympique. Et ce n’est pas une question de démographie, l’Inde, toute l’Afrique, l’Amérique du Sud (hors Brésil) et l’Indonésie ont remporté moins de 20% des médailles, alors qu’ils représentent près de la moitié de la population mondiale (25% pour top 10) !
Ce qui relève de l’indécence, ce n'est pas l’empreinte carbone des JO en tant que tel, qui est anecdotique au regard de ce qu’il faudrait faire pour tenir la trajectoire de décarbonation, mais l’humiliation réitérée pour une écrasante majorité des populations du monde qui subissent à la fois les dérèglements climatiques et un sentiment de déclassement. Car si les records olympiques sont rares, ceux de chaleurs mortelles tombent désormais en permanence et concernent tous les continents.
Il serait temps de muer la grande kermesse commerciale des JO, non pas seulement comme une ode à la paix entre les nations, mais comme une incitation explicite à ralentir l’économie du non essentiel. En outre, les pays à haut revenu au titre de leur dette écologique devraient avoir la bonté de parrainer plus et mieux les athlètes du sud, sans chercher à les naturaliser pour augmenter leur quota de médailles.
Ce n’est plus la compétition exacerbée entre nantis qui fera progresser l’humanité, mais plutôt la collaboration entre les peuples dans un esprit d’équité carbone. Ainsi la célébration des victoires des champions devrait se faire en brandissant un nouvel étendard universel d’un Olympisme réinventé symbolisant la vie & la solidarité, avant les drapeaux dérisoires de l'égoïsme. Mais hélas tout cela n’est qu'utopie, car pour les cyniques : The CHAUD must go on !
une approche intéressante des JO, pas seulement sur l'impact climatique mais surtout sur une mise en perspective des chances de chacun.e grâce à (à cause de) l'usage de l'énergie (et notamment les fossiles) qui permet de faire tant et tant de choses....
Directeur Développement Durable & Qualité, Sécurité, Environnement Groupe Bouygues
Snif les #JO2024 sont finis ! Pour beaucoup le retour à la vie réelle va être brutal. Au-delà des frissons procurés par les athlètes, aussi vite adulés qu’oubliés pour la plupart, ne perdons pas de vue que le sport business est aussi un moyen politique pour perpétuer un système économique obsolète, parce qu’incapable de préserver l’essentiel, c’est à dire les conditions d’habitabilité de la planète.
Certes le sport n’est qu’un vecteur parmi d’autres, mais l’immense caisse de résonance médiatique et le grand pouvoir émotionnel des JO impliquent de grandes responsabilités que le CIO n’assume pas à sa juste mesure.
Regardons objectivement le revers carboné des médailles. Une fois encore, dans le top 10 des nations, il y a les 8 pays avec les PIB les plus élevés et les 5 pays qui ont le plus contribué au réchauffement climatique. Rappelons que le PIB est directement corrélé aux émissions de CO2. Incontestablement, le premier dopage autorisé pour briller aux JO est la version revisitée de sa devise : Oilius, Gazius, Coalius. Car sans ce triptyque magique les pays les plus récompensés auraient notablement moins d'infrastructures, d'équipements et de moyens financiers pour assister les athlètes.
En effet, 10 nations seulement sur 206 ont glané 56% des médailles ! 94 sont bredouilles. Dis moi où tu es né et je te dirai si tu peux espérer devenir champion Olympique. Et ce n’est pas une question de démographie, l’Inde, toute l’Afrique, l’Amérique du Sud (hors Brésil) et l’Indonésie ont remporté moins de 20% des médailles, alors qu’ils représentent près de la moitié de la population mondiale (25% pour top 10) !
Ce qui relève de l’indécence, ce n'est pas l’empreinte carbone des JO en tant que tel, qui est anecdotique au regard de ce qu’il faudrait faire pour tenir la trajectoire de décarbonation, mais l’humiliation réitérée pour une écrasante majorité des populations du monde qui subissent à la fois les dérèglements climatiques et un sentiment de déclassement. Car si les records olympiques sont rares, ceux de chaleurs mortelles tombent désormais en permanence et concernent tous les continents.
Il serait temps de muer la grande kermesse commerciale des JO, non pas seulement comme une ode à la paix entre les nations, mais comme une incitation explicite à ralentir l’économie du non essentiel. En outre, les pays à haut revenu au titre de leur dette écologique devraient avoir la bonté de parrainer plus et mieux les athlètes du sud, sans chercher à les naturaliser pour augmenter leur quota de médailles.
Ce n’est plus la compétition exacerbée entre nantis qui fera progresser l’humanité, mais plutôt la collaboration entre les peuples dans un esprit d’équité carbone. Ainsi la célébration des victoires des champions devrait se faire en brandissant un nouvel étendard universel d’un Olympisme réinventé symbolisant la vie & la solidarité, avant les drapeaux dérisoires de l'égoïsme. Mais hélas tout cela n’est qu'utopie, car pour les cyniques : The CHAUD must go on !