Lancer un débat populaire sur le travail « La politique s’arrête à la porte des entreprises, à la porte des services publics » nous rappelle Bernard Friot. Il s’agit de déplacer le conflit sur son réel lieu d’exercice qu’est le travail, et non d’abord la politique. « La Gauche est inaudible parce qu’elle ne politise pas le travail » analyse Bernard Friot. La raison est sans doute que les professionnels de la politique ne voient pas d’un très bon œil le « dépérissement de l’Etat » nécessaire pour faire place à l’auto-organisation. Il s’agit de ne plus dépendre de l’acte de travail pour avoir des ressources. Car aujourd’hui sans salaire, nous sommes privés de notre dignité, physiquement et moralement. Les mauvaises habitudes, l’emprisonnement dans lequel elles maintiennent nos corps, nos cœurs et nos esprits relaient l’emprise totalement néfaste de l’idéologie dominante. Celle encore trop largement partagée de la vision capitaliste du travail, qui instrumentalise l’humain. Les jeunes générations, marginalisées par le monde du travail et donc exonérées d’héritage de cette vision capitaliste du travail ont eu l’occasion de s’interroger sur le sujet et s’autorisent à ne pas « faire de la merde au service du capital ». C’est une base solide de la détermination à œuvrer selon notre propre déontologie. Dénoncer in fine le travail, en lui-même Le travail salarié, qui réduit l’être humain à un rôle de petit soldat, va manifestement à l’encontre d’une éthique humaine de base. Non seulement, en arrivant sur Terre nous ne devons rien à personne, mais notre subsistance doit être garantie par la collectivité, qui se manifesterait alors comme une société humaine digne de ce nom. D’ailleurs, la première raison pour laquelle nous devrions exiger de nous libérer de l’esclavage du travail salarié devrait être de refuser de souffrir totalement inutilement. Et de sacrifier nos relations avec les autres : nos enfants, nos conjoints, etc… Et, in fine, tous nos semblables sur la totalité de la surface du globe terrestre ! Derrière l’idéologie intéressée de la production de masse et de la consommation de masse, il y a une idéologie matérialiste très frustre. Cela s’appuie sur une vision très faussée de l’existence humaine où le matérialisme seul contribue au bonheur. Où il faut tout lui sacrifier, y compris sa propre conscience… Alors qu’il a été prouvé que c’est la qualité des relations humaines qui, de loin, contribue le plus au bonheur d’être vivant sur terre. Une vision instrumentalisée des relations humaines ne peut d’ailleurs qu’avoir été promue et maintenue de force par des personnes « tarées », dont les déficits émotionnelles et cognitifs les privent de l’accès à la joie d’être dans le lien reconnu et établi avec les autres. Yves Robert, écologue et auteur https://lnkd.in/ee9EBUt5 https://lnkd.in/e-YtgGpM Vous pouvez contribuer à sa publication en précommandant le livre.
Post de Yves ROBERT
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🔎 Un article très éclairant pour cet entre-deux tours, et qui me touche particulièrement. 🚗 Mon premier job, qui m’a marquée profondément, c’était de m’occuper des conditions de travail (sécurité, ergonomie) pour les travailleurs à la chaine dans mon usine automobile. J’ai mesuré à cette occasion à quel point l’exigence de productivité porte sur l’activité si facilement mesurable qu’est le travail posté. Jamais depuis je n’ai vu une telle contrainte portée sur l’individu. Vous m’objecterez sûrement que la charge mentale de certains travaux intellectuels est également très lourde. La contrainte arrive là à un autre niveau, au lieu de porter sur le corps, elle porte sur l’esprit. Notamment quand, en tant que manager, on doit porter des décisions avec lesquelles on n’est pas particulièrement en phase… L’article cité éclaire les conséquences de ces contraintes sur le processus démocratique, ou comment finalement la contrainte vécue par le travail se libère dans le vote. En bonne ingénieure mécaniste, je sais bien qu’une contrainte finit toujours par se libérer d’une manière ou d’une autre ! Et quelquefois de manière catastrophique. Cela plaide largement pour libérer la contrainte au sein de nos organisations du travail. Ajoutons-y la souplesse de l’écoute, la fluidité d’un bon compromis, la capacité à vraiment déléguer les décisions au bon niveau. La bonne nouvelle, c’est que libérer la parole en entreprise peut être source de plein de belles idées qui n’oseraient pas s’exprimer sinon. Et c'est à notre portée, pour nous tous ! 😶 En tant que managers, ayons le courage de l’écoute. 🤗 En tant que salariés, ayons le courage de prendre le leadership sur des sujets qui nous interpellent. #RSE #Travail
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"Engagement politique au boulot, on se calme hein ?! 😨 Dernière semaine, c'est la dernière ligne droite avant les élections législatives. La politique au travail, sujet aussi brûlant qu’une tasse de café renversée sur les genoux ! 🔥 Un vrai tabou que beaucoup préfèrent éviter, de peur de se fâcher avec les collègues. Et pourtant, l’enjeu est important pour notre avenir, notre humanité, notre envie d’entreprendre... La politique reste un sujet tabou dans beaucoup d'entreprises. On a peur que cela crée des tensions entre collègues. Ou pire, que cela nuise à l'image de marque de la boîte. Mais est-ce vraiment une solution ? Faut-il bâillonner toute velléité de débat politique au travail ? 🤐 Chacun craint de se faire taxer d'"extrémiste" ou de "diviseur" en exprimant ses opinions. Pourtant, ne pas aborder ces sujets ne les fait pas disparaître. Au contraire, cela crée frustration et incompréhension. Car après tout, les salariés ne vivent pas en vase clos dans l'entreprise. Ils sont aussi des citoyens, qui s'intéressent à la vie de la Cité. Alors pourquoi les priver de ce droit démocratique fondamental qu'est la discussion politique ? N'est-ce pas aller à l'encontre des valeurs républicaines que nous défendons ? Bien sûr, il ne s'agit pas de transformer le bureau en QG de campagne. Mais peut-être pouvons-nous voir ces débats comme une opportunité ? L'occasion pour les collaborateurs d'exercer leur esprit critique et d'apprendre à défendre un point de vue avec respect, en profiter pour faire des workshop « Prise de parole » ou "Exercer mon talent d'influence" Une chance aussi de renforcer la cohésion d'équipe, en partageant nos convictions profondes dans un cadre bienveillant. Bref, plutôt que de les diaboliser, sachons reconnaître les vertus des discussions politiques. Elles sont le terreau d'une citoyenneté active, essentielle à toute démocratie qui se respecte. Alors, dirigeants, à vous de donner l'exemple : osez vous engager sur les grands débats de société. Votre parole a du poids. Soyez les porte-voix de vos équipes ! Le politique n'est pas un gros mot, mais au contraire ce qui nous relie aux autres dans une société, ouvrons notre coeur et le dialogue. En comprenant les motivations de chacun, nous bâtirons une culture d'entreprise plus tolérante et inclusive. #politique #débat #citoyenneté #cohésion #management #effila #electionslegislatives #entreprendre photo @philumenphoto.com
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Aujourd’hui, tout le monde y va de sa solution pour rendre le management et les entreprises plus humains. On oublie que dans le contexte français, Proudhon (1809–1865) fait partie des grands penseurs ayant clairement fait des propositions concrètes pour « humaniser » le « management » et rendre leur dignité aux travailleurs ! Cela se passe notamment dans son ouvrage « Idée générale de la révolution au xixe siècle, choix d'études sur la pratique révolutionnaire et industrielle, 1851 », voir l’extrait ci-dessous. Toutes les questions actuelles étaient donc déjà présentes au 19eme siècle donc bien avant linkedin ;-). Le combat entre l’efficience économique et l’efficience sociale a encore de beaux jours devant lui aussi longtemps que l’éducation n’aura pas gagné la course qui l’oppose à la catastrophe pour reprendre la célèbre formule de Herbert George Wells.
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La démocratie dans l’entreprise, solution aux enjeux sociétaux ? Il relève de l’évidence de plus en plus largement partagée que nous devons nous engager dans une voie qui permet à d’autres valeurs, d’autres priorités d’être représentées au niveau des décisions de l’entreprise. Ce que les sociologues appellent des « rationalités ». https://lnkd.in/eneuUybc
Démocratie en Entreprise : Tous et toutes nous percevons que les décisions des entreprises gouvernent la vie de leurs travailleurs comme elles gouvernent notre vie et les choix pour le futur.
Enjeux sociétaux : Et si la démocratie dans l’entreprise était la solution ?
hbrfrance.fr
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𝐁𝐨𝐧𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐦𝐢𝐬 𝐋𝐢𝐧𝐤𝐞𝐮𝐫𝐬. 𝐋𝐚 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐞́𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬. 💣 🔥 Les élections ont quelque peu animée et ravivée les échanges ces derniers temps. Jusqu'ici le secteur d'activité qui nécessitait d'échanger sur la politique au travail, était le journalisme politique. 🥊 Pour moi, la politique est souvent sujette à polémiques. Les managers ont peu ou prou de moyens pour gérer ses situations qui peuvent, en effet, assez vite évoluées vers le conflit. 🎖 Les qualités et les rôles des managers seront plus que jamais essentiels. Accompagner, préparer, outiller et gérer les équipes sont une vraie transition. ℹ 𝐄𝐭𝐫𝐞 𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞́ 𝐚𝐮 𝐜𝐚𝐬 𝐨𝐮̀, 𝐦𝐞 𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭. Tout comme envisager les changements et aménagements si nous sommes amenés à changer de bords politiques. ⚡ Les secteurs de l'énergie, le logement entre autres sont déjà en pleine réflexion. Ces réflexions peuvent questionner vos équipes, les évoquer et anticiper sont de l'ordre de la prévention. 𝐓𝐨𝐮𝐭𝐞𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐞́𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐱, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐮̂𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐛𝐚𝐭. 𝐑𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐞𝐫 les opinions différentes est essentiel et notamment s'𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐭𝐞𝐫. L'ouverture d'esprit est importante également. Les entrepreneurs sont en pleine incertitude et les collaborateurs sont sceptiques quant à leurs votes et face à la multitude des programmes. Les projections à venir sont floues et les répercussions importantes. 🚦 Notre responsabilité à toutes et tous est engagée et les enjeux sont de taille. 𝐉'𝐚𝐢𝐦𝐞 𝐛𝐞𝐚𝐮𝐜𝐨𝐮𝐩 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐩𝐡𝐫𝐚𝐬𝐞 : 𝐋𝐞 𝐯𝐨𝐭𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥'𝐞́𝐯𝐚𝐥𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐧𝐧𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐫𝐢𝐞́ : 𝐮𝐧 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐚 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐟𝐥𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐫 𝐥'𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐝𝐞 𝐥'𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. Belle semaine. #engagement #économie #politique #prévention #bienêtreautravail
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"La crise démocratique et le travail vivant : vers une réinvention de notre contrat social" La France traverse une période de turbulences politiques qui révèle une crise démocratique plus profonde. Cette crise, comme le souligne l'ancien secrétaire général de la CFDT Laurent Berger , est le résultat d'une "dissolution démocratique" qui appelle à un sursaut collectif. Parallèlement, le monde du travail connaît ses propres bouleversements, avec une remise en question du sens et de la valeur accordés au travail. Et si ces deux crises étaient intimement liées ? La montée en puissance de l'extrême droite traduit un profond malaise sociétal, caractérisé par : 1. Un sentiment de mépris ressenti par les citoyens 2. Une défiance croissante envers les institutions 3. Une impression d'impuissance face aux décisions politiques Comme l'explique Laurent Berger, cette situation est le fruit d'une gouvernance qui a négligé les corps intermédiaires, les consultations citoyennes et le dialogue social. Face à ce constat, le concept de "travail vivant", développé notamment par Pierre-Yves Gomez, offre des pistes de réflexion intéressantes. Le travail vivant se définit par trois dimensions : 1. Subjective : l'engagement personnel et le sens donné au travail 2. Objective : la production concrète et les résultats 3. Collective : la dimension sociale et relationnelle du travail / On produit pour quelqu'un Cette approche holistique du travail fait écho à l'appel de Berger à "considérer" de nouveau les citoyens. En effet, reconnaître le travail vivant, c'est reconnaître l'humanité et la dignité des travailleurs, qui sont aussi des citoyens. L'entreprise, loin d'être un simple lieu de production, peut devenir un véritable laboratoire démocratique. 💡 Vers un nouveau contrat social La crise actuelle nous invite à repenser notre contrat social. Il ne s'agit plus seulement de garantir des droits, mais de créer les conditions d'une citoyenneté active et engagée, tant dans la sphère politique que dans le monde du travail. Cela implique de : 1. Reconnaître la valeur du travail vivant dans toutes ses dimensions 2. Repenser les mécanismes de participation citoyenne, y compris au sein des entreprises 3. Renforcer le rôle des corps intermédiaires et de la société civile 4. Cultiver une culture du compromis et du dialogue La crise démocratique que nous traversons est aussi une opportunité. Elle nous invite à réinventer notre façon de vivre ensemble, de travailler et de faire société. En reconnaissant le travail vivant et en faisant de l'entreprise un lieu d'apprentissage démocratique, nous pouvons jeter les bases d'un nouveau contrat social plus inclusif et plus résilient. Comme le dit si justement Laurent Berger, "un salarié heureux est un citoyen ouvert et investi". Il est temps de prendre cette affirmation au sérieux et d'agir en conséquence, pour le bien de notre démocratie et de notre société tout entière.
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Le travail est politique. On voit beaucoup ces derniers jours fleurir sur ce réseau des commentaires sur le thème "les sujets politiques n'ont rien à faire sur un réseau professionnel". Il n'y a rien de plus faux. On travaille 8 heures par jour, 5 jours sur 7 pour les plus chanceux. Le travail rythme notre vie. Alors quand les conditions de travail se dégradent, quand il se déshumanise et perd son sens, ce sont des vies entières qui sont impactées. La frustration, la colère grandissent, d'abord silencieusement, jusqu'à la rupture. Ce furent les bonnets rouges, les gilets jaunes, ou les agriculteurs en colère. A force d'être ignorés par sa hiérarchie, de n'être tout simplement pas considérés comme des êtres humains, on finit par craquer. Moins on se sent écouté, plus on gueule fort. Et ce qui était peut être au départ un vote sanction devient un vote d'adhésion, on se laisse séduire par l'inconnu. Même si l'inconnu en question est bien connu, de plus en plus limpide sur ses intentions et ses obsessions, qui sont tout sauf la défense des travailleurs. Cet article est éclairant à plus d'un titre, et très inquiétant sur notre état social. Oui, le travail est politique. https://lnkd.in/ej-YdMGV Hélène Binet, Alizée Lozac'hmeur, Solène Aymon, Irène Colonna d'Istria, Lola Virolle, Nicolas Vergne
« On en a marre d’être le petit peuple juste là pour trimer » : comment le mal-être au travail pèse sur les choix électoraux
lemonde.fr
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💡 Congé parental, santé mentale, changement climatique... L'entreprise peut-elle (et doit-elle) remplacer le politique? C'est la question à laquelle tente de répondre la spécialiste du futur du travail Laetitia Vitaud. 📣 "On attend désormais des entreprises qu’elles agissent pour l’intérêt général, que leur 'responsabilité sociale et sociétale' fasse le poids face aux intérêts financiers. C’est un peu comme si on demandait aux entreprises de prendre le relais d’une action politique qu’on juge défaillante." 🎙 Qu'en pensez-vous? Participez à la conversation en commentaire.
🤔 Les Français·e·s croient de moins en moins en la politique. Qu’il s’agisse de la protection sociale, des congés parentaux, des actions pour l’amélioration de la santé mentale et même de la lutte contre le réchauffement climatique, on attend désormais des entreprises qu’elles agissent pour l’intérêt général, que leur « responsabilité sociale et sociétale » fasse le poids face aux intérêts financiers. C’est un peu comme si on demandait aux entreprises de prendre le relais d’une action politique qu’on juge défaillante. 👉 "Faut-il compter sur l’entreprise là où la politique échoue ?" Nouvel article pour Welcome to the Jungle France où il est question de sécurité sociale, de réchauffement climatique et des grands défis de notre temps. "Rien ne vaut la bonne vieille politique pour franchir les étapes décisives et s’assurer que personne n’est oublié en cours de route !"
Faut-il compter sur l’entreprise là où la politique échoue ? | Welcome to the Jungle
welcometothejungle.com
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L’ENTREPRISE, FONDEMENT D’UNE POTENTIELLE DICTATURE (PARTIE 2) Ma première question est : est-il vraiment nécessaire d’avoir tant de « personnel varié » ? Est-il vraiment nécessaire d’avoir une structure hiérarchique complexe, avec plusieurs niveaux ? Cela ne risque-t-il pas plutôt d’exacerber les divisions sociales internes et externes entre les différents départements ? Ces divisions peuvent parfois servir les intérêts des cadres supérieurs en leur permettant un meilleur contrôle sur l’ensemble du personnel. Un ouvrier peut-il s’orienter facilement dans toutes ces strates de l’entreprise ? Et enfin le système de management tel qu’il est proposé par la plupart des entreprises françaises ne contribue-t-il à accentuer le mal-être des employés? Petite anecdote personnelle qui démontre que l’époque d’Emile Zola à aujourd’hui, les choses n’ont pas forcément évoluées dans le bon sens et qu’elles restent totalement d’actualité, mais sous une forme déguisée… Au 19e siècle voir en fin, la classe ouvrière a dû se battre pour améliorer ses conditions de travail telles que les horaires, l’obtention d’un âge légal « décent »pour les enfants, etc., à cette époque , personne ne voulait pas ou plus travailler en usine et les dirigeants avaient dus faire appel à la main-d’œuvre étrangère , une main-d’œuvre moins exigeante et très souvent sous-payée. Néanmoins, qu’en est-il réellement aujourd’hui? Il y a quelques années, j’ai occupé un poste temporaire pendant deux semaines environ. J’ai été stupéfait par l’environnement de travail que je découvrais. Cette entreprise agroalimentaire, fraîchement rénovée et équipée des toutes dernières technologies, fonctionnait à un rythme endiablé. Les signaux lumineux (rouges, oranges, verts) indiquaient les erreurs commises par chaque employé, tandis qu’à la fin de la chaîne, une superviseuse, dissimulée derrière un poteau, notait scrupuleusement les retards et les insuffisances. La majorité des travailleurs étaient des immigrés, contraints d’accepter ces conditions difficiles, faute de meilleures alternatives. Je n’irais pas plus loin dans ces quelques lignes, car cela mériterait un livre entier…et il existe à foison nombre de reportages et de littératures traitant de ce sujet. Ce qui est déplorable, c'est que l'ensemble de la population, qui n'est pas concerné, se fiche totalement de ses voisins, et pourtant si l'on supprimait le monde ouvrier, que se passerait-il??
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“𝘓𝘢 𝘳𝘦𝘦𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘋𝘰𝘯𝘢𝘭𝘥 𝘛𝘳𝘶𝘮𝘱 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘧𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘢𝘮é𝘳𝘪𝘤𝘢𝘪𝘯𝘦 : 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘴𝘪𝘨𝘯𝘢𝘭 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦. […] 𝘓𝘦𝘴 𝘪𝘮𝘱𝘢𝘤𝘵𝘴 é𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴, 𝘱𝘰𝘭𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴, 𝘦𝘵 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘢𝘶𝘹 𝘥𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘳𝘦𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘢𝘶 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘴𝘦𝘳𝘰𝘯𝘵 𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦𝘯𝘵𝘪𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘯𝘰𝘴 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦𝘱𝘳𝘪𝘴𝘦𝘴, 𝘯𝘰𝘴 𝘳𝘦𝘭𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘧𝘦𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯𝘯𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴, 𝘦𝘵 𝘮ê𝘮𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘯𝘰𝘴 𝘷𝘪𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴. […] 𝘌𝘯 𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘥𝘦𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘥𝘦 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘯𝘵𝘪𝘧𝘴 𝘢𝘶𝘹 𝘴𝘪𝘨𝘯𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘵é𝘨𝘦𝘳, 𝘢𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘰𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦, 𝘶𝘯 𝘤𝘭𝘪𝘮𝘢𝘵 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘴𝘢𝘪𝘯 𝘦𝘵 𝘴𝘰𝘭𝘪𝘥𝘢𝘪𝘳𝘦.” 💬 Ce sont les propos très pertinents de Laetitia Vitaud, autrice et conférencière sur le futur du travail, spécialiste de la productivité, de l’âge et du travail des femmes. 📍Je vous invite à enregistrer ou à prendre 5 minutes aujourd’hui pour lire cet article, qui, j’en suis certaine, vous apportera un regard percutant sur les conséquences concrètes et alarmantes de cette élection sur le milieu du travail.
Victoire de Trump : 7 conséquences sur le travail
nouveaudepart.substack.com
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