Les États-Unis intensifient leur présence militaire au Moyen-Orient face à la montée des tensions régionales Face à l’aggravation des tensions au Moyen-Orient, notamment entre Israël et le Hezbollah, les États-Unis ont décidé de renforcer leur dispositif militaire dans la région. Le Pentagone a annoncé lundi l’envoi de nouvelles troupes, en réponse aux inquiétudes croissantes concernant un possible élargissement du conflit à l’échelle régionale. Bien que le nombre exact de soldats supplémentaires n’ait pas été révélé, le général de division Pat Ryder, porte-parole du Pentagone, a confirmé l’intensification des préparatifs militaires. Actuellement, environ 40 000 militaires américains sont déjà déployés dans cette zone stratégique, reflet de l’importance accordée par Washington à la sécurité régionale. Ce redéploiement de forces intervient après une série d’opérations militaires israéliennes de grande ampleur au Liban, qui ont entraîné un nombre important de victimes. Alors que les frappes israéliennes se poursuivent, Israël semble se préparer à des offensives supplémentaires. En parallèle, le Département d’État américain a adressé un avertissement à ses ressortissants présents au Liban, les invitant à quitter le pays sans délai en raison de l’instabilité croissante. « Compte tenu de l’imprévisibilité du conflit entre le Hezbollah et Israël et des récentes explosions dans différentes zones du Liban, y compris à Beyrouth, nous conseillons vivement aux citoyens américains de quitter le pays tant que des options commerciales sont encore disponibles », a déclaré le Département d’État samedi dernier. L’escalade entre Israël et le Hezbollah inquiète les observateurs internationaux, qui craignent une propagation du conflit au-delà des frontières actuelles. L’implication croissante des États-Unis et leur présence militaire renforcée témoignent de l’urgence de la situation et des risques que ce conflit pose pour la stabilité de l’ensemble de la région. Les perspectives d’un conflit régional généralisé deviennent de plus en plus réelles, alimentant les craintes d’une crise internationale majeure au Moyen-Orient
Post de Yves Ykerlidou
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Augmentation de tension entre Israël 🇮🇱 et le Liban 🇱🇧 3 membres de la FINUL (Force Intérimaire des Nations Unies au Liban) et un interprète ont été atteints par des tirs. Israël se défend d'être derrière ce nouvel incident sérieux. Allons-nous assister à une escalade entre Israël, le Liban et le Hezbollah ? ➡️ Depuis le début des combats entre le Hamas et Israël, le Hezbollah a créé une zone de tensions et de bombardements sur la frontière nord d'Israël. Toutefois, aucun processus d'escalade militaire n'a été engagé de part et d'autre. Tel Aviv n'a aucun intérêt à initier l'ouverture d'un deuxième front sur sa frontière nord, tant que l'armée est majoritairement engagée dans la bande de Gaza. Une attaque massive lancée par le Hezbollah provoquerait une réponse immédiate et très coûteuse pour les effectifs du mouvement libanais de la part de Tsahal. Fondamentalement, l'extension du conflit relèverait d'une décision de Téhéran... ➡️ En parallèle, les États-Unis maintiennent une relation complexe avec Israël. D'une part, leur abstention lors d'un vote au Conseil de Sécurité a permis l'adoption d'une résolution de cessez-le-feu, que Washington avait refusé jusqu'à présent, faute d'accord sur la libération des otages. D'autre part, la Maison Blanche a acté la livraison de munitions aériennes et d'un lot de 25 avions furtifs F-35. Plus de cinq mois d'engagements ont substantiellement entamé les stocks de l'armée de l'air israélienne. Il faut y ajouter la coûteuse installation de ports au large de Gaza pour y acheminer un ravitaillement massif par voie maritime. ➡️ Mais les frappes très récentes sur une annexe de l'ambassade d'Iran à Damas ont augmenté l'intensité de la crise régionale, car sept Iraniens membres des Gardiens de la révolution y ont péri. L'armée israélienne n'a fourni aucun commentaire, mais cette action et la qualité de renseignement qui l'accompagne, pointent vers Israël. Le gouvernement iranien a déclaré vouloir venger la mort d'un général de sa force Qods, en charge de la "Syrie, du Liban, et de la Palestine"... Si l'intensité des combats à Gaza a beaucoup diminué, réduisant ainsi les tensions militaires avec le Hamas, l'Iran s'impliquera-t-il directement dans ses représailles, ou Téhéran fera-t-il intervenir un ou plusieurs de ses proxies ? Le tremblement de terre du 7 octobre n'a pas fini de dévoiler ses répliques dans tout le Moyen-Orient.
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La coalition Daech-Turquie-Israël à l'assaut de la république syrienne! La Turquie et Israël derrière l’offensive des djihadistes en Syrie ? De nombreux observateurs attribuent sans équivoque à la Turquie et à Israël la responsabilité de l’offensive menée par leurs supplétifs – des groupes djihadistes et l’ « Armée nationale syrienne » – en Syrie. Cette attaque a été lancée peu après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, marquant une escalade majeure dans la région. Des dizaines de milliers de mercenaires lourdement armés ont envahi la ville d’Alep, malgré l’intervention conjointe de l’aviation russo-syrienne. Leur effectif est estimé entre 50 000 et 100 000 combattants, opérant également dans d’autres théâtres de conflit comme l’Azerbaïdjan, la Libye et le Sahel. Selon plusieurs sources, ces groupes seraient financés principalement par Israël et le Qatar. L’objectif stratégique de cette offensive, orchestrée en réalité par les États-Unis, vise à affaiblir l’axe Hezbollah-Syrie-Iran, à déstabiliser la Russie sur son flanc sud, et à freiner l’initiative chinoise de la « route de la soie ». Cette guerre indirecte contre la Russie s’inscrit dans une confrontation géopolitique plus vaste opposant un Occident perçu comme déclinant et agressif, à un Sud global en pleine émergence. Face à ces enjeux géopolitiques et à leurs répercussions potentielles, l’Algérie ne peut se permettre de sous-estimer les menaces pesant sur sa souveraineté nationale. La stabilité à laquelle doivent œuvrer impérativement les forces patriotiques les plus larges du pays, est essentielle pour défendre notre souveraineté nationale, les acquis sociaux historiques de notre peuple et accélérer l'œuvre de rattrapage économique et de développement du pays. Alger, le 7 décembre 2024 Collectif « ECHOS DE LAVIE ICI-VAS »
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➡ Les USA prêts à évacuer en cas de conflit avec le Liban États-Unis : Inquiétudes Croissantes d’une Offensive Israélienne au Liban Aux États-Unis, les préoccupations augmentent quant à une potentielle offensive terrestre et aérienne d’Israël au Liban dans les semaines à venir. Un responsable américain a exprimé ces craintes alors que le Pentagone a commencé à rapprocher les moyens militaires américains d’Israël et du Liban, prêts à intervenir en cas d’éclatement d’un conflit. Vendredi, trois hauts responsables du ministère de la Défense ont confirmé à la chaîne NBC que des préparatifs étaient en cours pour une éventuelle évacuation. Les forces américaines, incluant des navires de guerre et des combattants, ont été déployées dans la région non seulement pour préparer une évacuation, mais également pour dissuader toute escalade. Les sources américaines craignent de plus en plus une opération militaire israélienne imminente contre le Liban. Bien que l’administration Biden fasse pression pour une solution diplomatique, Israël reste déterminé à agir contre le Hezbollah, avec pour objectif la création d’une zone tampon d’environ 16 kilomètres à partir de la frontière libanaise. Une source israélienne a confié à NBC qu’Israël souhaite éloigner le Hezbollah de la frontière et privilégie une résolution diplomatique. Cependant, si cette voie échoue, Tsahal est prêt à recourir à la force. De leur côté, l’Iran et le Hezbollah ne cherchent pas une guerre totale avec Israël. Ils préfèrent maintenir la pression internationale sur Israël en continuant les combats à Gaza et dans le nord, ce qui affaiblit Tsahal, exacerbe les divisions politiques internes et intensifie les tensions avec les alliés d’Israël. Face à la menace d’une escalade, plusieurs pays ont demandé à leurs citoyens de quitter immédiatement le Liban. Parmi ces pays figurent le Canada, le Koweït, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Macédoine du Nord et la Russie. Les États-Unis ont également conseillé à leurs ressortissants de « sérieusement envisager » de rester au Liban. Le Financial Times a rapporté hier qu’Israël travaille à la création d’une « bande de sécurité » de 5 kilomètres le long de la frontière libanaise. Ce projet vise à établir une « zone morte » dépourvue de toute vie ou activité militaire, servant ainsi de tampon entre les deux pays. Les images satellites incluses dans le rapport montrent que la destruction au Liban est principalement concentrée dans cette zone frontalière. Ces développements révèlent une situation de plus en plus tendue, avec des implications potentiellement graves pour la région. Alors que les appels à la diplomatie se multiplient, la possibilité d’une escalade militaire demeure une source d’inquiétude majeure pour la communauté internationale.
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Israël dissimule plus de 200 morts tombés sur le front libanais (3) Ce changement stratégique a été noté à la suite de l'attaque d'Israël contre la banlieue sud de Beyrouth pour assassiner Saleh al-Arouri, le chef adjoint du bureau politique du Hamas. En réponse, la résistance libanaise a ciblé un site important et sensible près de la frontière - la base de surveillance aérienne multi-missions de Meron - portant un coup substantiel à sa fonctionnalité. Les manœuvres stratégiques du Hezbollah ont placé Tel Aviv dans une situation difficile. Les tactiques en évolution de la résistance perturbent les opérations de l'armée d'occupation, causant de la confusion et menaçant d'intensifier les frappes sur des cibles de qualité au cas où la guerre s'étendrait. Les représailles délibérées et rapides du Hezbollah soulignent sa volonté de faire face à toute incursion dans des territoires sensibles, à réécrire les règles d'engagement et à maintenir le délicat équilibre le long de la frontière. Pourquoi le Hezbollah a ouvert le front sud du Liban Lorsque le Hezbollah a ouvert un front libanais le 8 octobre de l'année dernière, ses objectifs stratégiques étaient doubles : renforcer la résistance à Gaza et semer la confusion au sein de l'armée israélienne sur le front nord. Cela a nécessité d'importants mouvements de troupes, le déploiement de systèmes de défense aérienne et une plus grande préparation de la force aérienne, alors qu'Israël s'attendait à une escalade potentielle, en particulier dans les premières étapes du conflit. En plus de cet objectif principal, Hassan Nasrallah a souligné un autre point critique : le comportement d'Israël au Liban. On craignait que Tel Aviv ne manipule le front pour l'aligner sur ses propres objectifs. Les objectifs généraux de la stratégie du Hezbollah comprenaient le soutien à la résistance en Palestine, la synchronisation des opérations avec la dynamique du conflit là-bas, l'amélioration de la dissuasion contre l'agression israélienne et la prévention des attaques à grande échelle. En outre, le Hezbollah visait à envoyer des messages clairs mettant en valeur les capacités de renseignement de la résistance et la polyvalence de ciblage. La stratégie vise à empêcher le conflit de s'étendre pour servir les intérêts stratégiques d'Israël, tout en infligeant une attrition constante aux forces ennemies stationnées dans le nord. En fin de compte, l'approche du Hezbollah a entraîné des pertes et des coûts importants pour l'ennemi. L'armée sioniste se retrouve prise au piège dans un front habilement géré par le Hezbollah, où les calculs sont basés sur des pertes réelles plutôt que sur des chiffres médiatisés ou de la propagande interne. Mis à part son remarquable taux de mort, le Hezbollah a relevé les enjeux pour Tel Aviv, qui doit maintenant calculer ses pertes chaque fois qu'il frappe plus profondément sur les terres libanaises. La stratégie de profondeur d'Israël a maintenant créé un « ratio qualité » du Hezbollah.
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📍 Escalade alarmante entre Israël et le Hezbollah La situation au Liban et en Israël s'est dramatiquement détériorée ces dernières heures, marquant une nouvelle phase dans le conflit : • Israël a ciblé environ 1600 objectifs au Liban, tandis que le Hezbollah riposte avec des tirs de missiles. • 492 morts au Liban, dont 35 enfants, et plus de 1600 blessés selon le ministre libanais de la Santé. • Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, avertit : "Nous sommes au bord d'une guerre totale". • La France demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. • Israël vise à "inverser le rapport de forces", le Hezbollah promet de poursuivre ses attaques. L'Assemblée générale de l'ONU qui débute aujourd'hui sera cruciale. La communauté internationale parviendra-t-elle à désamorcer cette crise avant qu'elle ne dégénère en conflit régional ? #MoyenOrient #Diplomatie #SécuritéInternationale #Liban #Israel #Geopolitique #Hezbollah #ONU https://lnkd.in/enfUJYua
EN DIRECT - Conflit au Liban : «Nous sommes au bord d’une guerre totale» selon le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell
liberation.fr
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Alors que l’armée israélienne mène depuis plusieurs semaines une offensive terrestre dans le sud du Liban, des discussions seraient en cours au plus haut niveau pour définir le cadre d’un potentiel accord de trêve avec le Hezbollah. C’est ce qu’a indiqué une source proche du dossier, précisant que ces négociations “vont encore prendre du temps”. Israël pose ses conditions Fort de ses succès militaires des dernières semaines, qui auraient permis selon un ministre “d’éliminer toute la direction du Hezbollah” et de détruire plus de 2000 infrastructures du mouvement chiite, Israël se présenterait en position de force à la table des négociations. Parmi les conditions posées par l’État hébreu pour un cessez-le-feu figureraient : Le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani Le déploiement de l’armée libanaise le long de la frontière Un mécanisme international pour faire appliquer la trêve La garantie qu’Israël conservera sa liberté d’action en cas de menace Une trêve de 60 jours en discussion Selon des informations non confirmées officiellement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait discuté mardi soir avec un cercle restreint de responsables de la possibilité d’une trêve de 60 jours, le temps de consolider les gains militaires et de finaliser un accord. Contacté, le ministère de la Défense n’a pas souhaité commenter ces informations. Mais le ministre de l’Énergie, membre du cabinet de sécurité, a confirmé l’existence de discussions, tout en prévenant qu’un accord prendrait encore du temps. Washington s’implique dans les négociations Signe de l’importance des tractations en cours, Washington devrait dépêcher dans les prochains jours en Israël deux émissaires de haut rang : Brett McGurk, le conseiller du président américain pour le Moyen-Orient, et Amos Hochstein, en charge du dossier au Département d’État. Leur mission sera de rencontrer Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens afin de discuter des conditions d’un éventuel cessez-le-feu avec le Hezbollah. L’implication directe des États-Unis montre l’importance de l’enjeu et la volonté de parvenir rapidement à une désescalade. Une offensive dévastatrice pour le Liban L’offensive israélienne dans le sud du Liban, qui a mobilisé des milliers de soldats et des centaines de blindés, a eu un impact dévastateur sur la région. Outre le lourd bilan en vies humaines, elle aurait provoqué selon l’ONU le déplacement d’au moins 60 000 personnes, fuyant les combats. Face à cette catastrophe humanitaire et à l’éventualité d’une escalade incontrôlée, la communauté internationale accentue sa pression sur les belligérants pour parvenir rapidement à un cessez-le-feu. Mais les exigences d’Israël et son avantage militaire pourraient compliquer la donne. Le Hezbollah pris à revers ? De son côté, le Hezbollah, qui a ouvert ce front en soutien au Hamas après l’attaque de Gaza en octobre, se retrouve aujourd’hui en mauvaise posture. Affaibli militairement et confronté à...
Alors que l’armée israélienne mène depuis plusieurs semaines une offensive terrestre dans le sud du Liban, des discussions seraient en cours au plus haut niveau pour définir le cadre d’un potentiel accord de trêve avec le Hezbollah. C’est ce qu’a indiqué une source proche du dossier, précisant que ces négociations “vont encore prendre du temps”. Israël pose ses conditions Fort de ses succès...
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🇫🇷 La #France condamne avec vigueur l'attaque des #Houthis contre #Israël Le gouvernement français a réagi avec fermeté à l'agression perpétrée par les Houthis contre Israël, exprimant une condamnation sans équivoque de cette attaque qui intervient dans un contexte de tensions régionales exacerbées. Dans une déclaration officielle, la France a réaffirmé son attachement indéfectible à la sécurité d'Israël et à la stabilité au Moyen-Orient. Cet acte, revendiqué par les milices houthies, s'inscrit dans une escalade préoccupante qui risque d'aggraver les dynamiques de conflit dans la région. Alors que le Proche-Orient traverse une phase particulièrement critique, le soutien diplomatique de la France se veut un signal fort en faveur du maintien d'une stabilité régionale déjà mise à rude épreuve. 🔗 Lire l'article complet : https://lnkd.in/dQRH-xTp #DiplomatieInternationale #SécuritéRégionale #Israël #France #ConflitProcheOrient
La France condamne « fermement » l’attaque des Houthis contre Israël
fr.timesofisrael.com
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Le 6 mars 2024, le #Niger 🇳🇪 , le #Mali 🇲🇱 et le #BurkinaFaso 🇧🇫 ont annoncé la création d'une "Force conjointe" - "opérationnelle dans les plus brefs délais" - destinée à combattre les forces jihadistes. Dans ces trois pays, "tous confrontés à des violences jihadistes récurrentes et meurtrières depuis des années", les gouvernements civils ont été renversés par des coups d'État militaires successifs depuis 2020. Anciennes colonies françaises, ils ont tourné le dos à Paris et se sont rapprochés de nouveaux partenaires, dont la #Russie, avant de se regrouper au sein de l'#AES avec pour objectif de créer une fédération. Fin janvier, ils ont également annoncé qu'ils quittaient la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (#Cedeao) sans être tenus par un délai d'un an comme le prévoient les textes de l'organisation." #géopolitique #geopolitics #diplomatie #sécurité #défense #stratégie #influence #Afrique #veille #prospective #Sahel #international #France
Niger, Mali et Burkina Faso formeront une "force conjointe" anti-jihadiste
france24.com
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🇱🇧 L'armée libanaise, un acteur oublié dans la crise entre Israël et le Hezbollah. Dans le contexte des tensions croissantes au Liban et dans la région, l'armée libanaise joue un rôle essentiel dans la défense de la souveraineté nationale et la préservation de la stabilité intérieure. Contrairement à d'autres secteurs affectés par les divisions confessionnelles, l'armée reflète une réelle diversité religieuse, ce qui lui permet de maintenir une certaine neutralité et de symboliser l’unité dans un pays marqué par la fragmentation politique. Cette cohésion interne est l'un de ses plus grands atouts. 💪En matière de sécurité, l'armée a montré une certaine efficacité, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Elle a réussi à repousser plusieurs tentatives d'infiltration par des groupes extrémistes, principalement le long de la frontière syrienne, où elle a remporté des succès décisifs. Elle est largement dépendante du soutien international. Les États-Unis et la France fournissent une aide précieuse, sous forme d’équipements militaires, de formations et de soutien logistique, permettant ainsi à l'armée libanaise de rester opérationnelle face à des défis complexes. 🚨Cependant, les faiblesses de l'armée sont tout aussi marquantes. La crise économique actuelle du Liban a drastiquement affecté son financement. Les coupes budgétaires, liées à l'effondrement de l'économie nationale, limitent considérablement sa capacité à moderniser ses équipements et à maintenir un niveau de préparation optimal. Cela réduit la marge de manœuvre de l’armée face aux menaces extérieures plus sérieuses. Face à des voisins puissants comme Israël, l'armée libanaise est désavantagée par des capacités militaires limitées, notamment en matière d'aviation et de défense aérienne. En cas de conflit de grande ampleur, ses moyens actuels seraient insuffisants pour offrir une résistance prolongée. ⚠️L’influence du Hezbollah constitue un autre défi. Ce groupe politico-militaire dispose de sa propre force armée, souvent mieux équipée que l’armée libanaise elle-même. Cela complique la situation, car l'armée doit composer avec la présence de ce puissant acteur tout en maintenant son indépendance et en répondant aux exigences des partenaires internationaux, qui conditionnent parfois leur aide à la réduction de l'influence du Hezbollah. Dans le contexte actuel, marqué par des tensions régionales croissantes et une instabilité interne durable, l'armée libanaise doit trouver un équilibre entre ses obligations internes et les pressions internationales. Malgré ses faiblesses, elle demeure un acteur central dans la défense de la souveraineté libanaise et la stabilité de la région. Des réformes structurelles et un renforcement ciblé de ses capacités sont essentiels pour lui permettre de jouer pleinement son rôle dans les années à venir. 🔎 Pourquoi l'armée ne s'implique-t-elle pas dans le conflit?https://lnkd.in/en8hmnbK #géopolitique #Liban #sécurité #armée #défense #MoyenOrient
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[ 📄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : 𝐀𝐑𝐓𝐈𝐂𝐋𝐄 | ⚔️ PRISE DE COMMANDEMENT] 🖋️ 𝐋𝐞 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐡𝐚𝐫𝐝 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐚 𝐛𝐢𝐞𝐧𝐭𝐨̂𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐭𝐚𝐧 𝐞𝐧 𝐈𝐫𝐚𝐤 Dix ans après avoir été créée sous l’égide des États-Unis pour défaire le califat autoproclamé par l’État islamique [EI ou Daesh] entre l’Irak et la Syrie, l’opération Inherent Resolve [OIR], qui s’attache désormais à empêcher toute résurgence de l’organisation terroriste, va évoluer dans les mois à venir. En effet, le 27 septembre, suite à un accord entre Washington et Bagdad, le Pentagone a annoncé que la mission d’OIR en Irak prendrait fin d’ici septembre 2026, selon un plan comptant deux phases. [...] 💻 L'article de Laurent Lagneau vous intéresse ? Rendez-vous sur le site 𝐎𝐩𝐞𝐱𝟑𝟔𝟎.𝐜𝐨𝐦 - 𝐙𝐨𝐧𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 afin de le lire dans son intégralité Ministère des Armées État-Major des Armées Armée de l’air et de l’espace Armée de Terre Marine Nationale Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) Centre d’études stratégiques aérospatiales-CESA Commandement du combat futur (CCF) Académie de défense de l'École militaire École de guerre Les Jeunes IHEDN Institut des hautes études de défense nationale IHEDN 🖋️ #Irak #France #OpérationInherentResolve
Le général Burkhard confirme que la France prendra bientôt le commandement de la mission de l'Otan en Irak - Zone Militaire
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