#1 EXTRAIT DE MON LIVRE

#1 EXTRAIT DE MON LIVRE

  • Il me fallait prendre mon destin en main. 
« Si tu veux être quelqu’un. Si tu veux aller quelque part. Tu ferais mieux de te réveiller et faire attention. » Sister Act 2

Le temps m’horripile, entre insuffisance respiratoire et marasme passionnel. Les hauts le coeur à répétition ne suffisent pas à justifier mon profond désir de quitter cette terre qui m’appartient. Parce que cette terre est ancrée en moi, c’est elle qui m’a modelé et c’est son histoire qui m’a façonné à son image.

Je pourrais partir au bout du monde que je ne me séparerais jamais de ce petit bout de racine qui me lie à ma terre mère. Pourtant, il me faut trouver la force et le courage de prendre cette décision déjà actée dans mon parchemin de lumière, il y a de cela bien longtemps.

Rester résumerait à passer mes jours, torche à la main dans une vallée de la mort assombrie par mes vieux démons. Ou devrais-je plutôt dire par les démons de temps modernes qui m’ont été attribués. 

Rester serait accepter d’entretenir cette relation infâme et immonde, d’un trait masochiste d’une perversion extrême. Entre déception et désaveu, démolition et autodestruction, racisme et statut social, arrogance et prétention, désamour et chimère.

Ce dont je me souviens c’est la sensation de cette terre qui se dérobe sous mes pieds, comme si je n’avais jamais eu de racines.

Tout devient alors si fade et insipide, j’avais connu le pire sans personne pour me retenir.

Là, j’ai senti cette douleur qui m’était inconnue. Ça fait mal, ça fait si mal, qu’aucun remède ne saurait me guérir. Parce que j’ai tout simplement mal coeur, mal dans l’âme, tellement mal à l’être. Sentir son coeur s’arracher de sa poitrine, sentir son âme quitter son corps. Avoir si mal que l’on finit par en perdre la raison.

La douleur est si profonde, si intense que tout ce que l’on souhaite c’est y mettre fin.

Alors devrai-je rester dans mon océan de douleur où se mêlent mon sang et mes larmes?

Ou bien ai-je enfin le droit de sauver le peu qui reste de ma personne ?

Je suis qu’une brebis à l’agonie, une bête sacrifiée dans un torrent de fureur. Esclave de mes bourreaux, bâillonné et jeté au pilori autant de fois nécessaire. Tout ceci pour flatter leur ego sans foi ni loi. Parce que je suis la cible à abattre.

Aller un peu de courage ! Ce n’est pas si difficile d’admettre que la jalousie est votre alibi. Mais qu’est-ce qui pourrait animer une haine pâteuse et velouteuse à la fois ? Allez, je veux l’entendre ! Je désire connaître ce qui anime vos démons enfuient.

(...)

Entendez-vous les jolies notes de mon piano qui bercent mes maux ?

Comme dirait Publilius , ça soulage de couler ensemble.

« La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » Publilius Syrus

(...)

« Mais j’ai bien l’intention de rester très forte aussi. Et d’être de plus en plus forte. » Christiane TAUBIRA

Ces mots sont forts et font écho dans ma tête. En entendant le ton et la sonorité de sa voix. Cette icône d’Amazonie, sans le savoir me confortait dans mes choix.

Si tel est votre façon de m’aimer, je préfère partir plutôt que d’être enchaînée à ses barbaries injustifiées.

À suivre...

Ceci est un premier extrait de mon livre.

Ourya FANIS

Allan NOBAL

Coach Scolaire | J'aide les jeunes à réussir leur scolarité grâce à la motivation.

5 ans

Félicitations Ourya ! Etant donné que je souhaite écrire un livre également, je suis agréablement surpris que tu sois dans la même démarche ! C'est très inspirant ! Encore bravo et bon courage pour la suite ! 

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