2018 - L'ère du "Digital Learning"

2018 - L'ère du "Digital Learning"

Pour 2018, le secteur de la formation devra compter avec une amélioration de son offre. Avec l’évolution des technologies de l’information et de la communication, l’apprentissage à distance sera certainement un des plus gros contributeurs de cette mutation nécessaire.

>> Le "mobile Learning" explose !

La donne change, les nouvelles générations d’apprenants aiment la praticité et la facilité qu’offrent les Smartphones et autres tablettes. Ils savent désormais allier vie professionnelle et vie personnelle sans que l’un empiète sur l’autre.

Plus enclins à utiliser leur Smartphone et leurs tablettes pour apprendre, les jeunes d’aujourd’hui ont réussi à faire exploser le nombre de téléchargements des fameux :
« Training Apps »

>> Les "réseaux sociaux"

L’autre tendance qui fait fureur chez les apprenants, ce sont les réseaux sociaux. Outre leur côté ludique, ces plateformes de partage aident désormais à se former.

Les réseaux sociaux d’entreprises, dont Workplace, la plateforme d’apprentissage de Facebook ou encore LinkedIn learning sont tout autant de nouveaux moyens de formation en ligne qui séduisent les jeunes et les salariés souhaitant optimiser leurs compétences.

>> La formation collaborative

Les MOOCs, dispositifs de "gamification" (challenges, jeux…) tendent en effet à séduire de plus en plus d’apprenants qui aiment allier apprentissage et loisirs.

Comme sur le "serious game sur le conseil à l’officine" de l'Université de Loraine,  ils sont libres d’apprendre à leur rythme et de choisir les modules de formation, cela leur permet de se former seul, devant leur écran, et de manière efficace. Les MOOCS correspondent à un type de besoin et à une cible ouverte à tous les âges et à tous les profils, ils démocratisent l’enseignement. Produit d’ouverture et d’appel, le MOOC reste cependant trop impersonnels ...

« Les SPOCs, sont la nouvelle génération de l’enseignement à distance »

Les SPOCs sont réservés à environ une trentaine de participants sélectionnés en amont. Mais l’idée reste la même : suivre un cours à distance en ligne, mais avec ...

« Une meilleure motivation, un meilleur suivi et ... un diplôme ou un certificat ! »

L’atout phare des SPOCs, c’est qu’ils sont diplômants ! Cette évolution des MOOCs est en effet née suite au taux d’abandon trop élevé : en France, en moyenne seulement 2% des inscrits ont suivi un MOOC jusque son terme. Le certificat obtenu à l’issue de ces formations ne semble donc pas suffire à tenir en haleine les étudiants, quel que soit leur profil. Pour pallier à ces abandons, le SPOC s’impose donc comme une solution adéquate :

« Permettre une meilleure proximité prof/étudiant ainsi qu’un meilleur encadrement des apprenants. Et surtout, l’obtention d’un diplôme ou d'un certificat à la fin, donne plus de crédibilité à la formule des SPOCs. »

Les SPOCs correspondent donc à de vrais besoins, plus cernés, pour un public d’étudiants ou de salariés en reconversion. Ainsi à l’Université de Cergy-Pontoise, 400 étudiants se forment à distance sur le professorat des écoles et le CAPES.

>> Pour conclure :

Les outils digitaux sont devenus incontournables dans la réussite de la formation, mais ne doivent pas être la seule source d'enseignement. Ils doivent permettre aux enseignements de base d'être accessibles à distance et pourquoi pas, de pouvoir proposer plus de TD, TP et d’accompagner la pédagogie par projet, selon le principe de la classe inversée par exemple.

« les formateurs doivent suivre ces changements et adapter leurs compétences dans cette logique. »

L’enseignement à distance permet aussi de toucher de nouveaux publics et d’alléger l’emploi du temps des apprenants qui continueront de se retrouver sur un campus ou dans une école et d’échanger directement avec leurs formateurs.

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