3 conseils pour éviter les blackbox de Facebook, Google et compagnie ...

3 conseils pour éviter les blackbox de Facebook, Google et compagnie ...

Un article récent du journal Les Echos titrait : Facebook a survendu l'impact des ses pubs vidéo aux annonceurs. Rien d'étonnant dans cette course que se font les grands réseaux publicitaires. Au coeur du sujet, les budgets publicitaires des annonceurs, ressources vitales pour les géants du web.

Une étude datant de juillet 2015, menée par des chercheurs de Nec Labs indiquait que Google faisait payer aux annonceurs des vues qui étaient en réalité faites par des robots. (L'étude en détails)

In one test, the team's bots generated 150 fake views to targeted videos. In two instances, YouTube's public view counter listed 25 views, but Google AdWords charged the researchers for 91.

Sur l'un des tests Youtube a fait payer les chercheurs pour 91 vidéos, alors même que le compteur n'affichait que 25 vues.

Alors comment faire lorsque ces sujets sont révélés : Est ce que les annonceurs doivent continuer à y aller tête baissée ? Ou alors n'est ce pas plutôt le moment de se poser des questions sur la véracité de l'ensemble des données fournies par ces réseaux au sein de leurs "walled garden" (jardins fermés, sorte de BlackBox).

Il est aujourd'hui possible de prendre du recul sur les chiffres annoncés par ces réseaux publicitaires qui fournissent à la fois la data, les emplacements et les statistiques. Il est d'ailleurs impératif de le faire et d'avoir une position agnostique.

Alors que la bataille des emplacements publicitaires va être rude avec la fin d'année qui approche, les ventes des fêtes de fin d'année qui sont un enjeu pour les joueurs du commerce électroniques, il serait judicieux de bien mesurer le retour sur investissement des différents leviers, en toute impartialité.

Conseil n°1 : Il est alors recommandé de travailler avec des acteurs permettant un suivi statistique approprié, partisans d'outils "ouverts" comme Piwik.

Conseil n°2 : Etre agnostique sur les technologies et les plateformes d'achat média programmatique et ne pas avoir une seule croyance.

Conseil n°3 : Etre accompagné sur la stratégie data à mettre en place pour obtenir de meilleurs résultats.

Le marketing digital est une science : Il faut savoir la maîtriser, et pour cela faire des tests et se nourrir des retours pour sans cesse améliorer les résultats. Il ne faut pas hésiter à se mettre dans la peau d'un laborantin prêt à tout pour découvrir la formule la plus appropriée.

Jérémy DOUBLECOURT

Chef de projet / manager Freelance

8 ans

Rien d'étonnant à tout cela ... par contre étonnant qu'il n'y a rien a faire contre ce genre d'abus alors que google par exemple n'hésite pas bannir des comptes de Adsense dés qu'il faut payer des sites communautaires qui tournent rond .... et bien-sur la aussi rien n'est fait car google compte ces vues gratuites et les factures à l'annonceur quand même étrange non ? ou paradoxe? en tout cas 100% gagnant pour google quoi qu'il arrive pour l'instant !

Aurelien Valet

Banquier conseil Green business chez Caisse d'Epargne Normandie

8 ans

A quand un outil de suivi ouvert permettant de mesurer la visibilité réelle sur les multiples plateforme?

Abdeldjelil LABDI

Intelligence économique & Qualité de vie 😊

8 ans

Sujet très intéressant et d'actualité. Merci pour les éclairage. Le Social Médias Listening est à suivre de près.

Sébastien Chaudat

CEO - founder @ CYBER ID | Strategie sur mesure & Solutions digitales pour l'acquisition de clients

8 ans

Très juste ! Rien que sur Facebook, Instagram et Linked'In, il est complexe de suivre de façon juste les chiffres des campagnes. Dans tous les cas, le conseil n°3 est en fait le premier, dans le sens où la stratégie du client doit absolument être transcrite dans le choix des campagnes,que soit en termes d'objectives à atteindre comme de supports.

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