4 novembre 1948: Amman à Beyrouth: mieux vaut négocier

Le représentant du #Liban en #Transjordanie, l' #émir_Khaled_Chéhab, remet au chef de l'Etat un message du #roi_Abdallah qui préconise l'ouverture de négociations avec les #sionistes car une reprise éventuelle des combats serait trop "aventureuse".

La teneur du message est transmise au président syrien #Kouatly, à #Riad_el_Solh qui se trouve à l' #Assemblée_de_l_ONU à #Paris et à #Hamid_Frangié au #Caire où est réunie la #Ligue_des_Etats_arabes. A la demande de #Kouatly, un sommet syro-libanais se tient le 6 novembre à #Chtaura et discute le message, la situation militaire et la réunion du #Caire. Les informations de la #Ligue_des_Etats_arabes font état de tensions #Le_Caire - #Bagdad, les #Egyptiens reprochant aux #Irakiens leur passivité. Le secrétaire général de la #Ligue_des_Etats_arabes et le chef du gouvernement égyptien boycottent les réunions.

A l' #Assemblée_de_l_ONU, la situation est confuse. Certains appuient le projet initial de partage, d'autres celui révisé de #Bernadotte mais hésitent à le passer au vote.

Rentré le 12 novembre à #Beyrouth, #Frangié annonce que la #Ligue_des_Etats_arabes a accepté l'idée d'une action militaire commune arabe "sur un point du front égyptien", la contribution du #Liban étant d'accepter que les volontaires syriens basés à la frontière soient engagés dans cette action. Le 27 novembre, le #Liban demande à la #Syrie d'assurer par des troupes régulières la relève de ces volontaires qui, désoeuvrés, commencent à poser des problèmes de sécurité au sud. #Kouatly accepte.

Occupation de villages au sud:

Dans ce contexte éclate une crise à #Damas où des manifestations en faveur de la #Palestine entraînent des heurs sanglants avec l'armée. Le gouvernement de #Jamil_Mardam démissionne et est remplacé par un Cabinet présidé par #Hachem_Atassi. Mettant à profit ces perturbations, les sionistes pénètrent au sud et occupent des localités frontalières. Le #Liban proteste aussitôt auprès de la #commission_d_armistice.