4 pièges à éviter quand on vend sa maison
Ça y est, la décision est prise : vous allez vendre. Ca fait comme un pincement au coeur, mais c’est aussi un nouveau chapitre qui s’annonce. Alors pour éviter que vos beaux projets ne tournent au cauchemar, suivez le guide.
Surévaluer votre prix de vente
Souvent, quand on vend, c’est parce qu’on a un autre projet en tête. La plus grande erreur que vous puissiez faire, c’est de déterminer votre prix de vente en fonction de la somme que vous aurez besoin pour le concrétiser. Pour évaluer correctement votre prix, la première étape est de faire une recherche sur les biens similaires en vente dans votre région.
Il faut également tenir compte du fait qu’il y ait des travaux à faire ou non. S’il s’agit juste de redécorer à son goût, ça n’est pas la même chose que de devoir remplacer la toiture ou refaire l’électricité. Pensez au coût total que représente l’achat.
D’autres éléments entre aussi en ligne de compte, comme l’accessibilité, la proximité de transports en commun, commerces, écoles et autres facilités.
Le risque d’un prix de vente trop élevé ? Votre maison risque de ne pas trouver rapidement acquéreur. Et les acheteurs potentiels se méfient d’un bien qui reste trop longtemps en vente.
Sous-estimer l’importance de votre annonce
Si votre prix est correct et que vous n’obtenez aucune visite, peut-être faudrait-il repenser votre annonce.
À commencer par vos photos : est-ce que toutes les pièces sont illustrées ? Est-ce que la lumière est bonne ? Est-ce que ça a l’air en ordre et propre ? Est-ce qu’elles donnent une impression d’espace ? N’avez-vous pas oublié une photo de la façade, du jardin, de la terrasse ? Si vous avez une belle vue, vous pourriez vouloir l’ajouter également.
En ce qui concerne la description, est-elle complète ? Les dimensions sont-elles mentionnées ? Avez-vous mis en avant les avantages du bien (une bonne orientation, une terrasse couverte, des voisins charmants, les places de parking, la luminosité, l’isolation, une faible consommation d’énergie) ? Si vous habitez à la campagne, les acheteurs potentiels voudront peut-être connaître le temps d’accès à l’autoroute la plus proche.
Le risque d’une mauvaise annonce ? Elle ne rend pas justice à votre bien et attirera trop peu de visiteurs. Qui dit peu de visiteurs, dit peu de concurrence, et donc pas d’offre à la hausse.
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Lire aussi : Comment Augmenter la valeur de votre bien ?
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Ne pas tenir compte des démarches administratives
Il ne suffit pas de faire de belles photos et publier une annonce pour pouvoir vendre son bien. Vous serez amené à fournir une série de documents et informations :
- Titre de propriété
- Renseignements urbanistiques
- Certificat PEB
- Attestation Pollution des sols
- PV de contrôle de l’installation électrique
- Dossier d’Intervention Ultérieure
Et éventuellement :
- Attestation Citerne à Mazout
- Documents spécifiques à la copropriété
Le risque de ne pas avoir tout prévu ? Vous pourriez découvrir des inconvénients imprévus qui pourraient annuler ou retarder le processus en cours. Mieux vaut rassembler toutes les informations requises avant la mise en vente.
Vouloir cacher les défauts
Recouvrir une tache d’humidité d’un coup de peinture fraîche ? Ça peut paraître une bonne idée sur le coup, mais la loi protège les acquéreurs des vices cachés, et gare à l’effet boomerang !
Il est tout à fait possible de vendre un bien avec ses défauts. Bien sûr, ça impactera le prix de vente. Deux options s’offrent à vous : effectuer vous-même les réparations avant la mise en vente, ou les annoncer et adapter votre prix de vente en fonction.
Pour décider, demandez un ou plusieurs devis de réparation, et voyez si l’investissement en vaut le coup : s’il est inférieur à la plus-value que vous pouvez en faire, alors ça vaut la peine de l’envisager. S’il est supérieur, vous pourrez fournir les devis aux potentiels acquéreurs, afin qu’ils aient toutes les cartes en main pour se décider.
Le risque de cacher des défauts ? L’acquéreur qui découvre des vices cachés a plusieurs recours, il peut :
En cas de vice caché, l’acheteur a les options suivantes:
- Demander la résolution de la vente (action rédhibitoire): rendre le bien et récupérer le prix payé + les frais;
- Demander une diminution du prix (action estimatoire): conserver le bien mais en obtenant une réduction de prix compte tenu du/des vice(s);
- Si le vendeur était de mauvaise foi et s’est rendu coupable de dol, en d’autres termes qu’il a sciemment caché ou omis de donner certaines informations, la vente sera annulée.
Pour éviter tous ces pièges, la solution de facilité, c’est de faire appel à un agent immobilier, qui gèrera tous ces aspects de la vente pour vous, en y ajoutant la force de son réseau, ses compétences de vente, sa connaissance du marché…
Un projet en vue ? Discutons-en autour d’un café. Appelez-moi au 0476336022.
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Hypnothérapeute (Self-employed)
4 ansBien vu ! C'est vrai qu'une fois qu'on a décidé de vendre, on a envie que ce soit vite fait. Et cette liste à rallonge peut être décourageante...