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Demain, nous entrerons dans notre 5e semaine de confinement. 5 semaines mêlées de craintes, d’angoisses, d’utopies, de colères, de peines aussi face à cette crise sanitaire et à ses lourdes conséquences... 5 semaines où chaque individu a réagi à sa manière à l’inimaginable ou du moins à ce qu’il croyait ne jamais avoir à vivre. 

Pendant que les chefs d’entreprise tentent de résister tels des capitaines en pleine tempête, les salariés subissent le contexte ou au contraire y font face avec un courage et un engagement que l’on ne peut que saluer et admirer. Les indépendants pour leur part, et quel que soit leur statut, jonglent : sauver ce qui peut l’être, accepter la perte de ce qui ne peut pas être sauvé et tenter de se repositionner pour rebondir une fois le moment venu. C’est en tout cas l’impression que j’ai quand je me « balade » sur LinkedIn. 

Pour ma part, en cette période de crise, je fais comme beaucoup : je garde le cap tout en m’adaptant, je soutiens dans la mesure de mes capacités ceux qui en ont besoin, et je me renouvelle aussi... Forcément, car les moments de crise nous font sortir de nos zones de confort et nous contraignent à nous interroger sur nous, notre travail, notre avenir, celui des gens autour de nous, mais aussi et surtout la manière dont on fonctionne.

Depuis quelques temps, beaucoup « communiquent » sur l’après COVID-19 (serez-vous près à... préparez-vous à... comment faire pour être...). Pourquoi pas... mais avant de vouloir rebondir ne faut-il pas déjà savoir d’où on bondit et vers où / quoi / qui on souhaite le faire ? Un « sage » m’a dit un jour : « à trop anticiper, on en oublie de vivre l’instant présent et de saisir tout ce qu’il nous apporte. De plus, ce que l’on anticipe n’arrive que rarement tel qu’on le pense. On perd donc beaucoup de temps à anticiper des choses qui n’arriveront jamais au lieu d’attraper et de profiter de celles qui sont à notre portée. » 

Je terminerai sur une citation que j’ai souvent lue (lorsque j’étais petite) dans le bureau de ma maman et qui prend soudain tout son sens : 

« Donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes. »

Prenez bien soin de vous et de vos proches, 

Joyeuses Pâques !