7 DSI sur 10 craignent que la croissance de l’entreprise dévoile les failles de l’informatique

7 DSI sur 10 craignent que la croissance de l’entreprise dévoile les failles de l’informatique

A mesure que la technologie investit l’ensemble de l’entreprise, de nombreux défis et pressions pèsent sur les équipes informatiques, en particulier les DSI. Par exemple, ceux-ci doivent savoir juger quelle place donner à l’informatique traditionnelle face à des technologies innovantes. Une nouvelle étude commandée par EMC révèle justement les changements d’attitudes vis-à-vis de la fonction technologique au sein des entreprises, et adresse cinq conseils aux équipes informatiques pour y faire face. Cette étude a été réalisée auprès de plus de 2700 professionnels métiers et informatiques dans 13 pays à travers le monde.

Comme éviter la marginalisation de l’informatique ?

Les entreprises ont besoin d’une technologie qui s’intègre pleinement dans leur activité, avec une évolutivité et une réactivité sans précédent. L’informatique doit pouvoir gérer des volumes sans cesse croissants de données tout en prenant en compte le caractère imprévisible de l’activité, les besoins variables des clients et les pressions du marché. D’après cette étude, de nombreux DSI doutent de la capacité de leurs infrastructures et de leurs équipes informatiques à répondre aux besoins à long terme à mesure que la technologie intègre tous les secteurs de l’entreprise. S’ils ont le sentiment de ne pas maîtriser les décisions informatiques, il existe néanmoins plusieurs domaines où ils peuvent contre-attaquer et démontrer leur pertinence en conduisant le changement et en faisant preuve de leadership.

L’informatique comme force motrice de l’entreprise

Le rôle principal de l’informatique traditionnelle, consistant à gérer les affaires courantes, cela ne laisse guère au DSI le temps d’innover. Sous pression, isolé, il est confronté aux attentes sans cesse croissantes, aux interférences avec les autres collaborateurs et à une absence de terrain d’entente avec les autres membres de la direction. Dans les faits, deux tiers d’entre eux et un peu plus de la moitié des autres dirigeants d’entreprise estiment que leurs équipes informatiques travaillent isolément du reste de l’entreprise et souvent chacune de leur côté.
Les équipes informatiques doivent s’ouvrir pour ainsi faire étalage de leurs compétences et s’affirmer comme une force motrice au sein de l’entreprise.

Développer une capacité d’adaptation et de la réactivité

Trois quarts des DSI déclarent que, d’ici cinq ans, ils devront pouvoir lancer de nouveaux produits, services et logiciels applicatifs deux fois plus vite qu’aujourd’hui. Toutefois la plupart d’entre eux (69 %) craignent que la croissance de l’entreprise mette rapidement au jour les points faibles de l’informatique existante. L’informatique doit posséder une capacité d’adaptation et une réactivité sans précédent.

Responsabiliser l’informatique

Dans 39 % des entreprises interrogées, les priorités informatiques sont fixées par des fonctions autres que l’informatique et la production, telles que le marketing (11 %) et les ventes (10 %). Cette déconnexion se reflète au niveau de la direction, puisque 58 % des DSI sont persuadés d’avoir globalement la main sur l’informatique, tandis qu’à peine 14 % des autres dirigeants sont de leur avis.
En outre, les DSI et les autres membres de la direction pensent être les principaux moteurs de changement (pour respectivement 37 % et 40 % d’entre eux) et que tous leurs collègues sont des freins au changement.

Apporter de la flexibilité

Cependant, si l’informatique veut manœuvrer parmi ces luttes d’influences afin de reprendre la main, elle doit pouvoir prendre en compte le changement. Pour survivre et prospérer dans un avenir connecté, l’entreprise doit donc migrer d’une infrastructure informatique classique vers un environnement intégré, qui transforme une complexité croissante en simplicité grâce aux logiciels.
Il n’est sans doute guère surprenant que plus de 80 % des dirigeants d’entreprise pensent qu’une infrastructure informatique évolutive et flexible réduira les risques en offrant des fondations solides pour la croissance de l’entreprise et l’innovation.

L’investissement dans une informatique plus flexible et des infrastructures plus puissantes telles que des datacenters convergents et modernisés produira des performances améliorées, la rapidité et l’agilité dont les entreprises ont besoin. Le changement va rarement sans difficulté mais, lorsqu’il est maîtrisé et appuyé par la technologie, il facilite le travail de tous et rend le parcours nettement plus confortable.

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