9 Français sur 10 veulent des marques engagées
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9 Français sur 10 veulent des marques engagées

Denjean & Associés dévoile, ce mois-ci, les résultats de son étude qui révèlent très clairement que les marques ont une vraie carte à jouer en investissant dans une politique RSE et en permettant à leurs clients de mesurer l'impact positif de leurs actions.

La RSE : un moyen de valoriser son image et de susciter l'engagement

Selon l'étude, pour 9 Français sur 10 (88%) une bonne politique RSE contribue à renforcer l’image positive de la marque qui la déploie. Mais cet impact est aussi à double tranchant :

  • 7 Français sur 10 (67%) sont prêts à reconsidérer leur perception d’une marque qu’ils n’aiment pas, s’ils découvrent qu’elle mène une bonne politique RSE.
  • Inversement, si ces personnes interrogées apprenaient qu’une marque qu’elles aiment beaucoup mène une mauvaise politique RSE, cela dégraderait l’opinion qu’elles ont d’elle (82%).

Les Français plébiscitent ainsi les marques menant des actions en faveur de la préservation de l'environnement, du bien-être animal et de la santé humaine.

  • Si une entreprise lance une offre de produits ou services « verts », 43% seront contents, mais 50% s’enflammeront ;
  • Si elle prend des mesures pour améliorer le bien-être animal, elle satisfera 37% des Français, mais elle en enthousiasmera 57% ;
  • Enfin, si elle agit pour préserver la santé humaine, elle fera 25% d’heureux mais surtout 72% d’enthousiastes.

Les enjeux RSE au cœur des préoccupations des Français

Ils sont principalement inquiets des nuisances qu’une entreprise peut infliger à son écosystème. Ils évaluent tous les facteurs qui nuisent à l’homme, au bien-être animal et à l’environnement (végétaux, climat) avec des notes moyennes supérieures à 8 sur 10.

Outre le facteur environnemental, les facteurs principaux qui contribuent à dégrader l’image de la marque sont, entre autres : les pratiques sociales barbares, le blanchiment d'argent, la corruption, les fausses factures et l'évasion fiscale. Ces critères sont à prendre très au sérieux car selon l’étude, les Français seraient prêts, à la quasi-unanimité (97%), à boycotter les marques ayant des pratiques sociales ou environnementales destructrices.

En s’exprimant ainsi, les marques sont poussées par leurs consommateurs à s’engager plus ouvertement, à être honnêtes, à respecter davantage leur écosystème et leurs collaborateurs. Celles qui n’en tiendraient pas compte risqueraient, d’une part, de compromettre leur développement et d’autre part, pourraient se priver de l’opportunité de recruter de nouveaux talents.  

Pour mesurer l’impact RSE des entreprises, les Français font confiance aux salariés et aux médias

Sensibles à ses enjeux, ils cherchent à évaluer la politique RSE des marques, en particulier celles dont ils sont clients. Ils vont faire davantage confiance aux salariés de l’entreprise (7,1/10) ou aux médias (6/10) pour mesurer l'impact RSE de la marque. Inversement, ils expriment une défiance élevée envers les informations communiquées directement par les marques, que ce soit sur leurs pages Facebook (4,4/10) ou sur leur site internet (5,4/10).

La responsabilité sociale et environnementale (RSE) est devenue un marqueur fort du capital de marque. Toutefois, les marques doivent trouver une nouvelle façon de communiquer sur leur politique RSE, montrer plus de transparence, co-construire avec des partenaires et leurs salariés afin de promouvoir leur impact positif sur leur écosystème.

C’est là que les associations et les fondations qui souhaitent renforcer leurs liens et leurs collaborations avec leurs entreprises (et futures) partenaires et mécènes ont un rôle important à jouer et une opportunité à saisir.



Jeremy Schinazi

Helping founders build fast growing companies | Brand Builder | Operating Partner | Entrepreneur Advisory & Coaching | Venture Architect | 40 under 40 |

6 ans

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