Affaire Barbarin

En ce moment se tient le deuxième jour de l'audience du Cardinal Barbarin accusé de ne pas avoir dénoncé les abus sexuels des prêtres de sa paroisse, notamment les 70 viols répertoriés du Père Preynat.

Cette citation directe est possible grâce à la réforme de l'article 434-3 du code Pénal qui a notamment permis d’allonger le délai de prescription de ce délit, de 3 à 6 ans.

Ce procès longtemps attendu, permet de rendre compte de deux choses. La première est que l’absence de dénonciation d’un crime (dont il avait eu connaissance des années auparavant à travers l’appel à l’aide d’une victime, et qu’il a « reporté » auprès des autorités romaines), n’est pas un acte de complicité en droit français. C’est un délit indépendant, autonome. La seconde étant que l’homme de Dieu peut se référer à la justice divine mais ne peut pas échapper à celle de l’Etat.

Je vous invite à prendre connaissance de l’affaire à travers cet article qui relate les faits chronologiquement. 


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