Afrique et developpement

30 ans après ses conférences nationales, l’Afrique se rend compte qu’elle a privilégié les « politiques » électorales au détriment des politiques de développement. 

Les différentes conférences nationales ont fait le choix de mécanismes électoraux, que d’instruments de lutte véritable contre la mauvaise gouvernance économique qui était pourtant à l’origine des crises socio-économiques qui ont permis les différentes mutations démocratiques. 

En effet, dès lors qu’elle est issue de différentes crises de la gouvernance socio-économique sur le continent; la démocratie ne peut prospérer alors que : la faim, la corruption, et le manque de services publics nécessaires, la frappe de plein fouet. 

Ainsi, pendant que le doute s’installe progressivement dans leurs têtes concernant leur survie au Covid-19, la confiance, elle, perd du terrain. 

Pourtant, en toute chose, la confiance est indispensable à l’action politique. 

Une Afrique nouvelle n’est pas possible, mais une Afrique réorganisée en priorité est la seule condition, à sa survie, en périphérie de la mondialisation et, possiblement, sa vie au centre d’elle plus tard quand les consciences auront compris les raisons de l’unité Africaine et non celle de la cohabitation ou de la coexistence.

Deux priorités :

1-  Un modèle économique solidaire de sa classe moyenne, panafricaine et adaptable a la mondialisation. Il ne s’agit pas la d’un repli sur soi, mais d’une ouverture contrôlée.

2-  Faire émerger une nouvelle classe de politicien.ne.s progressistes, qui seront formaté.e.s pour être les sentinelles du processus afin de le réajuster au besoin et le bonifier sur le long terme.  ( Moins d’État, gestion décentralisée, transfert de compétences  aux communautés locales, une société civile active et autonome,  plus de secteur privé)

Richard Boni OUOROU

POLITOLOGUE- CONSULTANT