Ah les jeunes d'aujourd'hui!

Ah les jeunes d’aujourd’hui!

On entend ça depuis la nuit des temps.

Un peu comme si les adultes vieillissants oubliaient qui ils ont été, comme si ils avaient perdu leur âmes d’enfants et qu’il devenait difficilement supportable de voir cette jeunesse se construire.

Pourtant, de mon point de vue je croise des jeunes formidables de partout. Même dans cette période où il est particulièrement difficile d’être jeune.

Quand bien même, à travers les décennies d’autres ont beaucoup souffert des guerres et des épidémies et que encore aujourd’hui, certains de nos voisins vivent dans des pays en guerre.

Mais la jeunesse restera la jeunesse.

Celle qui veut grandir, celle qui se projette dans l’avenir, celle qui donne espoir parce qu’elle construit le monde de demain.

C’est cette jeunesse que je veux accompagner, parce que je me sens la responsabilité de donner les coups de pouce nécessaires pour les aider à avancer, à prendre confiance.

Et je rencontre de vrais trésors d’humanité.

Mon public est le plus souvent fait de jeunes avec des atypismes, le plus souvent de profils dits à hauts potentiels intellectuels.

Je m’interroge souvent sur notre société et nos écoles qui ne savent pas intégrer ces enfants et ces jeunes.

Pourtant nos avons besoin d’eux, car avec leur intelligence hors norme, leur façon de penser autrement et leur sensibilité nous avons avec un véritable bataillon de gens lumineux, respectueux de l’autre et de la nature, qui ont le souci et la volonté de construire un monde différent.

Souvent ils souffrent de ce monde qu’ils voudraient plus juste et plus humain.

Je voudrai aujourd’hui mettre en lumière un des ces jeunes.

Un jeune au parcours atypique, un de ces enfants brillants, au sens propre comme au figuré.

Lui, c’est Noam, 16 ans. Il n’est pas allé à l’école. Ses parents, de la même trempe, ont su d’avance que le système et l’école risquaient tout simplement d’éteindre cette lumière qui jaillissait de lui. Ils ont voulu la laisser s’intensifier et rayonner. Cela n’a pas empêché que cet enfant devienne un adolescent très instruit. Bien plus que bon nombre d’entre nous, il est doté d’une culture générale hors du commun.

Par exemple, sa culture cinématographique est à vous couper le souffle. Il vous parle d’un film en vous indiquant le nom du réalisateur, de son scénariste de sa date de parution.

Quand il parle d’un sujet il le connaît sur le bout des doigts.

Et pourtant il est d’une humilité sans borne. Quand il ne sait pas, il ne dit rien. Parce qu’il sait qu’il ne sait pas.

Il est inscrit au conservatoire de théâtre et s’y épanouit vraiment. C’est sa passion. Peut-être en fera-t-il son métier ?

En plus de cette instruction, il est doué de ses mains.

Il travaille le bois, pour le plaisir. Parce que ça le canalise, parce qu’il aime ça, parce qu’il a le goût des choses bien faites.

Il n’hésite pas à transformer une bûche de bois en pied de chaise et a y passer 6 heures, parce que selon lui c’est le temps nécessaire pour effectuer un vrai bon travail de réparation.

Je l’affirme oui, parce que tout simplement, le sachant bricoleur, je lui ai demandé s’il pouvait réparer une de mes chaises. J’ignorais qu’il effectuerait cette tâche avec tant de minutie et de précision. Le fameux perfectionnisme des HPI. Ma chaise est maintenant réparée et durablement.

En discutant avec lui, car j’aime discuter avec lui, nos échanges sont stimulants et riche d’humour, il m’a parlé d’un autre talent qu’il développe.

Celui de l’art d’aiguiser les lames.

Un savoir faire qui se perd et qui nous est pourtant utile à tous, pour entretenir nos objets tranchants et ainsi éviter d’en racheter d’autres dès que la lame est émoussée.

C’est tout un art. Il aiguise les lames avec un fusil, avec des pierres, avec du cuir. C’est beau à voir, je trouve. Allez voir la petite vidéo qu'il vous a concoctée!

Conscient que ce savoir faire se perd, il souhaite le transmettre, le valoriser.

C’est ainsi que nous avons eu l’idée de créer un petit atelier pour que vous puissiez le rencontrer.

Il a deux volontés dans ce projet :

La première c’est de faire connaître et de transmettre ce savoir.

La seconde est d’aiguiser vos couteaux et autres objets tranchants si vous le souhaitez.

Cela lui permettrai de se perfectionner et pourquoi pas, selon votre bon cœur, de gagner quelques pièces pour financer son école de théâtre.

Vous pourrez le remercier en mettant une rétribution « au chapeau ».

La participation financière est libre.

Avec le matériel dont il dispose, il peut aiguiser :

- Couteaux de cuisine quatre types (sauf dents ) 

- Couteaux d’office

- Couteaux de poche

- Couteaux de chasse

- Couteaux automatiques

- Outils de jardin (sécateurs, coupe-branches, machettes )

- Haches

- Faulx à herbes et à broussailles (fauchon )

- Hachettes

- Rasoirs de barbier (cuir )

- Sabres de collection

- Poignards d’art (Damas )

- Epluche-légumes (si non-entamés et non-dentés )

Cela va, pour la plupart, de l’aiguisage de routine jusqu’à la rénovation complète de la lame (changement du manche, cure anti-rouille, retaille du biseau et du fil, etc. )

Si cela vous intéresse, que ce soit pour le plaisir de découvrir ce savoir-faire ou pour lui confier vos lames, je vous propose de venir le rencontrer chez moi à FONDETTES (37) le :

SAMEDI 12 FÉVRIER de 16H à 18H

Pour une démonstration, une information et/ou un échange avec lui autour de vos besoins en matière d’aiguisage.

Ça vous tente ?

Si oui, il n’y a plus qu’à vous inscrire en mode privé. Évidemment, le nombre de place est limité.

A bientôt, et au plaisir de vous rencontrer.

Noam et Cécile