AIE !! Comment détruire un rêve d'entrepreneur en 2 secondes ?

AIE !! Comment détruire un rêve d'entrepreneur en 2 secondes ?

Récemment, j'étais à Paris, pour dispenser une formation en communication digitale à des étudiants en reconversion.

Ils étaient 10. À tous, j'ai demandé quel était leur projet, une fois diplômés.

La plupart m'ont avoué qu'ils avaient envisagé de créer une entreprise pour être indépendant et ne plus avoir à travailler dans une entreprise où ils ne se reconnaitraient pas dans les valeurs. Certains aspirent à plus de liberté, plus de temps. L'une d'entre elle s'imagine même créer une agence avec plusieurs traducteurs. Un beau projet, son rêve !

Une des premières choses que je leur ai dite est que tout est possible, à condition de vraiment le vouloir. Ne rien s'interdire, rêver en grand, persévérer et le succès sera vite là.

AIE !!

J'ai vu plein de visage s'illuminer et j'ai compris. Ils m'ont alors expliqué que régulièrement, alors qu'ils exposent leur projet, ils entendent :

- ce n'est pas une bonne idée,`

- c'est un peu tard,

- il y a beaucoup de monde sur le marché,

- il faut commencer par être salarié.

À cet instant, beaucoup n'y croyais plus...

À ça je réponds...

Si j'avais écouté les avis lorsqu'à 45 ans j'ai décidé de reprendre mes études pour obtenir un Master 2 du Celsa en communication et technique numérique, je ne serais pas là où j'en suis. J'ai véritablement entendu "Le Celsa, c'est très dur, tu n'y arriveras pas".

Lorsque j'ai annoncé que je voulais créer des sites Web et que j'ai commencé à m'intéresser à la technique, j'ai entendu : "laisse, c'est trop compliqué". Véridique !

Quand, j'ai dit que je lançais mon entreprise à 48 ans, on m'a dit : "c'est très difficile surtout à ton âge, puis tu n'as pas le réseau, tu ne viens pas d'une famille d'entrepreneurs, tu vas mettre ta vie de famille par terre, et as-tu pensé à ta santé, si tu tombes malade, c'est quand même mieux d'être salariée... Et puis, tout le monde fait ça, il n'y a pas de place sur le marché".

J'ai douté. Fortement. Je me suis dit qu'effectivement, ces personnes souvent bienveillantes voulaient mon bien. J'ai mis mon rêve de côté mais pas très longtemps.

Ce que je savais, au plus profond, c'est que mon bien n'était pas de suivre ce que la société m'imposait par inquiétude, conviction et parfois par jalousie...Car de toute façon, je n'étais pas bien. Que risquais-je ?

Je voulais tenter l'aventure. C'était en moi, j'y pensais depuis de nombreuses années mais je me disais que ce n'était pas pour moi.

BREF !!

Je l'ai fait. J'ai réussi. Je suis libre. Je gère mon temps comme je l'entends et je ne m'en prends qu'à moi-même quand tout ne roule pas comme je le voudrais.

Soudain, une lueur d'espoir est apparue sur leur visage. Ils m'ont posé des tas de questions. Mon exemple les a re motivé et ça fait tellement plaisir à voir.

Alors, si comme moi, sur le papier, rien ne semble jouer en votre faveur, ce n'est pas le papier qui compte mais bel et bien ce que vous avez en vous.


 

Valérie JONCQUEMAT

Formatrice et coach professionnel COFOLIA

5 ans

Rien n’est jamais joué aussi c’est ce qui rend l’aventure de l’entreprenariat si passionnante et intense.

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