AREP doit devenir un leader international de la construction bas carbone et de la ville résiliente

J’ai annoncé la semaine dernière la nomination de Raphaël Ménard en tant que président du directoire d’AREP. Cette annonce est le fruit d’une décision importante pour notre Groupe qui est à un tournant dans son histoire.

De fait, en seulement 20 ans, AREP est devenue la première agence d’architecture française, et la 32e mondiale, et trop peu de gens encore le savent. Elle compte 110 millions d’euros de chiffre d’affaires et 950 collaborateurs de plus de 30 nationalités. Elle peut revendiquer une pluridisciplinarité unique sur le marché avec des expertises en architecture, ingénierie, design, signalétique, urbanisme, programmation, et aussi gestion de très grands flux. Le départ d’Etienne Tricaud a été beaucoup commenté et a soulevé nombre de craintes : je veux dire et redire ici que, sans son engagement et celui de toutes les équipes d’AREP, rien de tout cela n’aurait été possible.

Mais nous avons encore de nombreux défis à relever. Ce sont ces défis qui ont guidé mon choix. Aujourd’hui, AREP est en mesure de devenir le leader de la construction bas carbone et de la ville résiliente, en France et à l’international. C’est en tout cas l’ambition que nous nous donnons et j’ai toute confiance dans Raphaël Ménard pour y arriver, pour deux raisons. Ses convictions et ses valeurs d’abord, en phase avec la vision que nous portons. Architecte et ingénieur de formation, il est personnellement très engagé dans la transformation énergétique. Il a notamment codirigé l’étude « Paris change d’ère » et a déjà développé plusieurs innovations dans le champ des énergies renouvelables. Je l’ai aussi choisi pour son âme d’entrepreneur et ses qualités managériales : elles permettront à AREP d’accélérer sa présence sur la scène mondiale.

Aujourd’hui, AREP est en mesure de devenir le leader de la construction bas carbone et de la ville résiliente, en France et à l’international.

Car l’enjeu est de taille. AREP y réalise déjà aujourd’hui un quart de son chiffre d’affaires, avec deux pôles de croissance fortes en Chine et au Moyen-Orient. J’étais la semaine dernière en déplacement à Pékin et Chengdu, où nous venons d’inaugurer un bureau. Cela m’a donné l’occasion de faire le point avec les équipes sur l’ampleur des projets et des perspectives de développement. Il serait long de citer tous les projets que nous avons réalisés depuis le début des années 2000 ; mais sachez par exemple que nos équipes ont conçu six des neuf gares qui desserviront les jeux olympiques en 2022. Nous sommes aussi à l’origine de projets aussi variés que la construction du « Capital Museum » et de l’hôpital Xie Hie à Pékin ou encore une succursale du groupe Air China.

Forts de ces succès, nous avons décidé de réaffirmer nos ambitions en Chine. Notre objectif ? Doubler notre activité, en nous développant sur tous les marchés où nous pouvons faire valoir notre modèle original, tout en accordant la même attention à la qualité, aux clients comme à l’environnement. Pour conduire cette nouvelle étape, il nous fallait une nouvelle impulsion, un nouveau regard, une nouvelle ambition. C’est la mission que je confie, en toute confiance, à Raphaël et ses équipes.

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