Augmentation de la fréquence des événements rares
La modélisation du climat et la simulation numérique de son évolution permettent d’évaluer quel sera l’impact de son dérèglement sur la fréquence d’occurrence d’événements météorologiques rares.
Si l’on considère, par exemple, un épisode de canicule terrestre qui se produisait une fois tous les cinquante ans lors de la période préindustrielle, celui-ci, maintenant que la terre s’est échauffée d’un degré par rapport à cette époque, se produit cinq fois en cinquante ans.
Si la terre devait s’échauffer de 1,5°C, 2°C ou 4°C par rapport à la période préindustrielle, l’occurrence de tels événements, toujours sur la même période serait, respectivement, de dix, quinze ou quarante fois.
Ces événements ne seront pas sans conséquence sur la santé et le confort d’été de chacun mais aussi sur la durabilité des matériaux, produits et systèmes, et donc des bâtiments et ouvrages qui les incorporent. Ceci, tant pour le parc existant que pour ce qui se construit aujourd’hui ou se construira demain.
Le Cerema, notamment via son institut Carnot Clim’adapt, met sa puissance de recherche et d’innovation à la disposition de l’ensemble des acteurs qui souhaitent anticiper sur ces évolutions, en grande partie inéluctables.