Aux marchands de la haine, à tous les racistes de la Mauritanie moderne, et à la main bien suspicieuse, qui se profile derrière eux, je voudrais dire
De un, l’esclavage en Mauritanie, séquelles ou pratiques, est un problème trop grave, car il concerne des hommes et des femmes dans ce qui leur est de plus cher, à savoir leur dignité, il est donc immoral de l’exploiter politiquement.
De deux, ce problème a touché malheureusement toutes les communautés nationales, et il est injuste, voire raciste, si on veut déraciner totalement le mal, de se focaliser sur un seule composante nationale pour délit de faciès ou de couleur, comme si elle était seule dans la culpabilité historique, comme si le colonialisme ne nous dirigeait pas d’une main d’acier et qu’ il ne l’avait pas bien encouragé, comme si l’occident donneur de leçons et de prix ne pratiquait pas sa traite négrière et ses marchés d’esclaves, comme si la féodalité africaine ne vendait pas ses prochains au premier venu et pour deux fois moins que rien….
De trois, toute solution définitive à ce fléau social ne peut être que l’œuvre de tous les mauritaniens, sans exclusive aucune, la transformation de la société mauritanienne ne se décrète pas à partir de l’ONU. Comme tout prédicateur, le militant anti-esclavagiste doit être patriote, sage, civilisé, conciliateur et humain. Dans son prêche, il doit savoir convaincre plutôt que contraindre, attirer plutôt que répulser, confirmer au lieu d’infirmer, que l’abolitionnisme est, bel et bien, pour toute la Mauritanie et, pas contre une partie d’elle.
De quatre, cette solution devra conjuguer le temps seulement au présent et au futur et, tourner définitivement, sans états d’âme, ni regrets, la page du passé. C'est l’esprit de l’Islam. C’est aussi l’Intérêt National Supérieur.
Le combat, pour la liberté et l’égalité, doit toujours s’accompagner de la générosité du cœur, à savoir le pardon et la réconciliation nationale. De ce point de vue, la très riche expérience de l’Homme, Nelson Mandela, dont, nous venons de célébrer le centenaire est assez illustratrice. Elle doit notamment éclairer certains extrémistes de chez nous, qui prétendent malhonnêtement se reconnaître en lui.
De cinq, il y a cet incommensurable acquis national, qu’est ce puissant arsenal juridique, particulièrement répressif contre l’esclavage. Là, le rôle de l’administration est capital. Autant, elle doit mettre hors d’état de nuire tout raciste et tout extrémiste, autant elle doit tout faire, afin que la loi anti-esclavagiste s’applique sans complaisance, dans toute sa rigueur et sans aucune circonstance atténuante.
Il y va de l’Intérêt National Supérieur
De six, six comme les six lauréats du prix des nations unies 2013 pour « les droits de l’homme » !!!!!!!!
Ah !!!! Depuis quand ce machin onusien, pour emprunter l’expression de De Gaulle, s’intéresse aux droits de l’homme !
Bizarre, cette philosophie des « droits de l’homme » où les droits humains sont plus importants que la sacro-sainte vie humaine, où un problème même de dignité humaine puisse être plus pressant que sauver des vies en danger de mort, comme en Palestine occupée pour ne citer que ce seul exemple !
Tous les prix, s’ils étaient réellement destinés aux droits de l’homme, et selon des critères objectifs, ne pourraient, en aucune manière, échapper aux militants palestiniens, qui n’ont que leur poitrine nue pour affronter les blindés et l’apartheid sionistes ! Honte à l’ONU.
Bizarre, cette philosophie des « droits de l’homme » où l’égalité des sexes avec comme toile de fond, la défense de l’homosexualité, sont beaucoup plus urgentes que d’arrêter le déclenchement des détonateurs de destructions massives, celles, qui ensanglantent le monde d’aujourd’hui. Ces océans de sang et de larmes, qui inondent quotidiennement les écrans des télévisions mondiales !
N’est-ce-pas, c’est ce machin onusien, qui avait donné le feu vert pour la destruction de pays, pourtant souverains, comme l’Irak, la Syrie, la Libye, le Yémen, la Côte d’Ivoire, le Mali ; et j’en passe ?
N’est-ce pas, c’est lui, qui avait affamé et asphyxié par blocus économiques, les peuples irakien, syrien, libyen, soudanais, iranien, vénézuélien, cubain, etc. ?
L’ONU a détruit l’Irak et assassiné le Président Saddam, Allah Yarhmou, sous prétexte fallacieux de rechercher des armes nucléaires, où sont ces armes !
C’est au nom de la sécurité d’israel, autre dogme onusien, que des pays comme l’Irak et la Syrie ont été détruits.
C’est au nom de la sécurité d’israel, que la branche armée de l’ONU « droits de l’homme » observe honteusement un mutisme total en Palestine et en Egypte !
C’est au nom de la sécurité d’israel, qu’on a créé l’alibi-prétexte « du terrorisme». Un alibi, qui, d’une part, offre des marchés de vente d’armes et des prétextes d’ingérence dans des pays musulmans, et d’autre part, réussit l’exploit de faire entretuer des musulmans entre eux. Quelle aubaine pour l’ONU !
La stratégie du machin onusien est claire. Il veut au nom « des droits de l’homme » doper l’extrémisme mauritanien, susciter des réactions, et pourquoi pas, les transformer par son mauvais génie en tensions raciales ou ethniques, son industrie de la mort faisant le reste. Ainsi, le sinistre cycle infernal de la guerre civile peut, à tout moment, commencer à tourner en rond pour ne jamais s’arrêter….
Et chaque goutte de sang qui se verse, de l’avis unanime de l’Islam, sera comptabilisée au passif de ces extrémistes qui prêchent le verbe homicide, avec des mots assassins et venimeux. Ceux qui n’ont, comme gagne – pain, qu’inciter à la haine, que réveiller la fitna, ces vieux démons qui somnolent dans la Mauritanie des particularismes et des contradictions.
Et si par malheur, cela arrivait, chaque pays étranger serait de la partie et ferait tout pour avoir sa part du gâteau national. Un gâteau riche et varié. Pour cela, il devrait recruter, financer, équiper et armer une milice locale, qui lui serait fidèle.
Vous avez vu le désastre au Mali tout proche, avec une Mauritanie plus riche et des enjeux économiques et politico-stratégiques plus importants, il est fort à parier que les détonations et les destructions, qui s’en suivraient, seraient encore plus fortes.
Mais, dois-je le rappeler à ces va-t-en-guerre, que lorsque les armes auront parlé, elles ne se tairont plus jamais. Et, lorsque le bateau national sur lequel, nous sommes tous abord, aura coulé, nous serions tous, mais alors tous, noyés dans un bain de sang, que personne ne pourra plus arrêter, même pas ses commanditaires étrangers. Méditons bien le cas libyen.
Plus de droit, plus d’état, que du sang et des larmes, que des ingérences étrangères, que des explosions et des destructions, dans une guerre civile, comme s’en exclame un intellectuel irakien, il n y a que de bons ou mauvais perdants, point de gagnant.
Je ne vois pas très bien, ce que gagneraient en cela, les pauvres victimes de l’esclavage, qui, par postulat, sont démunies et vulnérables ! A la limite, les mauritaniens nantis ont les moyens de s’en fuir vers l’étranger, exactement comme ce que feraient lâchement, certains extrémistes, plutôt adeptes du militantisme de luxe et d’opulence, que leur procure l’exposition des misères de l’esclavage en Mauritanie, il est vrai, bien lucrative, notamment, dans les vitrines occidentales.
Qu’ALLAH LE TOUT PUISSANT épargne à ce grand peuple musulman, sympathique, généreux, métissé, tous ces malheurs et toutes ces atrocités que lui concocte l’anti-Mauritanie. J’ai bien nommé le facteur exogène et ses porteurs de valises, que sont ces irresponsables extrémistes nationaux, qui ont délibérément choisi de brader leur foi, leur patrie et même leur identité, pour des miettes, dans cette vie si -bas.
Et demain tout proche, à leur mort, dans l’au-delà, ils verront, ce qu’ils verront.
Rira bien, qui rira le dernier, à moins qu’ils ne se ressaisissent.
J’implore ALLAH LE MISERICORDIEUX pour qu’ils se ressaisissent.
En Islam, il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Non au Racisme et à l’Extrémisme
Vive la Mauritanie abolitionniste, juste et fraternelle.