Avec Bernard Pivot, défendons les livres et la lecture !
Michel-Edouard Leclerc
Président E.Leclerc (comité stratégique), Fonds Landerneau, MEL Publisher, NeomaBS et IRIS.
Les livres et la lecture sont une source d’éveil et de connaissance très efficace pour les enfants. Personnellement je dois tout à la lecture.
Enfant, mes parents m’autorisaient de tout lire. Je dévorais la bd, les romans de voyage, les revues de géographie et d’histoire , et la grande littérature . Ce n’est qu’aujourd’hui que je découvre les traités de management et d’économie. Mais l’efficacité qu’on m’attribue a été forgée au contact des personnages et des scénarios de roman. J’y ai acquis une grande liberté de jugement et des repères plus nombreux.
Je crois que ça ne s’oppose pas à l’ordinateur, contrairement aux propos de certains pédagogues ou d’écrivains. Les qualités d’éveil attribuées au digital sont souvent les mêmes que celles qu’on prêtent aux livres.
Bernard Pivot, à qui les lecteurs doivent beaucoup, force le trait en disant : "Un enfant qui prend un livre, c’est de l’héroïsme, c’est un geste fort de subversion alors que tous les écrans le sollicitent".
Mais j’adhère à son propos général sur la lecture, à mon sens, aussi vrai sur ordi ou sur papier : "Le territoire d’un enfant est assez étroit, il n’a pas de moto, pas de voiture, il reste avec ses parents. Mais quand il plonge dans un livre, il franchit les montagnes, les mers, son esprit n’a pas de limite. La lecture est une invitation au vagabondage, à la poésie".
Voilà pourquoi, en lisant ces mots là, j’en suis convaincu, il y a un combat à mener !
J’espère que dans les mutations qui touchent nos métiers de distributeurs culturels, nos libraires E.Leclerc sauront nous convaincre de continuer a diffuser prioritairement de bons contenus et pas seulement les vecteurs du multimédia et de la tech.
Billet initialement publié sur mon blog.
Couturière polyvalente chez Alprech Filets
7 ansBonjour je me permets de réagir à cet article. J'ai fait un stage en ressources humaines au leclerc d'Outreau dans le Pas de Calais. On m'a offert un stage enrichissant au niveau humain et j'en suis heureuse. Étant aussi cliente de ce magasin je vais souvent à l'espace culturel avec ma jeune fille car je pense qu'il est important de l'initier à la diversité de la culture malgré ses 2 ans. Il y a peu je fus très surprise de constater la disparition de l'espace livre jeunesse. Il a été remplacé par du gros électro-ménager ! Choqué j'ai cherché dans tout le magasin et j'ai fini par le trouver dans un coin où l'on peut à peine circuler. D'un espace convivial où l'on pouvait s'assoier avec son enfant, d'un espace clair et accueillant où l'on pouvait découvrir les livres avec joie, nous nous retrouvons etriquer dans un rayonnage insipide et peu engageant. Alors quand je lis votre article, je reste perplexe par la réalité du terrain.
technico commercial sedentaire chez RUBIX FRANCE
7 ansJe suis d'accord sur le fait que peut importe le support d'un livre ,d'une bande dessiné tant que l'on lit. La lecture permet de forger notre connaissance, notre capacité de comprendre le monde, de découvrir et confronter des idées mais aussi de s'évader dans des contrés ou l'imagination peut vagabonder. Il faut défendre la lecture tous comme les livres.
Chef de groupe- Manager developpement produit Hardline chez Disneyland Paris
7 ansinutile d opposer le numérique et le papier. Le combat c est la lecture et peu m'importe que mes enfants lisent sur une tablette, une BD ou un livre.Ce dont ils ont besoin c'est d être confrontés à un autre univers, un style , une pensée pour forger la leur.Le vrai combat se passe à l'école et sur l'apprentissage de la lecture.
Arpète Sylviculteur, quoi que...
7 ansAlors que nous étions capable d'être prêt en quelques heures pour partir au bout du monde, il fallait savoir attendre, attendre avant l'action en restant serein, chaque légionnaire avait un livre dans sa musette, ce qui faisait une belle petite bibliothèque à l'échelle de la section.