Avez-vous autant échoué que Bill Gates ?
« Je suis le plus grand, je l’ai dit avant même de savoir que je l’étais. » Mohamed Ali
Je vous le disais lors de mon dernier article sur l'importance de devenir un leader et de dépasser le statut de manager, plusieurs qualités permettent de devenir ce leader.
On ne né pas leader, on le devient. 🔝
Bien sûr, nous ne sommes pas tous égaux.
➡️Certains ont des qualités qui vont indéniablement les conduire à être des leaders - certains disent même qu'ils sont des leaders dans l'âme - mais pas de panique ! Chaque personne motivée, capable de se remettre en question, de lutter contre certains de ses instincts et de réfléchir sur soi est tout à fait capable d'y arriver.
Lors de ces prochains jours je vais vous proposer quelques pistes de travail, des qualités sur lesquelles il faut travailler pour devenir un vrai leader.
Voici la 2nde piste :
✅Ne pas avoir peur de l'échec
Cela va de pair avec la confiance en soi dont je vous parlais dans le dernier article (lien en bas de cet article). Il faut accepter que les échecs sont des étapes normales qui conduisent au succès. Il ne faut donc pas avoir peur.
« Le succès, c’est se promener d’échecs en échecs tout en restant motivé. »
– Winston Churchill
➡️Pourquoi a-t-on peur de l'échec ?
On a naturellement peur de l'échec parce que l'on confond "avoir raté" et "être un raté". On se sent humilié d'avoir échoué.
De la même façon que certains considèrent le succès de leur enfant comme le leur, ou se confonde totalement dans leur entreprise, nous sommes nombreux à considérer que si nous avons échoué c'est parce que nous ne sommes pas à la hauteur, que nous n'avons pas ce qu'il faut pour réussir. Dans ces moments, le regard des autres est très dur à supporter.
Pour sortir de cette peur il convient donc de faire un travail sur soi ; comprendre que nous ne nous résumons pas à une action que nous entreprenons. Par conséquent, si l'action est un échec, ce n'est pas nous qui sommes un échec. L'échec vient d'une mauvaise compréhension de la réalité qui conduit à faire un mauvais choix. Ce n'est pas grave. Cela est rectifiable.
➡️Pourquoi cela ? Pourquoi a-t-on besoin de se tromper ?
Effectivement, il est naturel de se poser la question. L'échec étant source de douleur, de blessure de l'égo, de perte financière, pourquoi doit-on les accepter ?
✅Je vous invite à découvrir les biographies de Simone Veil, de Walt Disney, de Marilyn Monroe, de Winston Churchill, d'Henry Ford, de Bill Gates, d'Albert Einstein, d'Artemsia Gentileschi, ...
➡️Toutes ces personnes à succès ont connu un nombre important d'échecs les conduisant à des liquidations et des bankrupts ou à devoir vivre dans l'ombre, s'exiler, ...
Ce qu'il ressort de leurs parcours :
- le fait de s'être souvent trompé leur a permis de comprendre ce qu'il fallait faire pour réussir ;
- le fait de s'être trompé leur a donné le caractère/ la hargne nécessaire au succès.
▶️Remerciez donc les échecs. Accusez le coup. Prenez un temps pour pleurer sur votre sort et ensuite relevez la tête pour tirer les enseignements et repartir au combat.
➡️Comment faire pour repartir / se relever ?
Etape 1 : Acceptez l'échec, prenez quelques jours pour accepter que vous êtes tout simplement triste et déçu.
Etape 2 : Tirez les leçons de l'échec. Pourquoi est-ce que vous vous êtes trompé ? quel a été la mauvaise compréhension de la réalité ? le mauvais choix ? pourquoi était-il mauvais ?
Etape 3 : Retrouvez confiance en vous. Gardez en tête que la réussite est composée d'échecs et de succès. Ayez foi en vous, foi en vos projets, en votre vision. Pour vous aider je vous invite à relire mon dernier article, le lien est en bas de cet article.
Le regard des autres est souvent dur à accepter, on voit la crainte dans le regard de nos proches et même, parfois, de la pitié. Certains pensent que nous rêvons trop, que nous sommes bien bête de ne pas avoir accepté le CDI que l'on nous proposait pour nous lancer dans une aventure entreprenariale. Ces mêmes personnes resteront toujours dans leur zone de confort ; il faut donc accepter que vous ne parlerez jamais le même langage. Acceptez que si vous comprenez le fait qu'il est confortable de ne pas se remettre en question, de prendre des risques dans la vie, ces personnes ne peuvent pas comprendre que vous, au contraire, vous aimiez prendre des risques, rêver grand, imaginer des choses. Pour ces personnes vous êtes une personne folle, qui se prend pour quelqu'un d'autre. Alors évitez tout simplement les conversations de ce type, lorsque l'on vous demande où vous en êtes, dites simplement que ça suit son cours. Ces personnes seront démotivantes ! Elles vont diront le fameux "je t'avais bien dit". Alors, discutez de vos échecs avec les bonnes personnes.
🔵Développer ces qualités n'est pas chose facile et l'entourage est souvent déterminant. Il faut se rendre imperméable aux gens négatifs et aux démotivateurs, cela demande un gros travail sur soi qui peut nécessiter, chez la majorité des chefs d'entreprises, de se faire accompagner.
J'espère que cet article vous a apporté matière à réfléchir. Je serai ravie de recueillir vos avis / questions / critiques et d'échanger en privé également. Chacune de ces qualités pourraient faire l'objet d'un article individuel, par laquelle seriez-vous intéressée ? 👨💻👩💻
Justine 📈
P.S : Retrouvez mon dernier article, la 1ère qualité à développer, sur ce lien ⤵️
Retraité chez CARSAT et Mutuelle complémentaire PRO BTP
4 ansChacun s'enrichi des autres à condition de s'y intéresser et d'être aussi bien dans l'humilité que dans l'analyse systémique matricielle des aspects neutres, positifs et négatifs
Aviateur puis cadre dirigeant
4 ansIntéressant comme thème Justine. En effet chez Gore lors des réunions de business unit chaque équipe présentait une success story ou un projet avorté. Les success story nous motivent, les échecs de nos collègues nous permettent d'en tirer des enseignements pour nous même (précipitation, wishfull thinking...) et ainsi de nous enrichir de ce qui marche et de ce qui ne marche pas.