Avez-vous mottorisé™ vos entreprises ?
Vous êtes-vous déjà amusés à regarder le nom des rues et à vous demander qui étaient ces nombreux hommes et ces quelques femmes illustres en leur temps qu’on a presque complètement oubliés au point qu’on est obligé de les wikipédier et qu’on les oublie à nouveau aussi tôt ?
A l’inverse pourquoi d’autres nous ont laissé une empreinte indélébile quand bien même ils vécurent il y a très longtemps, voire peut-être jamais ?
Qui a lu Cervantès ? Presque personne. Et pourtant 6 siècles plus tard on sait que Don Quichote est l’homme qui se battait contre des moulins.
Homère, Shakespeare ont-ils seulement existé, sont-ils les auteurs des œuvres qu’on leur prête ?
Rien n’est moins sûr mais pourtant tout le monde aujourd’hui a entendu parler d’un héros grec qui s’appelait Ulysse et qui a vécu une odyssée, pensant sans cesse à regagner les douces pénates de son foyer, ou d’un roi qui se prenait la tête avec une question existentielle assez obscure mais pénétrante « être ou ne pas être ».
J’ai beaucoup pensé à cette question : que reste t’il quand on a (presque) tout oublié ?
Notre époque vit un étrange phénomène. On n’a jamais été autant submergé d’information et notre mémoire n’a jamais été aussi déficiente.
Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il vous reste comme trace mémorielle de tous les mails, rapports, infographies, datas, fils d’actualités, compte rendus, conférences, contenus…. que vous avez brassés au cours d’une semaine ? Un mois ? Un an ?
Dans le monde professionnel, on s’échine pourtant encore à pondre de gros rapports d’étude ou d’analyse, à écrire de longs descriptifs produits, recommandations stratégiques ou argumentaires de vente….qui prennent un temps certain à l’ouvrage et dont il ne reste….RIEN.
Steve Jobs quant à lui, invente l’ipod il y a 20 ans et cette phrase pour le décrire qui m’est restée « 1000 chansons dans ta poche ».
Avouez que cela incite à se poser des questions sur sa façon de faire si l’on souhaite produire un impact et laisser quelque chose dans la mémoire de ses publics.
Pour ma part, j’en ai développé une obsession : pouvoir énoncer en une phrase, une seule, une stratégie, une vision, une idée, un projet.
Une phrase qui reste quand on a tout oublié. Une phrase dans laquelle chaque mot compte, tous sont indissociables et forment un tout mémorable et même synthétique d’un sens que tous pourront raconter et s’approprier.
Un peu comme on sait raconter que "rien ne sert de courir il faut partir à point" à partir d’un lièvre et d’une tortue qui font une course.
Cette phrase, je l’appelle un motto™ de l’anglais devise, des mots à suivre, un mot d’ordre qui devient action.
Et ça marche. 4 ans plus tard j’ai oublié tous les rapports de synthèse que j’ai pu produire mais aucun des mottos™ des entreprises que j’ai accompagnées et elles non plus : reviving iconic patterns, give time to the unforgettable, spread the power of truth, investing human to human banking, révéler une campagne aux goûts inattendus, rendre excitante la mobilité de demain
Un Motto™, laisse une trace et fait bouger les lignes. Il mobilise, aligne et se décline en plan d’action pour le mettre en œuvre.
Et vous, comment faites vous pour mobiliser, aligner et décliner vos stratégies ?
Etes-vous mottorisés™ ?
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5 ansPas encore mottorisée et hâte de suivre ta formation du 16 :-)