Baisse attendue à l'ouverture
Croissance, commerce et pétrole, le triptyque qui capte toutes les attentions
Dans un environnement de fortes tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, la croissance économique américaine reste soutenue, comme en témoignent les publications de statistiques satisfaisantes et de bons résultats de la part des entreprises. Si ce contexte permet aux marchés de se reprendre partiellement après les secousses qui ont débuté le 6 mai, la guerre commerciale va continuer à dominer jusqu’à une éventuelle signature d’accord.
La décision de Donald Trump d’écarter le groupe chinois Huawei du marché américain est de nature à renforcer le conflit. Ce vendredi matin, l’agence de planification nationale chinoise a précisé que ces tensions commerciales avaient un impact négatif sur l’économie du pays mais qu’il était contrôlable. De plus, la presse officielle a ajouté qu’elles ne feront que rendre la Chine plus forte et ne mettront jamais le pays à genoux.
Dans l’attente d’un apaisement – qui peut aussi rapidement se manifester – les investisseurs resteront probablement très prudents. Les indices boursiers devraient donc évoluer au gré des différentes déclarations.
Par ailleurs, les marchés seront aussi attentifs à la situation en Iran, même si dans ce domaine, le président américain semble vouloir éviter le pire – ou s’agit-il d’une ruse diplomatique - en déclarant ne pas espérer une guerre. En tout cas, cette situation a provoqué une nouvelle hausse des cours du pétrole hier soir à New York.
A Paris, le Conseil constitutionnel a validé les privatisations de Groupe ADP et de la FDJ (Française des Jeux). Toutefois, rappelons que, la semaine dernière, le Conseil constitutionnel avait donné son feu vert à un projet de RIP (référendum d’initiative partagé) qui retarde au minimum de 10 mois la possibilité pour le gouvernement de réaliser cette privatisation d’ADP.
Sinon, Vallourec a publié, après la clôture hier, des résultats trimestriels en nette amélioration avec notamment une réduction de sa perte. Par ailleurs, les valeurs automobiles seront surveillées, après la publication des chiffres des immatriculations en Europe au mois d’avril. Si le recul s'est poursuivi (-0,5%) il est bien plus faible que celui de mars (-3,6%).
Selon les futures, Paris devrait ouvrir sur une note négative, après trois séances consécutives de hausse.
Source Investir