Bak voyage en ballon ...
Photo Mael Moizant) © Le Télégramme

Bak voyage en ballon ...

La nouvelle demi-centre danoise du Brest Bretagne Handball, qui a fêté ses 25 ans le 30 janvier, cherche encore sa place sur le terrain. Mais dans la vie, ni la solitude, ni la faible connaissance d’un pays et d’une langue à redécouvrir ne gâchent le sourire de cette voyageuse en ballon.

Vendredi, Mélanie Bak a « fêté » son premier mois à Brest, seize jours après avoir fêté ses 25 ans. Avec son sourire en bandoulière, la jolie Danoise ne donne pas l’impression de traîner le mal du pays dans son nouveau port d’attache.

« Je me sens comme chez moi, assure la jeune femme originaire de Randers, ville portuaire au centre du Danemark. La ville est sympa, les gens aussi, avec leur « franglais » ». Notre spécialité très française qui consiste à baragouiner un mix français-anglais fait rire la Scandinave qui parle deux langues (danois et anglais) et qui a de solides notions en espagnol et slovène, ainsi qu’en français. « Je comprends le langage handball, et quelques « gros mots » que j’ai appris avec Amélie Goudjo », ex-capitaine des Bleues et ex-coéquipière à Krim Mercator en Slovénie.

Pour tout le reste, la joueuse venue remplacer Isabelle Gulldén s’adapte. Pour ses premiers pas, elle est chaperonnée par Nicolas Roué, chargé de communication au BBH, l’un des rares au club à maîtriser l’anglais. La globe-trotteuse n’est pas du genre à se refermer sur elle-même, pour être arrivée seule à la pointe du Finistère.


« Je suis une fille indépendante »


« Même si c’est sympa de découvrir à plusieurs, je n’ai besoin de personne. Je peux aller boire un café seule, au restaurant seule, marcher seule, je suis une fille indépendante », clame Mélanie Bak qui, en six saisons, a fréquenté deux clubs danois (Randers et Copenhague), un Slovène (Krim), un Norvégien (Skien quitté début janvier) et deux Français (Brest après Mios-Bègles).

Son petit plaisir hors de Scandinavie, c’est justement ce côté « chile vibes », cette douceur de vivre. « Boire un café quand tu veux, boire une bière après le match sans programmer ». La demi-centre danoise prend la vie hors terrain du bon côté. Le terrain se suffit à lui-même pour les tracas.

À Krim, en 2014, elle avait compris que le recrutement hivernal d’une certaine… Allison Pineau réduirait son temps de jeu. Elle est partie plus vite que prévu. À Mios-Bègles, rejoint en 2015 après un coup de fil du coach Emmanuel Mayonnade, le dépôt de bilan avait surpris l’effectif. Elle est partie plus vite que prévu.


Une année optionnelle


La Danoise, qui avait signé deux ans et « ne voulait plus changer de club tous les six mois », a dû reprendre son balluchon, direction la Norvège, durant deux ans et demi, mais après un nécessaire retour aux sources. « C’était trop tard pour signer mais je me suis entraînée à Randers, j’ai eu besoin de retourner à la maison… »

La voilà au BBH. Son faible temps de jeu ? « On n’en avait pas parlé avant, rétorque la demi-centre. Mais c’est normal, à ce poste on doit apprendre les systèmes, connaître les joueuses, je suis contente d’avoir joué l’équivalent d’une mi-temps mercredi (contre Saint-Amand) ».

Après un mois, il est impossible de savoir si Brest lèvera l’option d’une année optionnelle la saison prochaine. Mélanie Bak ne sait pas où elle fêtera ses 26 ans. Mais c’est sûr qu’elle s’adaptera…

Nice - Brest (15 h 30)

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