🔥Besoin de trésorerie : apport en compte courant ou en capital ?

👉 Pour améliorer la trésorerie de votre société, un subtil arbitrage sera à mener entre laisser des sommes en compte courant et les apporter au capital, voire faire les deux. En outre, des sommes laissées en compte courant peuvent à tout moment être intégrées au capital, or l’inverse n’est pas vrai. ⚡

Un jour ou l’autre, votre société sera confrontée à un besoin de trésorerie 🌈, et avoir recours au financement bancaire est l’une des options possibles pour répondre à ce besoin. Cependant, et en ces temps où les taux d’intérêt flambent, votre société aurait meilleur compte à recevoir du « cash » directement de ses associés : par un apport en compte courant ou en capital ?

Tout au long de sa vie, les associés peuvent apporter de la trésorerie supplémentaire à la société via une « opération d’augmentation de capital par apport de numéraire », en échange de quoi ils recevront davantage de parts ou d’actions. Cela nécessite la modification des statuts pour mettre à jour le nouveau capital. L’associé doit partir du postulat qu’il se dessaisit totalement des sommes qu’il apporte, puisqu’il ne pourra les récupérer que dans deux cas de figure :

1. usage de son droit de retrait en cours de vie sociale : la société rachète les parts pour les annuler et réduit son capital ;

2. reprise des apports en fin de vie sociale : la société clôture ses opérations de liquidation, et il n’existe plus aucun passif social. Avantages.

👌 Un capital social élevé sécurise les partenaires commerciaux, les investisseurs et les banques.

Les associés peuvent laisser à la disposition de la société des sommes d’argent et des avances sous la forme de « compte courant ». C’est une simple relation entre l’associé et la société qui se matérialise par l’ouverture, au passif et dans les livres de la société, d’un compte courant inscrit au nom de l’associé en question. Nul besoin d’assemblée générale pour laisser ou retirer à tout moment des sommes en compte courant. Aucun écrit n’est exigé. Néanmoins, la prudence impose l’établissement d’une convention de compte courant entre la société et l’associé, au moins pour organiser le remboursement et la rémunération ou non des sommes laissées. Par ailleurs, ces sommes peuvent produire ou non des intérêts au profit de l’associé, déductibles du résultat fiscal à la condition qu’ils ne soient pas supérieurs au taux maximal autorisé. Par contre, les sommes en compte courant, trop volatiles, ne sont pas considérées comme des ressources stables aux yeux des investisseurs. Pour obtenir un crédit, les sommes laissées en compte courant ne présentent pas de garantie suffisante pour une banque dans l’étude de votre dossier.

👉Je suis Régis Choffat, expert-gestion, je vous accompagne pour optimiser la gestion de la trésorerie. Une question, un besoin ? appelez-moi au 06 41 38 86 67 ou r.choffat@expertgcl.fr


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