Bon courage !
Quand je leur parle, elles ont :
peur de tout perdre, peur d'être mal vues, mal comprises, peur du lendemain, peur de leurs propres idées, peur du décalage, peur des conséquences, peur de l'inconnu, peur de ne pas réussir...
Quand je leur parle, elles sont :
tristes d'avoir sacrifié leurs projets, tristes d'avoir renoncé à leurs idéaux, tristes de culpabiliser et de ne se sentir jamais au bon endroit au bon moment, tristes de sentir vidées, tristes de s'être éloignées de leurs valeurs profondes...
Quand je leur parle, elles sont :
en colère de se voir empêchées, coincées, mises sous cloche, écartées des responsabilités, des contributions auxquelles elles aspirent, de s'être elles-mêmes conformées à ce qui était attendu d'elles, de s'être enfermées dans un rôle, une vie qui ne leur ressemble plus...
Quand je leur parle, elles sont prêtes à changer la donne, à renverser leur histoire, à revenir sur leur trajectoire et à créer quelque chose de nouveau pour elles et ceux qui les entourent.
Dans tous changements, il y a un force de vie à aller puiser, tout au fond de soi.
Il est parfois nécessaire d'aller chercher loin en soi.
Trouver cette source demande le courage de la persévérance, de la confiance, de la répétition, de la découverte, du face à face inévitable.
Il faut profondément aimer la vie pour dépasser la violence de certaines prises de conscience. Il faut profondément aimer la vie pour dépasser la honte et se pardonner de ne pas avoir vu avant, de ne pas avoir entendu, pris en compte les signaux, d'avoir préféré tourner la tête. Il faut profondément aimer la vie pour accepter de déconstruire ce qui faisait jusque là son identité, quand bien même fut-elle factice, pour "tenter" de reconstruire une compréhension et une incarnation plus authentique. Il faut profondément aimer la vie pour se risquer à cette expérience et à cette rencontre.
Prendre son courage à deux mains !
Si courage veut dire "l'agir du cœur" - c'est bien à ce moment-là que nous sommes invitées à le convoquer - Dans le cœur, se loge notre vérité. Celle qui ne manquera pas de nous appeler avec force - nous donnant l'élan pour traverser le chemin menant à soi et à la contribution qui sera la nôtre.
Si comme elles, vous prenez votre courage à deux mains, un horizon nouveau se dessinera devant vous. Vous pourrez créer la vie qui sera désormais la vôtre, celle que vous aurez choisie, définie et bâtie. Vous pourrez réaliser le projet professionnel qui vous correspond. Vous pourrez appartenir à cette communauté de courageux, vivants et aimant. Vous transformerez la peur en possibilité de contribution, la tristesse en finalisation de vos dossiers passés, la colère en engagement.
Allez, bon courage !