Bravo à nous tous !

Fin demain de la deuxième semaine de confinement...

Le mot qui revient le plus souvent dans mes échanges avec nos amis et clients, c'est "surréaliste". Cette situation est effectivement surréaliste, car elle dépasse largement ce que nous pouvions imaginer dans nos vies ordinaires et bien réglées.

Ce que je ressens également au moment de mes très rares sorties, deux cette semaine, et bien sûr dans le cadre de l'article 3 du décret du 23 mars 2020, cela aussi c'est surréaliste, s'autoriser à sortir faire ses courses, c'est que les français sont fraternels et généreux face à cette crise. Ils agissent en êtres responsables, conscients pour la plupart que ce n'est pas un jeu. Bref ils montrent une grande maturité, malgré le discours des pouvoirs publics cherchant à nous infantiliser pour garder le contrôle. De quoi d'ailleurs je me demande, car les discours se succèdent dans un désordre total, où les contres ordres et autres se succèdent.

Et donc si une colère commence à se manifester, c'est palpable, ce n'est pas contre cette situation, mais contre ceux qui "nous gouvernent". Durant ces deux sorties je n'ai rencontré en effet que des personnes dévouées et attentives à l'autre. Comme il se doit dans une telle crise, où chacun depuis cette fin de semaine commence à avoir autour de lui des cas de Covid 19, voire pire malheureusement de décès.

Nous allons probablement vivre encore plusieurs semaines en confinement, le 15 avril étant un "poisson d'avril" avec deux semaines de retard. Et vivre des moments douloureux. Je nous souhaite pendant ces prochaines semaines de montrer concrètement cette humanité que nous portons en nous tous.

Que cette crise soit l'occasion de prendre conscience que l'humain est adulte, qu'il est responsable, qu'il sait prendre en compte l'autre et lui apporter tout son soutien lorsque c'est nécessaire. Je salue à nouveau tout le corps médical, malgré toutes les dangers auxquels il a été honteusement exposé, faute de matériel adéquat, la Police, la Gendarmerie et l'Armée, mais aussi toutes les personnes qui sont présentes sur leurs lieux de travail pour nous accueillir et continuer d'assurer le minimum vital.

Je suis fier ce soir de mes compatriotes.




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