Capter des clients sur Internet : le retard des petites et moyennes entreprises.

Capter des clients sur Internet : le retard des petites et moyennes entreprises.

De nouvelles opportunités à saisir pour les entreprises dont l’activité dépend de clients ou d’utilisateurs.

 

Ces dernières années, le marketing a évolué à une vitesse fulgurante. Il s’est complètement transformé, et bon nombre d’entreprises sont dépassées par les évènements, tous secteurs d’activité confondus. D’autres, en revanche, savent en tirer profit et prennent de l’avance dans le domaine. Celles-ci ont adopté une stratégie de long terme, en adaptant leurs techniques d’acquisition à leur marché, dans le but d’utiliser les nouveaux leviers à leur disposition pour trouver de nouveaux prospects, les convertir et les fidéliser ensuite.

Par quoi commencer ? Qui consulter ? Quels investissements y conscacrer ?

On fait le point sur la situation des entreprises Françaises qui marquent un retard important sur le sujet.


1) Le positionnement des TPE-PME françaises sur le webmarketing.

Les consommateurs se renseignent largement sur vos services ou produits grâce à Internet.


Qu’il s’agisse d’en savoir plus sur vos prestations ou d’obtenir un avis sur les services que vous proposez, vous savez l’immense que majorité des Français commencent par se renseigner sur Internet. Il est primordial de soigner l’expérience de ses clients sur le web.

En revanche, les entreprises n’ont pas le même niveau de maturité pour faire face à ce mode de fonctionnement . La France, sur le plan européen, reste d’ailleurs en retrait. Elle est bien moins performante que la Suède ou les Pays-Bas, pour ne citer qu’eux.

Selon un rapport élaboré par Hootsuite, poids lourd de la gestion des réseaux sociaux, un Francais, en moyenne, passe 5 h 08 par jour en ligne.

Le virage du marketing digital a été entamé il y a longtemps en France dans les grandes entreprises. C’est assez logique, elles ont les ressources et les moyens pour cela.

La friction n’est pas là. Si les petites et moyennes entreprises sont plus de 3 millions sur le territoire, le webmarketing n’est pas encore largement utilisé comme levier de performance, de rentabilité, de croissance ou de communication.


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Comment se placent les petites et moyennes entreprises sur le digital ?


Deux tiers des PME disposent d’un site Web, rentable ou non, mais seulement un tiers des TPE a commencé à s’y intéresser.

Problème, cela prend du temps à entretenir, et c’est pas donné ! Ils sont donc souvent laissés à l’abandon pour devenir inutiles, voire contre - productifs pour l’entreprise. Ces lacunes vont à l’encontre des besoins des entreprises, qui pour la plupart sont toujours en quête de nouveaux clients ou utilisateurs.

Pourtant, si les petites et moyennes entreprises sont un peu frileuses à l’idée d’optimiser leur stratégie d’acquisition en la modernisant, les consommateurs Français, eux, sont bel et bien en demande !

7 consommateurs sur 10 achètent en ligne en France, et donc s’y renseignent même s'il s’agit d’acheter ou de consommer hors Internet ensuite. Pourtant, les TPE / PME peinent à se mettre en avant sur l'ensemble des canaux digitaux.


2) Pourquoi les entreprises françaises ne profitent pas assez du marketing digital ?

Nous avons interrogé quelques chefs d’entreprise, en Alsace et sur Paris. Premier constat, vous n’avez pas le temps de vous pencher concrètement sur le sujet et de l'approfondir pour obtenir des résultats.

Vous pourriez pourtant le confier ? Oui mais à qui, par où commencer ?

À qui faire confiance dans cet environnement dont vous ne maîtrisez pas grand-chose ? Vous faut - il un site internet ? Obtenir des adresses mail ? Trouver des clients sur Facebook, sur Linkedin, comment obtenir leurs mails, comment les aborder ? Devez- vous améliorer votre image de marque ou d'ores et déjà communiquer sur les réseaux sociaux ? Quel type de spécialiste contacter ?

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Un domaine méconnu des chefs d’entreprise :

Néanmoins, les dirigeantes et dirigeants français ne mesurent souvent pas assez les possibilités d’optimisation de la performance de leurs affaires. Vous y avez souvent déjà mis un pied à travers votre site, un réseau social, des mails, mais cela n’a pas porté ses fruits. C’est normal, chaque canal digital peut représenter un métier à part entière.

Pourtant, les outils sont faciles d’accès, non ? Oui, à première vue, mais quand on passe à la partie opérationnelle pour générer des leads ( des prospects, ndlr ), ça se complique.

Une page Facebook ou Linkedin avec quelques posts lancés sans structure ne suffit pas.

Les TPE–PME françaises sont donc frileuses vis-à-vis de la complexité technique que représente l’utilisation de certains des outils digitaux avancés.


Des difficultés linguistiques :

La France est en retrait, sur le plan Européen, en matière de pratique de l’Anglais. Et alors ? On a besoin de parler langue de Shakespeare pour faire du marketing ? Oui et non, en tout cas c’est plus facile, puisque bon nombre d’outils ne sont pas traduits en Français.

C’est par exemple le cas de Mailchimp. Ce mastodonte américain de l’emailing, bien que largement utilisé en Europe, n’est pas encore traduit dans notre langue, ( sauf la rubrique d’aide ). Work in progress.


Déficit de service marketing ou de personnel dédié :

D’autre part, bon nombre d’entreprises de petite et moyenne taille n’ont pas de personnel qualifié et dédié au marketing, et c’est normal. Mais difficile dans ces conditions de rester à la page dans ce domaine. Celui – ci évolue à une vitesse incroyable. Il faut savoir s’adapter sans cesse, et évoluer avec les nouvelles pratiques.

Le marketing traditionnel bien qu’assez cher, est très facile d’accès. Autrefois, quand il suffisait de publier un article dans les DNA ou Le Parisien, c’était onéreux, mais si simple ! Il ne faut pas les oublier pour autant ! Les différents canaux de marketing doivent, en tout cas peuvent, être complémentaires.

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3) Des opportunités fantastiques pour trouver des clients ou des utilisateurs.

On en parlait à l’instant. Publier un article dans les journaux peut s’avérer très cher, et les retombées sont souvent très difficiles à mesurer.

C’est alors qu’intervient l’approche digitale du marketing ou de la prospection. On peut cibler très précisément les prospects et mesurer les retombées facilement. Le tout, en maîtrisant ses budgets sur la durée


Les entreprises de taille intermédiaire en avance :

90 % des ETI considèrent le digital comme un levier de croissance. Par exemple, La Redoute, autrefois vieillotte, s’est appuyée – entre autres – sur des supports digitaux pour opérer un virage important dans la refonte de stratégie, avec des résultats fantastiques ces dernières années.

Les TPT-PME françaises ont lentement commencé à s’y mettre en France.

Résultat : 41 % de celles qui s’y sont mises constatent un changement positif sur leur communication, selon la CPME.

Plus de la moitié (53%) des décideurs français souhaitent utiliser le digital pour cibler des prospects et obtenir de nouveaux clients selon une étude du cabinet Deloitte..

Les taux de croissance supérieurs de 26 % et des taux de profit plus élevés de 21 % que les PME qui n’ont pas recours à ces outils, indique le cabinet de conseil et d’audit Deloitte dans son étude intitulée “Le digital, une opportunité pour les PME françaises””

63 % des marketeurs généralistes font de la génération de prospects leur principale préoccupation. Ce chiffre passe à 85% pour les marketeurs B2B.

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Vers une digitalisation des moyens de communication des TPE-PME :

Les supports de communication papier ces derniers temps sont en recul, laissant la place à des supports numériques de plus en plus efficaces. Traditionnellement, on publiait une annonce publicitaire dans les DNA ou Le Parisien chaque mois pour se faire connaître.

Aujourd’hui, de plus en plus de PME digitalisent leur communication, avec pour gros avantage de pouvoir cibler très précisément sa diffusion, et mesurer très clairement les retombées.


La recette d’une stratégie de marketing d’acquisition performante :

  • Une stratégie logique et structurée.
  • Une vraie volonté d’innovation.
  • Une excellente connaissance de ses clients.
  • Une communication efficace entre le prestataire ou le marketeur interne et la personne ou le département dédié de l’entreprise.
  • Une stratégie physique en interne qui suit et prolonge la stratégie digitale mise en place.
  • Une attitude “test and learn”.

Contacter Web-Café pour améliorer booster vos performances !


Faire plus avec moins :

Il est important de signaler que toute stratégie doit être mûrement réfléchie et bien pensée. Chaque action entreprise doit reposer sur des bases saines et reposer sur un cheminement logique. Ne jamais se fier uniquement à ses intuitions, penser “global”, et utiliser les techniques qui fonctionnent.

Et vous, où en êtes-vous ?

À vous de jouer ;)

Lire l'original de cet article sur le site web de Web-Café




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