Caroline Ceccaldi & la biocompatibilité

Caroline arrive à Montréal en 2013, dans le cadre d’un postdoctorat qu’elle effectue à l’ETS. Dans la continuité de sa thèse, elle se concentre pendant 3 ans sur la conception et le développement de biomatériaux injectables dans le cadre de protocoles de traitement de certains cancers ainsi que de diverses pathologies cardiovasculaires.

En 2019, elle rejoint Zimmer Cas en tant que System Designer et devient rapidement la personne de référence en biocompatibilité et stérilisation, des sujets jusqu’alors sous la responsabilité des équipes Zimmer Biomet situées à Warsaw.

Au quotidien, Caroline travaille étroitement avec le département de Qualité sur l’évaluation des processus de fabrication des fournisseurs avec qui Zimmer Cas collabore. Son rôle l’amène à porter plus d'importance à l’aspect sécurité qu’à l’aspect fonctionnel, ce qui peut naturellement générer de grandes discussions avec les différents stakeholders du projet sur les priorités à adresser. De bonnes compétences en communication et négociation s’avèrent alors être de véritables atouts.

Zimmer Cas souhaite développer son propre pôle d’expertise en biocompatibilité à Montréal. 

À ce jour, 3 personnes, dont Caroline, agissent en tant qu'expertes ( ce sont toutes des femmes!) en biocompatibilité auprès de nos équipes de développement de Montréal. Chaque semaine, elles se rencontrent pour discuter d’enjeux rencontrés sur les projets, et réfléchir ensemble sur la meilleure façon de les adresser. Souvent, les problématiques soulevées sur un projet se retrouvent dans un autre. Une même solution peut donc permettre à plusieurs projets d’avancer plus efficacement.

Nos effectifs étant limités, nos expertes locales ont souvent amenées à collaborer avec les experts de différents sites de Zimmer Biomet afin de dénouer des problématiques complexes et adopter des stratégies cohérentes au sein du groupe.

Le domaine de la biocompatibilité est non seulement en constante évolution, mais est également assujetti à de nombreuses contraintes réglementaires.

Selon Caroline, en plus de bonnes bases en biologie et sciences de la matière, les personnes qui envisagent de se spécialiser dans ce domaine devraient également avoir de bonnes compétences en communication, en gestion du stress…ainsi qu’un intérêt pour ‘’l’archéologie documentaire’’. :)