Ce n'est qu'une année après la canonisation de Sainte Thérèse le 17 mai 1923, que l'abbé Basile LE GAL, pense à placer sous sa protection,
la future église qu'il souhait faire bâtir pour Heryado
- Et c'est un mois avant que la fête liturgique de Sainte Thérèse soit étendue le 13 juillet 1927, à toute l'Eglise universelle,
en juin
- que le père Basile accueille le cadeau que lui fait le futur frère Armel de Saint Jean de Dieu, une statue de Sainte Thérèse,
- comme "un signe" que Thérèse a voulu être honoré dans ce Lisieux Breton.
- et qui sera suivi d'un autre cadeau qu'il reçu le même mois, et qui viendra confirmer ce signe,
- une relique de la chair de Saint Thérèse que lui a offert
le 14 décembre 1927 suivant,
- lendemain de la fête de Saint Josse (célébrée le 13 décembre, jour de la Sainte Luce (Lumière)),
- le pape Pie IX la proclamait, patronne principale, à l'égal de Saint François Xavier, de tous les missionnaires.
3 mois plus tard, le 30 septembre 1929,
- Mgr Lemonnier approuvait les plans de "la future Basilique" de Lisieux,
- soit 23 jours après la découverte dans le terrain du futur sanctuaire, de cette croix grec (qui fut appelée "croix des fouilles" ; placée au sommet du clocher du Lisieux Breton ; le jour de la fête de Sainte Reine (surnom donné à Thérèse par son père, alors qu'elle était enfant),
Le 30 septembre 1929,
- 23 jour après la découverte par les ouvriers de la croix grec dans le terrain, où allait être bâtie "ce Lisieux breton",
- 20 jours avant la pose de la première pierre du Lisieux Breton, le 20 octobre 1929,
- avait lieu "la pose de la première pière de la futur basilique de Lisieux, le Lisieux Normand.
- Ce même jour avait lieu "la création de l'Etat du Vatican".
Lors du Grand pardon du 18 mai 1930,
- la cloche d’Appel « Je m’appelle Thérèse » est baptisée et est placée dans le clocheton au-dessus du chœur.
- Le même jour, la crypte achevée est bénite par Monseigneur Picaud.
- La première cloche, « Jeannette " (100 kg), baptisée en 1900 par le Chanoine Pichodo (recteur de Ploemeur) et installée dans un beffroi en bois à la chapelle Saint-Joseph est déplacée pour être installée dans un beffroi à jours en bois à l’église Sainte-Thérèse.
- un parchemin réalisé par un sculpteur parisien et qui recense les noms des personnalités (titulaire de l’église, évêque consécrateur, autorités locales civiles et ecclésiastiques, bienfaiteurs) qui président à l’érection du Lisieux breton est scellé définitivement dans la première pierre.
- L’emplacement, visible sur la face extérieure du chœur à un mètre du sol, est marqué par une croix.
Le 8 mars 1931,
- la statue Sainte Thérèse est bénite à l’occasion de la Grand’messe célébrée dans l’église en construction
- à l’occasion de la grande fête de la Transmission,
- avant d’être montée et scellée sur le socle préparé pour couronner extérieurement la couronne du chœur.
- La statue, haute de 2,80 mètres pour 1 700 kilogrammes est due au sculpteur lorientais Gouzien.
Elle est érigée le 28 mai 1931.
- Jugée trop lourde, elle est retirée en 1962.
Le 31 mai 1931,
- lors du premier Grand pardon d’été dans l’église Sainte-Thérèse, sous la présidence de l’évêque Tréhiou,
- à part pour le clocher, toute la maçonnerie de l’édifice est achevée.
- Dans un style art déco aux influences cubistes l’église fait également référence à une ligne architecturale régionaliste, caractéristique par sa forme trapue ancrée dans le sol,
- sa vaste toiture en ardoise, ses rampants saillants, et l’utilisation de la pierre (granit bleu provenant des carrières de Beg Runio et de Rustel à Quéven). T
- oute son ossature en ciment armé, s’apparente néanmoins à la modernité.
- Clair et lumineux, l’intérieur de l’église s’articule autour d’une imposante nef recouverte d’une large voûte blanche en cimentalithe moulée reposant sur des colonnes recouvertes de stuc marbre.
- L’édifice se déploie autour d’une grande nef (51 m de longueur 17 m de largeur et 11 m de hauteur sous voûte), avec des bas-côtés séparés de celle-ci par des piliers dotés de deux modèles de chapiteaux en plâtre (staff) aux décors floraux.
En 1934,
- la cloche est montée au-dessus du porche de l’église dans un beffroi métallique et elle est électrifiée en même temps que la cloche d’Appel qui fonctionne avec un programmateur de déclenchement.
Un chemin de croix peint en 1936 court le long des bas-côtés,
- interrompu par une succession de six petites alcôves dans lesquelles sont placés des autels.
- Ces fresques sont l’œuvre de Léon Toublanc. Élève d’Ernest Laurent et de Paul Baudoin (fresquistes reconnus à l’époque),
- il est aussi intervenu à la basilique de Nanterre (Sainte Geneviève)
- et à l’église du Saint Esprit à Paris.
en 1937
- Le maître-autel est dessiné, par l’architecte vannetais Guy Caubert de Cléry qui travaille dans le cabinet de son père Joseph,
en 1941
- La voûte du chœur est décorée d’une vaste mosaïque réalisée qui remplace une fresque décorative figurant une draperie.
- Elle représente la première communion de Sainte –Thérèse et est attribuée à l’architecte Caubert de Cléry, à l’atelier de vitrail Mauméjean Frères (Paris) et à l’entrepreneur Jagueneau (Vannes).
en mai 1942.
- l'autel est entièrement achevé
- Il est taillé d’un seul bloc en granit de Parigné.
- Il mesure 3,50 mètres de long et repose sur 8 colonnes de granit rose de Perros-Guirrec.
le 12 mars 1955
- Il est consacré . Un an auparavant, le Carmel de Lisieux faisait don d’une relique de la Sainte, scellée dans le maître-autel.
- Les vitraux figuratifs réalisés par les ateliers Mauméjean illustrent avec des couleurs chatoyantes la vie de Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus.
- Financée en grande partie par des dons, la construction de l’église n’est interrompue que par la Seconde Guerre mondiale.
Dans mon prochain article, je reviendrais sur "Saint Armel",
la figure cachée du Roi Arthur, dont m'a rapproché Sainte Thérèse, et de la présence de ce dernier à mes côtés,