C’est la rentrée, profitons-en pour développer la pleine conscience au travail !

Les vacances... ce temps où vous vivez au rythme de vos envies, où vous profitez des plaisirs simples, où vous levez le nez pour regarder le coucher du soleil et êtes émus par les étoiles. Vous êtes entourés par ceux que vous aimez et le partage est le maître mot. Vous êtes pleinement conscients de vos émotions et savourez toutes les secondes de vos journées.

C’est maintenant la rentrée. Et plutôt que de vivre ces premiers jours avec nostalgie (oui, oui je vous vois regretter le soleil et la piscine 😊), je vous fais la proposition suivante :

Et si nous mettions chacun un peu plus de CONSCIENCE dans notre travail ? Pour que se développe la bienveillance en entreprise et que nous ne soyions plus victime du stress.

Ca vous tente ?

Le monde du travail peut être rude. Quel que soit le travail. Dans mes connexions sur LinkedIn, vous êtes principalement issus du digital : start uppers, chefs de projets, directeurs clientèle, directeurs d’agences, directeurs marketing, CEO. Vous savez que la croissance est érigée en dogme, que les objectifs sont importants et que le temps alloué à mettre en place les projets et les stratégies sont très courts. Ceci peut malheureusement provoquer beaucoup de stress et engendrer à terme une baisse de la créativité, de l’empathie, de la productivité et parfois aller, dans le pire des cas, jusqu’au burn out. Vous vous reconnaissez ? Vous avez déjà vécu des situations comparables ? Moi oui, tout ceci je l’ai vécu (sauf le burn out). Et c’est pourquoi je souhaite vous interpeller en cette rentrée.

Mettre un peu plus de conscience dans notre travail, qu’est-ce que j’entends par là:

1. Etre à l’écoute. Selon moi, développer ses capacités d’écoute est important pour la bienveillance en entreprise. S’écouter soi d’abord, être à l’écoute de ses émotions, de ses sensations corporelles. Nous ne sommes pas toujours au top de la forme et c’est important de ne pas vous ignorer. Porter attention à soi vous permet de mieux servir l’autre. Rester au contact de soi-même pour savoir ce qu’il s’y trouve est essentiel pour être avec l’autre. Ecouter l’autre ensuite, et quand je dis écouter, c’est avoir une écoute attentive. Une véritable attention portée à l’autre, ce qu’il dit, ses intentions. Ceci implique de ne pas regarder un écran quand il parle et de ne pas vous laisser happer par vos notifications (le smartphone et ses vibrations ne sont jamais bien loin)
2. Travailler en silence. Nous sommes nombreux à travailler en Open Space. Ces espaces sont formidables. En revanche, parfois il est difficile de se concentrer. Collègues au téléphone, qui parlent entre deux couloirs, mouvements dans notre champs visuel. Instaurer le silence le plus possible dans ces espaces est important. Tous les open spaces sont équipés de “boxes” ou de salles pour appeler les clients, faire des réunions. L’open space devrait être l’espace d’accueil du silence. Si malheureusement ce n’est pas possible et que vous avez besoin de vous isoler en mettant un casque sur vos oreilles, choisissez un casque anti-bruit. Travailler en musique, même si vous avez l’impression que vous ne pouvez pas vous en passer ou que vous travaillez mieux avec, finalement vous distrait et empêche la totale concentration sur votre action.
3. Ne rien faire pendant les pauses. La définition du mot “Pause” dans le Larousse est intéressante à bien des égards : “Suspension momentanée d’une activité, court arrêt de travail pour permettre le repos”. Arrêtez-vous. Autorisez-vous à ne rien faire et à prendre de vraies pauses. Ceci implique de ne pas aller sur Facebook, consulter ses mails perso, répondre à des sms. Soyez là, juste là. Détournez le regard de votre écran, portez attention à votre respiration et à ce qu’il se passe autour de vous. A midi, mangez en conscience avec vos collègues et bannissez le sandwich devant l’écran (vous allez simplement salir votre clavier et pas vraiment avancer dans votre travail). Mettez de la conscience dans ce que vous vivez à l’instant présent.

Développez ces qualités d’écoute, de présence à soi et de compassion envers vous-même et vous verrez l’entreprise très vite changer. La bienveillance s’établira jour après jour pour le bien de tous.

Une entreprise dans laquelle les collaborateurs sont en compétition, où on prône l’individualisme, la dévotion et dans laquelle on nie les émotions des collaborateurs au service du profit et de la croissance n’est pas sage, pas aidante et pas bénéfique pour nous tous. Je rêve d’une entreprise sans violence et sans stress. Et vous, vous rêvez de quoi ?