ChatGPT, une rupture anthropologique ?
L'IA, une rupture anthropologique au service de la performance ? Cette question est le titre d’un article paru dans L’ADN le 24 janvier 2024.
Ma réponse est oui, ChatGPT « et ses compères » sont un nouvel outil qui ouvre une nouvelle anthropologique comme le firent jadis la règle à calcul, la calculette puis l’ordinateur. Comme tous les nouveaux outils, il faut savoir
... ce qu’on peut en attendre, ….
- des connaissances élémentaires, celui du vulgum pecum.
- ne pas oublier, par distraction, un paramètre fondamental.
- l’absence de confidentialité. Les demandes n’échappent pas aux sociétés qui gèrent les ChatGPT, elles en tirent même des profits. (
- attendre, ou craindre, une la désinformation persuasive
… et connaître les limites de ce nouvel outil. La première sont les hallucinations que génèrent naturellement les ChatGPT par les successions d’itérations. D’autres limites apparaissent sur l’exemple du « traitement de l’endométriose ».
- le nombre restreint des articles scientifiques utilisés,
- l’incapacité à croiser des travaux scientifiques avec pour conséquence de n'apporter rien d'innovant.
- des biais, comme celui de privilégier les médecines douces et être restreint par les tabous.
À l’Homo ChatGPTus de franchir toutes ses limites. Pour y parvenir il devra avoir une très large culture.
Dans l’état actuel de l’Intelligence Artificielle, Homo sapiens dispose encore de temps pour se préparer à la rupture anthropologique. Artificielle n’a-t-il pas le sens de crée par l’Homme ?
Il y aura toujours une performance pour laquelle l'être humain ne sera jamais dépassé par une machine, la curiosité !