CLINIQUE MÉDICALE ALLAMA- PHARMACIE DU CAMP 6 ANS DE RUINE ET DE DENIS DE LA RÉPUBLIQUE.
UN SILENCE DE CIMETIÈRE
Après le pillage du complexe médical ALLAMA à Kati au Mali le 1er février 2012 aucune autorité de la république n’a évoquée la question encore moins chercher à rencontrer le fondateur de l’établissement le Docteur ELMEHDI AG HAMAHADY..
Pourtant du 1er février 2012 au 1er février 2018 plus de 6 ans plusieurs autorités ont défilé au palais présidentiel de Koulouba :
- Du 1er février 2012 au 22 mars 2012 le président Amadou Toumani Touré responsable légal de la protection des personnes et des biens par sa fonction présidentielle défaillante lors des faits.
- Du 23 mars 2012 au 30 Avril 2012 le Capitaine Amadou Aya Sanogo.
- Du 01 avril 2012 au 01 Août 2013 le président par intérim Djoncounda Traoré, président de l’Assemblé nationale 2eme personnalité politique lors des faits.
- Du 02 Août 2013 au 1er février 2018 le président Ibrahim Boubacar Keïta qui a assisté à l’expropriation forcée des ruines de l’immeuble du complexe médical par la banque devant les tribunaux parachevant ainsi le pillage par la « justice ».
C’est la banque qui a pu rompre le silence cynique autour du complexe en ruine entre 2013 et 2015 pour s’approprier de ce qui reste.
UNE OPPOSITION COMPLICE
C’est un dossier très surprenant par le silence incroyable des parties d’opposition avant, durant et après la destruction du complexe médical.
A croire que c’est une question qui n’oppose aucune partie et à laquelle toutes les parties adhèrent, pour une fois il y a une question qui unit bravo !
Ce constat nous fait comprendre que quelques soit la partie prenante au pouvoir cette question sera sans suite et ne serait pas élucider.
On veut d’un Mali un et indivisible sans nous ce qui est une véritable utopie dont la démarche sera à la base d’une division inutile de notre pays.
DÉSINTÉRÊT TOTAL DES MOUVEMENTS ARMES
Nous ne comprenons pas cette attitude irresponsable des mouvements armés à revendiquer au nom d’une communauté , la livrant ainsi à l’ignorance d’un peuple et de ses dirigeants haineux.
Ils ont mal posé un problème certes réel qui condamnent cette communauté à vivre encore d’autres décennies dans la misère des camps de réfugiés.
Ils reviennent négocier à vil prix après avoir fait du Mali un terrain de lutte djihadiste et transportant une intervention internationale dont l’issue est incertaine dans notre pays.
Nous demandons à tous les acteurs qui pour nous constituent une association de malfaiteurs de se ressaisir s’il n’est pas tard pour sauver ce qui peut l’être du Mali .
Dr AG HAMAHADY ASSADEK Aboubacrine.