Coéducation et bien commun
Voici un lien vers ma dernière chronique sur le site "pros de la petite enfance"
J'aborde dans cette courte chronique le fait que l'on ne peut prétendre coéduquer avec les parents sans avoir - en tant que professionnel de l'accueil individuel ou collectif - une vision suffisamment claire de ses propres valeurs et objectifs. Autrement dit, coéduquer ne veut pas dire être ou se mettre d'accord avec les parents à tout prix et en tout point. Cela implique plutôt d'être conscient, en tant que professionnels, que l'on construit son accueil sur une notion plus ou moins explicite de "bien commun". C'est à dire des valeurs qui sont valables pour tous les enfants. Des valeurs qui ne peuvent se réduire aux demandes des différents parents et aux façons de vivre des différentes familles. Même chez un assistant maternel, même dans un accueil à domicile, l'accueil de l'enfant implique la mise en acte - par le professionnel - de valeurs qui se réfèrent à un "bien commun" (l'égalité, la mixité, le développement de l'enfant, l'épanouissement, la sensibilisation à la culture).
https://lesprosdelapetiteenfance.fr/vie-professionnelle/paroles-de-pro/chroniques/les-chroniques-de-pierre-moisset/coeducation-et-bien-commun-par-pierre-moisset
Maître de conférences en Sciences de l'Education et de la Formation chez Université Paris 8
6 ansNous mettons en place une démarche prospective associative. Cette idée de bien commun a été nommée et j'avoue que j'ai été surpris. On aborde rarement nos pratiques par cette porte d'entrée.