Comment gérer sa frustration au travail ?
Les émotions sont de véritables alertes intérieures. Ici, la frustration indique l’impossibilité d’accéder à quelque chose d’attendu. Il peut être judicieux de mesurer son niveau de frustration pour comprendre ce qu’il se joue réellement. Essayez de percevoir si votre émotion se rapproche plutôt de la déception ou de la colère et l’impact qu’elle peut avoir dans votre corps : baisse d’énergie ou au contraire accélération du rythme cardiaque couplée à l’envie de vous révolter.
Cette étape vous permettra de mettre à plat une partie des informations transmises par l’émotion. Puis revenez à votre objectif initial. Quel était-il ? Sous quelle échéance ? Quels sont les éléments qui vous permettent de l’atteindre. Sortir ces éléments du cadre purement émotionnel sera à votre avantage pour vous entretenir avec votre hiérarchie.
De la frustration vers l’acceptation
La frustration peut soit mener à l’acceptation, soit devenir une véritable impasse. Accepter ne veut pas dire se résigner. Cela peut être l’occasion de se remobiliser pour définir un objectif plus en accord avec les attentes de sa hiérarchie. Essayez de faire ce choix en conscience. « Est-ce que je choisis d’accepter ou de lutter contre cette idée. Et quels sont dans ce cas mes ressources ? »
Exercice :
Si vous choisissez l’acceptation, un exercice vous permettra d’éliminer les ressentis désagréables qui persistent. Les yeux fermés, inspirez profondément par le nez en gonflant le thorax les mains sur les côtes, puis soufflez par la bouche en imaginant vider le corps de cette émotion. Profitez des expirations pour décontracter le corps et vous libérer ainsi de vos résistances.