Comment négocier le prix d'un bien ? Voici 6 étapes
Examiner l’état du marché immobilier local :
Il est très important avant d’acheter de bien connaître le marché immobilier dans le périmètre géographique où on désire s’installer. Pour cela, la consultation d’autres annonces similaires à votre bien est nécessaire. Connaître le prix moyen au m2 dans une zone peut être bénéfique. Pour cela, rien de mieux que faire une analyse du marché en demandant aux voisins, aux habitants et sans oublier à un expert local. Prendre connaissance, en amont de la négociation, de tous ces éléments, contribuera à crédibiliser les arguments mis en avant pour essayer de négocier le prix de vente à la baisse.
Collecter des données sur le bien :
Il faudra se renseigner sur plusieurs axes pour négocier correctement le prix du bien. Par exemple, s’informer sur la date de mise en vente du logement en demandant au propriétaire ou courtier. S’il est depuis quelques mois ou années, cela veut dire que personne n’a eu d’intérêt et l’argument qui sera mis en avant est notamment le prix. Donc, le vendeur pourrait faire des concessions sur le prix de vente affiché. Il est aussi important de savoir s’il y a des travaux-rénovations à effectuer, les raisons de la vente du propriétaire, s’il est pressé de vendre ou pas. Tous ces petits détails aideront à négocier un bon prix.
Établir à l’avance un budget maximal :
Indépendamment du prix que le propriétaire espère retirer de la vente de son bien immobilier, d’une part, et de la ristourne à bénéficier, d’autre part, il est essentiel de ne jamais perdre de vue le budget. Ne pas hésiter à faire les calculs, à les refaire et à enchaîner les rendez-vous avec la banque. Une fois que l'objectif chiffré avec précision ainsi que la limite budgétaire à ne pas dépasser, on peut savoir où aller.
Découvrir les faiblesses du bien lors de la visite :
Pour maximiser les chances de repérer les défauts du logement (et de pouvoir les utiliser à lors de la négociation), il ne faut pas hésiter à visiter le bien plusieurs fois, à bien ouvrir l’œil et à dresser une liste de tous les éléments qui pourront appuyer la demande de négociation. Il pourrait, par exemple, s’agir de travaux à effectuer, d’une chaudière trop ancienne qu’il faudra remplacer, d’une isolation qui laisserait à désirer, un carrelage de mauvaise qualité, la l'emplacement du bien ou encore des rayures.
Ne montrer aucune émotion lors de la visite :
Un coup de cœur se produit souvent dans les 90 premières secondes d’une visite immobilière. Après un coup de cœur, l’acheteur sait très rapidement qu’une offre d’achat sera soumise au vendeur.
Lors de la négociation d’un appartement ou d’une maison, il est important pour un acheteur de ne pas trop montrer d’enthousiasme lors d’une visite. Un vendeur ayant connaissance du fait qu’un acheteur souhaite absolument acheter son logement, celui-ci laissera une marge de négociation plus faible. Le vendeur fera moins de concessions pour baisser son prix et fera payer plus cher l’acheteur très enthousiaste à l’idée d’acheter le logement tant convoité. Il faut essayer d’être neutre tout en mettant en évidence les avantages et inconvénients. Montrer au vendeur un grand intérêt peut représenter un piège durant la négociation. C’est pourquoi une préparation à l’avance est nécessaire avant de pouvoir négocier avec un vendeur.
Annoncer un prix très bas pour négocier :
Être audacieux face au propriétaire en offrant un prix très bas pour commencer avant de bien rentrer dans le budget. Normalement, en fonction de la situation, ce dernier refusera et fera une contre-proposition en essayant de revoir le prix à la hausse. En agissant ainsi, les chances d'obtenir un prix de vente qui concordera avec le budget pourraient augmenter.