Communiquer : c’est admettre « que le fond réside dans la forme »
Dans la lignée de mon dernier article : communiquer : c’est avant tout, ne pas dire !
Je vais plus loin dans la réflexion qui anime cet article, en introduisant la notion de vérité. Pour persuader, convaincre des sujets, la notion de vérité doit accompagner une idée.
Avant de poursuivre, il faut admettre la chose suivante : « la vérité étant son propre signe »[1].
Je vous invite à lire la suite car la complexité apparente de mes propos résume simplement dans le fond ce qui est à mon sens une communication réussie.
Comment un message, ou idée peut-elle être perçue comme une idée vraie, une vérité, et ainsi une certitude par le percepteur du message ?
Simplement, en intégrant que le fond réside dans la forme ; la certitude en une vérité réside dans l’idée formelle que celle-ci est une idée vraie.
Pour faire simple, prenons un exemple :
Lorsque vous regardez un carré, vous êtes certain par l’observation de sa forme que vous détenez l’idée vrai que c’est un carré.
Vous n’avez pas besoin d’une définition par (a+b) pour savoir que c’est un carré.
Vous comprenez plus aisément ce que j’exprimais en introduction, la vérité étant son propre signe puisque la forme observée du carré définit à elle seule ce qu’est un carré.
Il n’est nul besoin de traduire cette idée pour avoir la certitude de détenir une vérité.
A ce moment là, vous comprenez que la communication d’une idée devient un message qui pénètre aisément les esprits à partir du moment où la forme est le fond.
L’exemple cité au dessus aussi anodin soit-il, est pourtant extrêmement révélateur de la puissance d’une communication réussie.
Celle-ci met en cohérence le fond et la forme au point que les deux se confondent pour permettre à l’idée formelle observée d’être une idée vraie qui s’impose à nous comme une vérité certaine.
Laetitia ADJE
[1] p.85 : Frédéric MANZINI, SPINOZA, Textes choisis et présentés par Frédéric Manzini, Essais, Edition Points, 2010.
Directeur Commercial et Marketing
6 ansBonjour et merci pour l’article. J’ai juste une question : si la forme et le fond se confondent dans un discours cela est il un gage absolument de la vérité d’un discours ?
Gaël Jollivet