Concurrence ? Quelle concurrence ?

CONCURRENCE ? QUELLE CONCURRENCE ?

Les médias ne cessent depuis quelques jours de relayer de belles et lucratives campagnes publicitaires, dont le seul coût suffirait amplement aux commerçants d'un même centre ville pour vivre plusieurs années.

Ces campagnes publicitaires financées par les géants du net et de la grande distribution, vous invitent à faire vos achats de fin d'année dès maintenant et à des conditions défiant toute concurrence...

Concurrence ? Quelle concurrence ? Les commerçants indépendants voient leurs portes fermées à une période vitale pour leur activité, pour leur survie...

Concurrence ? Quelle concurrence ? Celle des commerces de proximité que l'on oblige à fermer sur l'autel de la détresse sanitaire alors qu'ils s'évertuent depuis de longues semaines à financer, par leurs propres moyens, la mise en place de protocoles exigeants et exemplaires, pour sécuriser leurs activités et rassurer leur clientèle.

Concurrence ? Quelle concurrence ? Celle de ces indépendants qui vont voir leur chiffre d'affaires de l'année compensé par une pauvre et modique perfusion de quelques milliers d'euros...

Qu'ils s'agisse des travaux, des grèves, des gilets jaunes, des attentas et maintenant de ce putain de virus, ce sont toujours les commerçants indépendants qui paient la note.

Alors soyons solidaires, réservons nos achats à nos commerçants de proximité habituels, à ceux qui ont la chance de pouvoir rester ouverts mais également à ceux qui vont se plier en 4 pour vous livrer, ou pour organiser des points de collecte, malgré leur fermeture.

Faisons la liste de nos commerçants habituels et prenons contact avec eux, dès maintenant, pour connaître leur mode de fonctionnement. Privilégions ces professionnels qui sont toujours les laissés-pour-compte car il y en a vraiment, vraiment, vraiment marre !

Le dire c'est bien. Mais agir c'est mieux.

Consacrons-leurs nos budgets de Noël, aussi modestes soient-ils, pour avoir l'espoir et la chance de les voir rouvrir leurs portes le jour où l'autorisation leur sera donnée.

Dans le cas contraire, vous regretterez de ne plus pouvoir aller vous faire couper les cheveux, vous faire épiler, dîner en ville ou vous acheter une jolie jupe, à quelques mètres de chez vous. Et ce jour là, il sera évidemment trop tard.

Engageons-nous !

Merci de partager à outrance. Merci.





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