Confiance en soi et métacognition.

Sans métacognition, nous péchons par excès de confiance ou par manque d'assurance. En effet, se surestimer ou se sous-estimer sont les deux grandes erreurs de la confiance en soi. La métacognition est la capacité à apprécier au plus juste ses forces et ses faiblesses, il s'agit donc de développer cette connaissance de soi pour bâtir une confiance en soi adaptée et par conséquence renforcer l'affirmation de soi (cf pyramide).

Nous savons que la confiance en soi se base sur une bonne estime de soi, une reconnaissance de sa valeur propre, une connaissance approfondie de ce dont nous sommes capables. Or, les problèmes de confiance en soi résultent souvent d'une métacognition défaillante, nous doutons car nous ne savons pas exactement quand se faire confiance ou pas, nous évaluons mal nos capacités à faire face. Les pannes de cette introspection ont les pires conséquences, notamment en terme de mauvaise décision, de procrastination, d’échecs, d'erreurs, ...

Bien connaitre ses atouts et ses failles est la base d'une métacognition efficace, comme l'avait pressenti Socrate avec son "connais toi toi-même". Il s'agit d’entraîner sa métacognition pour améliorer ses facultés de jugement de ses capacités propres. La méditation régulière semble être un outil efficace pour renforcer cette conscience juste de soi par l'action de focalisation sur ses pensées et sensations. De même, savoir se donner le droit à l'erreur facilite le passage à l'action et l'apprentissage par essai&erreur, cela permet d'engranger des réussites qui renforce la confiance en soi.

In fine, il s’agit de systématiquement se poser ces questions avant toute décision ou action : quel est le niveau de mes ressources, de mes atouts pour réussir ? (estimation sur une échelle de 1 à 10) suis-je aussi mauvais que je le pense ? suis aussi bon que je le pense ? C'est le principe de base de la métacognition, de l'introspection, de la prise de recul.