Connaitre notre « pensée tordue » la plus active peut nous être utile.

Connaitre notre « pensée tordue » la plus active peut nous être utile.

Séminaire. Maitriser la charge de travail et le stress. Session 3. Comment résister au stress et à la surcharge mentale ?

La réalité n’est ni bonne ni mauvaise.

Notre cerveau

En psychopathologie, il est reconnu que notre éducation première peut nous insérer des réflexes mentaux de déformation systématique de la réalité de divers types : exagération, sélection, pessimisme, ignorance sélective…

Nos émotions, notre stress, notre anxiété proviennent plus de ces interprétations que de la réalité elle-même qui, hors des vraies crises fort rares, est très souvent récurrente, prédictible, convenue et logique et ne devrait donc générer que très peu d’émotions et de stress.

En pratique, des pistes à explorer

En analyses de conflits et d'erreur humaines, il apparaît que les erreurs d'interprétation de la réalité les plus fréquentes sont les suivantes. Quelle est la plus active chez vous ?

1.    Le principe du tout ou rien, la perte de nuances. Si une chose n'est pas exactement comme nous le souhaitons, alors c'est un échec total.

2.    La généralisation. A parti d'un détail, on conclut que tout est comme cela.

3.    L'abstraction sélective et la disqualification du positif. Filtre qui ne laisse apparaître que le mauvais côté des choses

4.    La prédiction orientée. On prédit dans le sens de son humeur, sans tenir compte de la réalité, des faits.

5.    L'exagération ou la minimisation des faits.

6.    Le raisonnement émotionnel. Ses émotions sont prises comme des preuves de la réalité.

7.    Les fausses obligations. La personne se créé des obligations que personne ni la réalité ne lui imposent.

8.    L'étiquetage. En fonction de l'aspect, des qualités et défauts réels sont conclus.

9.    La personnification. La personne se sent responsable de ce qu'elle n'est pas en réalité.

Les limites

Nous avons tous dans la tête des schémas interprétatifs de la réalité. Certains sont indispensables. D’autres, handicapants.

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