Courtier.e en crédit immobilier en 2020 Quel avenir ?
L’étau se resserre sur les taux qui se resserrent... Elle est facile mais après tout, ça colle assez bien avec l’actualité :
Les organismes bancaires, sous la pression des taux bas et de leurs marges qui fondent quant aux crédits immobiliers cherchent des solutions. C’est bien naturel !
Parmi celles-ci, l’idée de modifier les conventions signées avec des courtiers en crédit, voire leur suppression semble faire son chemin.
Le courtier en crédit, un simple pourvoyeur de dossiers ?
Si nos clients font appel à nos services de courtiers en crédit immobilier, ce n’est pas pour le plaisir de mettre un intermédiaire entre eux et leur banque. Le courtage répond à un besoin fort des particuliers en quête d’un prêt :
- Être sur d’obtenir le meilleur taux,
- Confier la négociation à un professionnel,
- Gagner du temps sur la mise en concurrence des banques.
Outre l’aspect purement financier, je pense que notre rôle, pour nos clients, est réellement basé sur la pédagogie et l’accompagnement.
De leur côté, les banques qui signent des conventions avec les courtiers prétendent à un flux continu de clients potentiels apportés par ces derniers. Elles touchent ainsi des particuliers qui n’auraient peut-être jamais passé la porte de leurs agences.
Et c’est peut-être ce point qui est le plus important dans ces nouvelles pratiques de l’intermédiation bancaire : la qualité vs la quantité.
La convention bancaire doit devenir un vrai partenariat
Qui pourrait reprocher à une banque de vouloir obtenir “naturellement”, sans intermédiaire à rémunérer, un flux de clients ? Personne.
Et il est évident que si le seul rôle des courtiers en crédit est de proposer des dossiers en quantité, la convention peut légitimement être remise en cause.
En revanche, une banque à tout à gagner à obtenir un flux de dossiers qualifiés et calibrés pour son offre. C’est la notion de partenariat, de contrat gagnant-gagnant.
En fait, les banques ont les mêmes besoins que les particuliers :
- Être sur de rencontrer des clients avec des projets sérieux,
- Confier un partie conséquente de l’étude des ressources et des garanties à un expert,
- Gagner du temps sur l’étude des dossiers et des situations des emprunteurs.
Nous devons considérer les banques comme des clients : leur proposer un service de qualité et satisfaire leurs besoins pour les fidéliser.
Et la rémunération dans tout ça ?
Chez Avicap, nous avons fait le choix, dès 2002, d’offrir les honoraires de courtage à nos clients.
- Pour nous, c’est l’assurance de fidéliser nos clients et de générer de la recommandation, donc un flux continu de nouveaux clients,
- Pour nos clients, c’est la certitude de gagner de l’argent : en obtenant le taux le plus bas sans débourser un centime,
- Pour les banques, c’est la confiance dans les dossiers présentés : un courtier qui n’est rémunéré que par la banque ne perd pas son temps et propose forcément des profils étudiés et complets pour signer un prêt dans les meilleurs délais.
Aujourd’hui, ce cercle vertueux est bousculé :
Moins de conventions bancaires, c’est moins de choix pour nos clients, moins de commissions pour nos courtiers.
Mais je vous en parlerai bientôt…