COVID-19.1, comment la contrôler efficacement

INTRODUCTION

La deuxième vague de la COVID-19 est en train de nous percuter. Nous sommes relativement prêts à l’affronter. La première vague nous a obligées à apprendre vite comment faire pour freiner son impact sur l’environnement et par la bande sur les gens. La gestion de crise entourant le problème nous a passablement essoufflées. L’avènement n’a pas été de tout repos sur le plan humain. Des impacts financiers non négligeables se sont fait aussi sentir. Cela dit, nous nous sommes fait malmener par ce virus extrêmement contagieux. Conséquemment, sommes-nous mieux armés cette fois-ci pour faire face à la situation?

Dans tous les cas, voici quelques recommandations à appliquer pour ne pas se perde en conjoncture avec la COVID-19.1. Car, il y a moyen de passer cette seconde crise en perdant moins de plumes que lors de notre dernière expérience. Dans ce cadre, trois aspects principaux devront rester en contrôle s’ils ont veux évitez des conséquences fâcheuses pour nos organisations. Le premier aspect est la gestion du problème. Le deuxième est l’exécution des prestations de service et le troisième est le contrôle qualité qui sera le moyen d’évaluer la force de votre processus d’assurance qualité.

GESTION DU PROBLÈME

La gestion du problème passe par la révision du devis de salubrité. Ce qui veut dire, ajuster les fréquences de nettoyage ou de désinfection des surfaces selon les risques potentiels d’y retrouver le virus. Donc, vous devez prioriser les prototypes d’espace qui sont les plus achalandés de votre immeuble. Par exemple les entrées, halls d’entrée, ascenseurs, salles de toilettes, salles communes, salles de réunions, etc. En second lieu, vous devez identifier les surfaces les plus fréquemment touchées dans ces espaces. Leurs nettoyage (assainissement) ou désinfection doivent être réguliers afin d’éviter le plus possible une contamination d’autres surfaces. Quant aux fréquences, elles doivent être le plus élevé possible à l’entrée de l’immeuble et l’accès aux étages afin d’endiguer les microbes éventuel avant qu’il entre dans vos locaux. En second lieu, les salles de toilettes et autres prototypes critiques doivent être désinfectées rigoureusement afin de limiter la propagation des microbes. Avec la participation des usagers d’adhérer aux consignes de base et en gérant les interventions de cette manière vous exercerez un contrôle suffisant pour freiner tout au plus la propagation de microbes incluant la COVID-19.

EXÉCUTION DES PRESTATIONS

Un des éléments fondamentaux est d’identifier ce qui doit être réellement désinfecté des surfaces fréquemment touchées. Habituellement, toutes surfaces où il y a un risque de retrouver un liquide biologique devraient être désinfectées selon les règles de l’art. Ceci implique notamment le nettoyage de la surface et un temps de contact du produit en milieu humide prescrit par le fabricant du désinfectant. Toutes autres surfaces n’étant pas à désinfecter doivent être nettoyées ce qui implique d’y appliquer le cercle de SINNER. Dans ce procédé le produit doit être adapté à l’action recherchée (dégraissage, récurage, détartrage…). Dans le cas de la COVID-19, un détergent est requis pour le nettoyage (assainissement). Un détergent désinfectant est plus à considérer pour les désinfections. Notez que bien d’autres méthodes peuvent être utilisées pour désinfecter. Le temps d’opération en sera proportionnel à la méthode retenue.

CONTRÔLE DE QUALITÉ

Le contrôle de la qualité vise à s’assurer du résultat de la prestation effectué. Pour le contrôle de la prestation de nettoyage (assainissement), le marquage des surfaces est une pratique de plus en plus utilisée. Une autre approche peut être utilisée soit l’audit du processus de nettoyage. Pour ce qui est du contrôle d’une désinfection, les méthodes traditionnelles ne sont d’aucune utilité pour auditer les désinfections des surfaces. Car ceux-ci ne permettent pas de mesurer le niveau de contamination des pathogènes sur les surfaces. Un appareillage plus sophistiqué est requis pour constater l’action de la désinfection. Donc, si vous ne testez pas le résultat d’une désinfection à l’aide du matériel nécessaire vous ne pourrez qu’espérer que la tâche ait bien été accomplie ce qui ne fait pas partie d’un bon protocole de gestion de la qualité.

CONCLUSION

Voici ce qui est à retenir de mes recommandations. Il n’est pas nécessaire d’entretenir plusieurs fois par jour toutes les surfaces d’un immeuble afin de contrôler la propagation de la COVID-19 ou de tous autres microbes. Il faut cibler les bonnes surfaces à nettoyer (assainir) ou à désinfecter et le faire le plus de fois possible par jour. Il faut s’assurer d’utiliser le bon produit et d’appliquer rigoureusement le bon procédé pour rencontrer le résultat attendu. Il faut exercer des audits de qualité régulièrement afin d’assurer l’intégrité sanitaire de votre immeuble. En définitive, que ce soit pour la COVID-19 ou tout autre microbe vous ne pourrez jamais aseptiser vos immeubles. Les bonnes pratiques mises en place permettront d’effectuer un contrôle des microbes. C’est ce que vous pourrez réaliser et c’est ce qui est de mise et réaliste d’effectuer dans cette crise sanitaire.

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