Création par SOLARGIL d'une pâte unique, pour un projet unique. Inauguration en présence de Mr Arnaud Montebourg et de Mr Hergott.
Inauguration le 14 octobre de la sculpture pour la fête de l'Amande à Oraison, vers Manosque (Alpes de hautes Provence)

Création par SOLARGIL d'une pâte unique, pour un projet unique. Inauguration en présence de Mr Arnaud Montebourg et de Mr Hergott.

Il y a quelques mois, Mr Claude Hergott client de SOLARGIL, m'a contacté pour développer sur ce projet, la matière d'oeuvre.


Selon un cahier des charges strict :

  • Obtenir une couleur à cuit proche de l'amande.
  • Hauteur pièce 2 m 50.
  • Expansion de la masse, la plus neutre possible.
  • Maîtrise des retraits, du gauchissement induit.
  • Ingélivité à basse température, soit environ 1050°.
  • Pas de gestion de contre-déformation.
  • Phases pyroscopiques congruentes.

Postulat:

  • Utiliser une argile principale pour l'obtention de la couleur, donc présence des oxydes de fer et de titane.
  • Neutraliser ses extrêmes comportementaux par des argiles et minéraux secondaires.
  • Maitriser la teneur en alumine.
  • Définir la finesse globale et les tailles minérales à l'inverse indispensables.
  • Etablir un mode de cuisson particulier intégrant les phénomènes de l'inertie thermique.

Conclusions:

Cette pâte céramique a été obtenue avec 11 matières premières, dont l'utilisation de notre argile phare, le grès de Saint Amand issue de la carrière des "Beaux-Arts".

Pour baisser la température de cuisson dans ce projet, j'ai utilisé une voie différente par rapport au "casares".

Où mon raisonnement a été l'adjonction d'un flux feldspathique, dans ume matrice grès 1280°.

Ici, la réflexion s'est articulée sur un frittage de masse lié à la taille des particules et de l'inertie thermique engendré par le palier final.

La mise en condition du frittage, est enclenché selon une segmentation par phases provoquant:

  • Une cuisson de type grès.
  • Un retrait total de 15%.
  • Une porosité apparente de 0.2% à nul à une moyenne de 1055°.

Cette conception ouvre cetaines perspectives sur la cuisson en deçà de 1100° et de sa conséquence en porométrie.

Reste à déterminer les limites de mise en oeuvre en fonction du but technologique.

Ce qui est acceptable sur une application artistique, ne l'est pas aussi facilement sur un plan industriel.

En tous cas cela provoquerait une réflexion à une toute autre échelle.








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