Déclaration de candidature aux élections régionales
Pourquoi avoir choisi ce lieu ? Une entreprise ? Alors que la facilité aurait été sans doute de parler depuis une de ces lieux anonymes où l’on fait des déclarations politiques. Eh bien j’y étais attaché parce que Rocle et le groupe Chamatex, mieux que tous les discours, parlent de notre région, de ce qu’elle est, de ce que sont ses forces et du projet que nous souhaitons porter.
Vous êtes ici dans une des plus vieilles entreprises de Tarare. Ici, on remonte à 1856. Elle porte la fierté de la création bleu blanc rouge en Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a été reprise par un entrepreneur de notre région, Gilles, avec son talent et sa fougue que je connais bien. Nous avons travaillé ensemble pour apporter des masques aux habitants de notre région quand il n’y en avait pas. Nous avons appris à nous apprécier et la Région est maintenant à ses côtés dans un projet pour ramener en France, dans notre région, la fabrication de chaussures de running, alors que cela fait plus de vingt ans que tout est fabriqué en Asie.
L’énergie de notre région, son histoire, ce que vous avons fait ensemble face au Covid et ce qu’on peut faire demain pour notre avenir : c’est tout ce à quoi je suis attaché. Et surtout, je crois que la politique, dans une période de profond doute, doit se construire à partir du terrain en faisant ses preuves à travers des projets que l’on porte, comme ce que nous faisons aux côtés de Gilles ou pour les ACC où je serai tout à l’heure à Clermont.
Nous le savons, nous avons la chance d’avoir une région extraordinaire, extraordinaire par la qualité de vie, extraordinaire par de la diversité de ses territoires, une région à la fois puissante mais à taille humaine, une région dont on peut être fier et qui mérite que l’on donne tout pour elle.
Il y a maintenant plus de cinq ans, vous avez confié à notre équipe la tâche de bâtir notre région Auvergne Rhône Alpes. Vous nous avez confié la responsabilité de nous battre pour vous : pour notre sécurité, pour nos emplois, pour la formation de nos enfants, pour notre santé. C’est une belle et grande responsabilité, que nous avons relevée en essayant juste de faire notre travail, en essayant d’être utiles à notre place.
Avec notre équipe, nous avons, pendant toute cette période, veillé à tenir nos engagements. Rien n’est pire en démocratie que les paroles non tenues. Il faut exprimer clairement ce que l’on pense et les valeurs auxquelles nous sommes attachés : la bonne gestion de l’argent public, le soutien aux classes moyennes, l’égal respect pour les territoires qu’il s’agisse de nos grandes métropoles ou de nos communes rurales, le travail plutôt que l’assistanat, le respect et l’autorité, le refus du communautarisme, la volonté de transmettre nos valeurs, mais aussi la solidarité envers nos ainés, le sens de l’audace et de l’entrepreneuriat. Je suis convaincu que dans la période actuelle, nous avons besoin d’une boussole claire, savoir où l’on va. Nous avons pour boussole le bon sens, celui qui permet de prendre au bon moment les bonnes décisions, en partant toujours de la réalité.
Nous avons d’abord remis de l’ordre dans la gestion de la Région. Les économies ne sont pas une fin en soi, mais il n’y a pas d’argent magique. Alors que certains ont manifestement pour seul projet la gratuité pour tout et l’assistanat pour tous, nous savons que l’argent public n’est toujours que l’argent des contribuables. Ce n’est toujours que votre argent. Et quand l’argent public est gaspillé, cela finit toujours en augmentation d’impôts. Nous avons réalisé des économies de fonctionnement inégalées : 15% en cinq ans. Bien qu’on nous disait cela impossible, nous l’avons fait. Aujourd’hui, le mandat se termine sans augmentation ni de la fiscalité régionale ni de la dette qui pèserait sur nos enfants. Et ce pour la première fois dans l’histoire de notre région. Et surtout notre région, quelles que soient les épreuves, dispose d’une force de frappe pour agir et investir.
Ce redressement nous a permis de préparer l’avenir de notre région : le développement de nos universités et de nos centres de recherche aussi bien sur le cancer que sur les nanotechnologies par exemple ; l’aide aux investissements de nos entreprises et de nos artisans et surtout de nos entreprises familiales qui avant n’étaient pas soutenues ; l’accompagnement de nos jeunes avec un plan de rénovation sans précédent de nos lycées, avec la gratuité des manuels scolaires, avec la carte Pass’ Région, l’aide au permis de conduire ou encore les bourses au mérite ; alors que depuis des années les chiffres de l’apprentissage étaient à la baisse, nous l’avons développé (+ 25%) ; des initiatives modèles en termes d’environnement aussi bien avec le développement sans précédent des voies vertes ou encore les initiatives pour l’hydrogène vert qui nous ont placés à l’avant-garde en Europe sur ce sujet. Je pense enfin au projet qui me tenait très à cœur du campus digital que nous avons édifié en moins de trois ans à Charbonnières avec des étudiants qui se forment et trouvent aussitôt un emploi et un site de recherche destiné à faire de notre région la silicone Valley de l’Europe. Faire un campus au cœur de la métropole de Lyon, organiser la renaissance d’Alpexpo ou du Parc expo à Grenoble ou Saint-Etienne, investir pour la faculté de médecine à Clermont mais aussi mettre en place le grand plan montagne, nous qui sommes la grande région de la montagne, et accompagner nos communes rurales, tripler le budget de l’agriculture au-delà même de ce à quoi nous nous étions engagés. Le premier développement durable, c’est de consommer les produits locaux plutôt de que les importer d’Europe de l’Est, d’Amérique du Sud ou de Chine. Je veux enfin remercier toutes les associations dans le domaine du handicap qui nous ont fait confiance et nous ont permis de faire bouger les lignes dans le domaine du handisport, du sport adapté, des troubles DYS ou encore de l’intégration scolaire. Une grande région comme la nôtre doit donner l’exemple sur les questions de handicap. Ce sont des sujets auxquels je suis personnellement extrêmement attaché.
J’ai veillé à ce qu’il n’y ait jamais de petits arrangements ou de petites compromissions, que les choses soient claires et conformes aux valeurs sur lesquelles nous avons été élus. Je n’ai jamais caché ainsi mon attachement aux valeurs de la République et de la Nation, je n’ai jamais caché ma préférence pour l’assimilation, je n’ai jamais caché mon refus de céder face à l’islamisme et au communautarisme. À rebours des soumissions que certains s’obstinent encore à ne pas voir, nous refusons avec la plus grande clarté tout accommodement avec le communautarisme. La gauche régionale avait promis un million d’euros au centre culturel musulman de Lyon ; nous avons refusé ce financement car l’Arabie Saoudite avait une grande influence sur ce projet qu’elle finançait et que je ne veux plus fermer les yeux sur l’ingérence de ces pays en France. À l’inauguration, juste quelques mois après qu’un journaliste a été tué dans un consulat d’Arabie saoudite à Istamboul, était présent l’ancien ministre de la justice d’Arabie Saoudite, Al-Issa, responsable de la décapitation de femmes accusées de sorcellerie dans son pays. J’ai su alors que nous avions pris la bonne décision. Et nous soutenons aujourd’hui la mairie d’Albertville dans son opposition à une école hors contrat financée par la Turquie. Nous ne devons pas reculer devant ceux qui refusent nos lois, notre mode de vie, notre culture.
J’ai surtout voulu que la Région agisse, je déteste cette impuissance publique qui s’est installée un peu partout en France et mon obsession a été que chacun de nos habitants puisse constater que la Région est présente, au travail. Nous n’avons pas tout bien fait, loin s’en faut, mais chacun de nos habitants a pu mesurer que la Région est là, alors qu’auparavant elle semblait bien absente et désincarnée.
La force d’une région est sa capacité à agir vite au plus près du terrain. La crise du Covid a été très éprouvante. Ce que nous avons réussi, nous avons réussi ensemble face au Covid avec l’extraordinaire engagement de nos soignants, de nos entreprises, de nos élus, de nos bénévoles un peu partout sur le territoire. Face à l’urgence de la crise du Covid, il ne fallait pas tergiverser. Notre devoir était simple : tout faire pour sauver des vies et pour sauver des emplois. Durant toute cette période, vous ne m’avez jamais entendu me livrer à des polémiques ; nous avons cherché à apporter des solutions quand il en manquait, de faire bouger les lignes, d’apporter des propositions et des actes. Des masques lorsqu’on n’en trouvait pas, une grande campagne de tests avant Noël pour préserver les retrouvailles en famille, des purificateurs d’air dans nos écoles et nos lycées (et je me réjouis que le ministre de l’Education nationale ait plaidé, sur la base de ce que nous avons fait dans notre région, pour leur généralisation), des centres de vaccination pour accélérer la sortie de crise… Nous répondons présent et agissons rapidement et fortement à chaque fois que la Région peut se monter utile, notamment en apportant des aides d’urgence à l’hôtellerie-restauration – le syndicat de l’UMIH a souligné que nous étions une des régions les plus engagées -, aux commerçants, aux PME ou à l’économie de montagne. 21 000 entreprises, commerçants artisans, agriculteurs en ont bénéficiées.
Nous avons redonné, grâce à notre gestion, une capacité d’action à notre région. Nous avons remis la Région au travail, et cela s’est vu pendant cette crise du Covid où tout le monde a su travailler ensemble.
Mais soyons lucides la période actuelle est épuisante et dure pour les Français et elle a mis au grand jour les défis qui nous attendent et qui sont nombreux au-delà de la crise du Covid. Il faut ouvrir les yeux, comprendre ce qui est à l’œuvre et apporter des réponses concrètes, ce que nous pouvons faire à l’échelle de notre région. N’oublions pas les leçons de ce que nous avons vu pendant ces mois éprouvants. Que nous dit cette crise du Covid ? D’abord qu’il faut veiller sur notre système de santé qui est à la fois si précieux et si fragile ; ensuite qu’il faut ramener les emplois et l’activité chez nous, là où nous avons été incapables de produire nos masques ou de faire nos propres vaccins ; enfin qu’il faut répondre de toute urgence à la crise de l’autorité et de la sécurité qui est devenue si criante. La dureté de la réalité finit toujours par dessiller les yeux, même de ceux qui ne veulent pas voir. Cela peut être une opportunité, cela doit être notre cap. Ce n’est que par la lucidité que le sursaut l’emportera. C’est autour de ces sujets que je souhaite que nous bâtissions notre programme pour les 5 ans qui viennent.
Une priorité : restaurer l’autorité et la sécurité
La priorité est claire : c’est d’abord restaurer la sécurité et l’autorité. En effet une grave crise sécuritaire pèse maintenant sur notre pays et touche aussi notre région. Je n’oublie pas que c’est dans notre région que le jeune Marin a fini dans le coma pour s’être interposé courageusement entre des barbares et un couple qui avait pour seul tort de s’embrasser ; c’est dans notre région qu’Axelle Dorier a été tuée après avoir été traînée sur 800 mètres alors qu’elle ne faisait que promener son chien ; c’est dans notre région que l’été dernier un policier a été roué de coups dans une embuscade devant chez lui, le récit qu’il m’en a fait lorsque je suis allé le voir m’a glacé le sang et laissait présager la montée des agressions contre les forces de l’ordre aussi bien que contre nos pompiers ; c’est dans notre région que Jérémie Bréaud, maire de Bron, est menacé de décapitation pour avoir refusé de se soumettre aux trafiquants de drogues. Voilà la dure réalité. Il ne s’agit pas d’une litanie de « faits divers » isolés. Il y a un continuum depuis les incivilités banalisées, en passant par le trafic de drogues, les vols, les rixes entre bandes ou les rodéos urbains, même devant la mairie de Lyon. Notre région, comme le pays tout entier, est frappée par une vague de violences.
Le rétablissement de la sécurité est d’abord la responsabilité de l’État. Mais la question est simple : est-ce qu’on se défausse ou agissons-nous tous ensemble ? J’ai la conviction que la gravité de la situation impose la mobilisation intégrale de tous les pouvoirs publics. Je me bats depuis des années pour que ces questions de sécurité soient prises à bras le corps, parce que sans sécurité il n’y a pas de vie en commun possible.
Quand la Région était gérée par les socialistes, les Verts et l’extrême gauche, aucun budget n’était dédié à la sécurité. Pour eux, la sécurité n’était pas une priorité de la Région. Je maintiens qu’elle doit être l’affaire de tous. Et depuis 2016, nous en avons fait une priorité essentielle : 160 millions d’euros pour doubler les effectifs de la police ferroviaire, 160 millions d’euros soutenir l’équipement et l’armement des polices municipales, 160 millions d’euros pour déployer plus de 6000 caméras de vidéoprotection dans nos communes, 160 millions d’euros pour sécuriser l’accès de tous nos lycées. Souvenez-vous, il y a cinq ans, quand nous avons commencé à sécuriser nos lycées, les polémiques avaient été nombreuses. Qui aujourd’hui viendrait encore contester l’utilité de protéger nos lycées et nos enfants ?
Et il faudra aller plus loin. À cette insécurité réelle, sont opposées des sanctions trop souvent virtuelles, peu ou tardivement appliquées. L’impunité dans laquelle la France laisse les délinquants est l’un des maux les plus graves de notre pays : elle laisse désemparées des forces de l’ordre pourtant admirables et nourrit la déliquescence de l’autorité. La Région contribuera à ce qu’aucun répit ne soit laissé à ceux qui ne respectent pas les règles de la République. Il ne faut plus rien laisser passer. Dès la première incivilité, les délinquants doivent être frappés d’une sanction effective. Nous participerons à l’application de travaux d’intérêt général pour ceux qui dégradent les équipements publics ou ne respectent pas la vie en commun. J’expliquerai pendant la campagne le programme global de sécurité que nous proposerons. Mais j’en prends l’engagement devant vous : à chaque fois que la Région pourra agir en matière de sécurité, elle agira.
1. Relocaliser et ramener les emplois dans notre région
Protéger est une urgence, reconstruire est une exigence. Nous avons cruellement vu dans la crise que lorsque nous n’avons plus d’entreprises notre destin nous échappe, que si tout est produit en Chine, eh bien, nous dépendons de la Chine… Depuis trop longtemps, la France plombe ses propres entreprises par une surenchère infernale de normes, de charges, de contraintes, alors même qu’elle les soumet chaque jour à une concurrence extérieure plus déloyale. L’illusion funeste selon laquelle la mondialisation devait signifier l’obsolescence programmée de notre appareil productif et de notre indépendance nationale se paye aujourd’hui cher. Les yeux s’entrouvrent enfin. Lorsqu’il y a cinq ans, je me suis engagé à appliquer la préférence régionale, que n’ai-je entendu des mêmes qui trouvaient cela « réactionnaire et ringard » et qui n’ont plus aujourd’hui que le localisme à la bouche ? Oui, nous assumons d’accorder la priorité à nos entreprises, nos artisans, nos commerçants, dans les marchés publics. Nous avons doublé la part des entreprises régionales dans tous les marchés publics de nos lycées et nous remettons les produits de nos agriculteurs dans les cantines, dans les assiettes de nos enfants. La préférence régionale est favorable à notre économie et nos emplois ; elle est aussi une condition sine qua non de la protection de notre environnement. Voilà de l’écologie réelle qui a peu à voir avec la contestation du sapin de Noël au Tour de France.
Dans le même temps, nous nous battons pour simplifier les dispositifs régionaux avec des dossiers chaque fois que possible de moins de cinq pages et il reste beaucoup à faire tant la paperasse administrative reste pesante. Nous créons aussi le premier fonds souverain régional pour investir dans les entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes. Et nous ferons un plan massif d’accompagnement des relocalisations. Je ne crois pas à la fatalité je veux prouver dans notre région qu’il est possible de produire et consommer localement, plutôt que dépendre de la Chine : des masques faits dans notre région, des baskets fabriquées ici, pour la première fois en France depuis 20 ans, et demain je l’espère des écrans LED relocalisés, des vélos électriques intégralement produits dans notre région ou encore des batteries électriques. Ce sera le grand défi du prochain mandat, ramener la production et les emplois en Auvergne-Rhône-Alpes.
2. Garantir la santé
Restaurer la sécurité, relocaliser notre économie, et garantir la santé, voilà notre cap. La crise du Covid nous a rappelé combien notre système de santé était fragile, combien nos soignants avaient besoin de nous. Dans nos villes aussi bien que dans nos territoires ruraux, avoir un rendez-vous avec un dentiste, trouver un pédiatre, être inscrit auprès d’un médecin traitant relève de plus en plus du parcours du combattant. Nous avons multiplié le budget régional consacré à la santé par cinq, doublé le nombre de maisons de santé et nous accordons des bourses aux étudiants qui s’installent dans les déserts médicaux. Et nous n’avons pas hésité à soutenir les hôpitaux de proximité à la Mure, à Saint-Flour, à Brioude ou à Privas et Aubenas, tout en ouvrant de nouvelles places de formations pour nos infirmières. Nous présenterons pendant la campagne notre plan pour accroitre cette action. Il faut faire cela et assurer notre rayonnement à l’international en réussissant le beau projet de l’académie de l’Organisation mondiale de la santé que la Région accueillera dans ses locaux.
3. La qualité de l’air
Notre troisième domaine d’action est la protection de l’environnement. Nous avons doublé les investissements pour l’environnement. Notre région s’affirme à l’échelle de l’Europe comme la grande région des énergies renouvelables. Nous avons su devenir leader pour l’hydrogène vert grâce à l’implication de nos entreprises. Nous avons lancé aussi de grands défis comme l’interdiction de l’enfouissement des déchets à horizon 2030. Mais pour avancer, il faut se fixer des priorités et des objectifs concrets. Je souhaite que la qualité de l’air soit la grande cause régionale du prochain mandat. Nous avons par le passé réussi à améliorer la qualité de l’eau, notamment dans nos rivières. Il faut faire pareil pour l’air qui est un enjeu essentiel pour notre santé. Nous avons commencé avec des initiatives pilotes au pied du Mont Blanc, dans la Vallée de l’Arve, qui ont été salués par le Conseil d’État. Demain, Auvergne-Rhône-Alpes doit être la région de l’air pur. C’est un beau défi qui mérite que nous mobilisions ensemble toutes nos énergies.
Une priorité, trois domaines d’action et une stratégie : tout cela, nous le financerons sans augmentation d’impôt. Cela est crucial alors que beaucoup de ménages perdent du pouvoir d’achat en raison de la crise du Covid. Ils peuvent nous juger aux actes : ils savent que nous n’augmentons pas la fiscalité depuis cinq ans.
La période qui vient est une période à la fois de menaces et d’espoir. Pour l’aborder, je crois à l’esprit qui était celui de Pompidou, cultiver à la fois le sens de l’équilibre et l’esprit de conquête, cultiver à la fois le sens de l’enracinement et l’optimisme de la volonté.
Notre région a d’immenses atouts. Elle est une fierté. Une histoire forte qui porte en elle tout ce qui fait la beauté de l’histoire de France, de Pascal à Rousseau, de l’histoire du Bourbonnais à la journée des Tuiles de Grenoble, du vœu des Echevins au souvenir de Jean Moulin. Soyons fiers d’une région qui compte à la fois le Mont Blanc et la chaîne des volcans, les étangs de la Dombes ou les collines de la Drôme, la vigueur du Rhône ou la beauté de la Loire. Soyons fiers d’une région comptant parmi les meilleurs chercheurs, riche de tout un tissu industriel unique en France, de grands groupes comme Michelin ou BioMérieux, mais aussi de PME, d’agriculteurs, d’apprentis, d’entrepreneurs, d’artisans qui regorgent de créativité et de savoir-faire, pourvu qu’on les laisse les exprimer. C’est sur toutes ces forces qu’il faut s’appuyer pour donner un avenir à notre région, pour nous et pour nos proches.
Oui, par la solidité de notre gestion et la force de nos convictions, nous protégeons face à la crise et reconstruisons pour l’avenir.
L’heure qui vient est à la détermination.
Nous avons en Auvergne-Rhône-Alpes les forces pour sortir de la crise ; notre région peut ouvrir la voie d’une renaissance. Auvergne-Rhône-Alpes peut en être le fer de lance.
Pour tourner la page de la crise, nous avons besoin d’une région solide.
Une région capable de mobiliser toutes ses forces.
C’est pour cette raison que je suis candidat aux élections régionales du 20 juin prochain.
Stagiaire chez AECOM
2 ansJe suis une femme de ménage je cherche un travail comme femme de ménage
Directeur Epuration: Eau et assainissement. Géologue, Master spécialité géologie de l'environnement
3 ans9 commentaires pour un post publié depuis 5 jours, ce n'est vraiment pas rassurant. Un grand effort de com est indispensable. Bonne chance
IPS
3 ansLaurent Wauquiez bravo Laurent pour ton courage et ta pugnacité! Ensemble nous élèverons notre si belle région et j espère par la suite toute la nation! ⭐️💪 A bientôt et merci pour le soutien que vous nous avez apporté durant la crise. Grand merci à vos équipes qui œuvrent à nos côtés au quotidien. Nous sommes tous ensemble le renouveau de la France qui se lève tôt et qui a le courage d affronter les problèmes de notre société. 👏
Assistante administrative polyvalente / Animatrice bénévole de radio
3 ansMerci Laurent pour l'intérêt que vous portez à la région et ses citoyens, ainsi que pour votre sympathie. Cette énergie et volonté avec votre équipe donnent de bons résultats, beaucoup de travail de terrain accompli malgré cette année très difficile. Beaucoup de personnes souffrent de cette période très compliquée. Bonne continuation dans les projets à venir. Je vous souhaite très sincèrement une réélection.
OWNER chez M2I MARKETING & MANAGEMENT POUR LES INDUSTRIES
3 ansBravo à toute votre équipe et félicitations pour votre choix 'Région'!