Dans le nouvel Ordre Mondial...
@Arianne Bilheran La mutation de l'Ordre mondial auquel Arianne Bilhéran fait référence dans son livre et ses interventions s'est installé progressivement dans nos mentalités depuis biens longtemps. Nous ne faisons qu'en prendre conscience avec, parfois, un retard considérable. La pseudo révolution de 68 et la libération sexuelle des mêmes années dans le monde n'ont constitué qu'une étape d'un vaste processus d'intrusion insidieuse de l'influence suprématiste du mâle Blanc. Et dans cette influence de plus en plus présente, l'enfant n'est malheureusement que l'instrument innocent de la volonté de perpétuer la domination du masculin sur le féminin. Féminin et toutes les représentations qui peuvent s'en rapprocher dans l'imaginaire des peuples. C'est pourquoi, je propose depuis longtemps une vision systémique qui engloberait pour moi la dénonciation de la démesure-hubris d'une économie néo-libérale qui exploite jusqu'à l'outrance les ressources naturelles mais aussi les peuples qui détiennent ces richesses naturelles et tout ce qui résiste à cet ordre initié par les religions des Héros écrasant les Amazones...
Féminin-Planète-Nature ne font qu'un face au mâle dominateur et guerrier, figure fascinante du héros conquérant, domesticant ou soumettant ce qui s'oppose à sa volonté, celle de l'Homme/andros, pour le bien-être de l'humanité... alors que c'est elle qui est menacée et non la planète qui se fiche des humains.
Dans cette volonté d'écrasement du féminin, le Fils de l'Homme devient et n'est plus que le fils de la femme.
Il y a donc, d'un côté, l'Ordre mondial face auquel nous pouvons opposer un devoir de désobéissance civique, partout, dans nos fonctions et nos engagements citoyens, où nous pouvons agir avec nos modestes moyens. Et, contrairement à ce que nous pourrions redouter, cette volonté féroce peut entraver la progression de l'Ordre Pervers.
Plus prosaïquement, sur nos terrains d'exercice, les associations masculinistes et de défense des pères existent avec leurs stratégies perverses depuis les années 70. Certaines ont même été créées par des pédocriminels et ont désormais pignon sur rue et leurs entrées particulières dans les ministères. Elles ont des stratégies parfaitement élaborées, des cycles de formations d'avocats, de policiers, de juges. Et, depuis presque 50 ans nos professions n'ont pas bronché.
Nous avons, de ce point de vue un devoir d'inventaire.
Pourquoi se silence assourdissant des psychologues, des anthropologues et des sociologues et des historiens – à part quelques courageuses personnalités – devant les bourrasques de cet ouragan ?
Ensuite directement en prise avec nos réalités de terrain, quels sont les interlocuteurs auxquels les enfants et leurs parents protecteurs sont confrontés régulièrement ? Les policiers, d'abord, des instructeurs ensuite et au mieux, puis des experts verreux qui distribuent à la pelle et grâce au copiè/collé des expertises toujours favorables au père... comme par hasard. Réduisant les mères, le plus souvent elles, à l'état de harpies hystériques, revanchardes, sorcières des temps modernes en quelque sorte. Enfin des avocats plus familiers dans la défense de coupables que de victimes
Notre cible, ce sont ces premiers interlocuteurs.