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Analyse détaillée de la décision (Conseil d’État, 10 mai 2017, n° 399405)
Contexte
Le litige porte sur la validité d’un permis de construire délivré en 2006 par le maire de Saint-Georges-du-Bois, modifié et transféré à plusieurs reprises. Un voisin a contesté la validité du permis en invoquant la péremption, arguant que les travaux avaient été interrompus pendant plus d’un an.
Problématique juridique
La question centrale est de savoir si le permis était périmé à la date de son dernier transfert en 2011, au regard des dispositions de l’article R. 424-17 du Code de l’urbanisme sur la péremption, en tenant compte des interruptions potentielles des travaux.
Points de droit
1 - Validité initiale du permis :
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2 - Interruption des travaux :
Selon l’article R. 424-17, l’interruption doit dépasser un an pour entraîner la péremption, ce délai ne commençant à courir qu’après la période initiale de trois ans.
Décision du Conseil d’État
Le Conseil d’État a jugé que le permis était toujours valide en 2011, soit 5 ans après la délivrance de l'arrêté initial du permis de construire ,car aucune interruption supérieure à un an ne s’était produite après l’expiration des trois ans.
Exemple concret :
📅 Un permis délivré le 17 mai 2019 :
💡 Attention : ces délais sont stricts et un dépassement rend le permis caduc.
Cette décision clarifie que la péremption d’un permis de construire dépend de l’application stricte des délais réglementaires, même en cas de changements législatifs postérieurs à la délivrance initiale. Les juridictions doivent systématiquement considérer les délais actualisés en vigueur.
#Urbanisme #Droit #ConseilDEtat
Capitaine SPP - Chef du service "Arrondissement SARCELLES"
4 j.Bonsoir est-ce le même délai pour les demandes d'AT? De fait tous les avis rendus sur PC deviennent caduques? Notamment avis de scom ERP-IGH? Merci par avance